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samedi 31 octobre 2020

UNE JOIE FÉROCE

Sorj Chalandon n’aborde jamais de thème simple mais son talent nous permet de lire des romans bouleversants d’émotions.

Jeanne, libraire discrète, se voit diagnostiquer un cancer. Elle voit la vie différemment, est confrontée au regard des autres et rencontre d’autres malades en salle d’attente.

 Quatre femmes aux histoires différentes s’unissent dans l’amitié qu’a créée la maladie.

L’écriture de Chalandon est majestueuse, mêlant le bonheur de l’amitié à la souffrance de la maladie.





dimanche 18 octobre 2020

DANS LES SALLES AVEC UN GRAND ÉCRAN (6)

 La Daronne : de Jean-Paul Salomé, avec Isabelle Huppert, Hippolyte Girardot

Veuve et fille d'escrocs, Patience ne se sent pas à sa place dans sa vie et veut en changer, de traductrice français-arabe pour les stups elle devient dealeuse. Ben voyons.

Qu'est-ce qu'Isabelle Huppert est allé faire dans cette galère ?

Antoinette dans les Cévennes : de Caroline Vignal, avec Laure Calamy, Benjamin Lavernhe, Olivia Côte.

Après une semaine longue et difficile mon amoureuse voulait voir un film reposant. Antoinette dans les Cévennes répond favorablement à ce critère.

C’est gentil, c’est mignon, il y a plein de beaux paysages (et des hommes séduisants, mais ça on me l’a soufflé), on se laisse donc emporté par cette aimable comédie.

Mais vous pourrez le voir gratuitement à la télé dans quelque temps, on peut attendre.

Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait : de Emmanuel Mouret, avec Camélia Jordana, Niels Schneider.

C’est un patchwork sentimental adultère, un film de dialogues philosophiques où le réalisateur nous explique en substance que l’amour et le couple sont d’atroces souffrances. Dès la première scène on devine que les deux personnages vont tomber amoureux, elle enceinte de trois mois et lui cousin du futur papa. On n’y croit pas une seconde, pas plus qu’on ne croit à la femme trompée qui s’invente une liaison pour quitter son mari, il ne faudrait tout de même pas que ce pauvre homme culpabilise de tromper sa femme.

J’ai plusieurs fois eu envie de quitter la salle. J’aurais dû.

L’enfant rêvé : de Raphaël Jacoulot, avec Jalil Lespert, Louise Bourgoin, Mélanie Doutey

François et Noémie se battent pour sauver la scierie familiale et effectuent des démarches d’adoption. François a également une relation extra-conjugale avec Patricia, qui lui annonce sa grossesse.

Une comédie dramatique sur le thème du désir de devenir parents, les acteurs sont convaincants et le cadre du Jura s’accorde parfaitement dans cette tragédie familiale où la notion de parentalité est concomitante au thème de la succession.  




dimanche 11 octobre 2020

UN AN À L’AVAN

Quand je pense que je me suis (re)mis au vélo par lassitude des tendinites et des multiples bobos de la course à pied, me voilà avec un bras en écharpe et la clavicule cassée !

Il y a un peu plus d’un an, au Mont-Saint-Michel, je terminais mon treizième et ce que je savais être mon dernier marathon. J’avais déjà acheté un vélo de route, je prévoyais de faire quelques sorties solos et sans dénivelé pour commencer, augmentant peu à peu le kilométrage et la pente.

J’ai rejoint l’AVAN fin août 2019. Dès ma première sortie, il m’est conseillé de rouler avec le groupe A parce que j’en avais « largement le niveau ». J’ai vite déchanté et mon expérience avec le « A » fut un grand moment de solitude dans la montée du Col Saint-Roch même si le groupe m’attendait patiemment au sommet, tout en ayant la courtoisie de ne pas me préciser le temps d’attente.

J’attendrai plusieurs mois avant de retrouver le « A » avec l’Étape du Tour pour objectif en juillet, en me disant que ce n’était « pas pire » qu’un marathon.

Quand on est nouveau venu dans un groupe, il n’est jamais simple de s’intégrer ni même de se souvenir des prénoms (pardon pour ça), surtout si l’on passe d’un groupe à l’autre et qu’une pause printanière s’impose pour tous, c’est pourtant toujours avec beaucoup de plaisir que je retrouve le groupe dominical, découvrant des nouveaux parcours, parfois difficile mais toujours solidaire de celui qui roule en galère.

Je retrouve cependant quelques personnes que j’ai connues par ailleurs. Alain, mon ancien médecin (cela m’était difficile de te tutoyer au début), Claude et Roselyne, que j’ai connu au Cavigal, Jean-Claude, un coureur de 24 heures et 100 kilomètres de « Courir à Peillon » ainsi que des anciens de l’AVAN, Olivier qui se joint à nous parfois et que j’ai connu par le travail à Beaulieu, ou Marie-Claude également assidue à Peillon.

C’est également avec beaucoup de plaisir que j’ai découvert de nouvelles routes. La région est un terrain de jeu magnifique offrant des panoramas montagneux en récompense de l’effort. Les mythiques cols de Vence, de la Bonette ou du Turini ou la piquante montée vers le fort de la Revère. Aujourd’hui dévastées par la tempête, nos vallées reprendront un jour leur aspect paisible qui fait leur charme.

Au début de l’été mon objectif avait changé, à défaut d’Étape du Tour, je projetais la traversée du Massif Central de Clermont-Ferrand à Sète en huit jours avec l’ascension quelques monuments tels le Puy-Mary ou le Mont-Aigoual. Hélas une mauvaise chute au matin du troisième jour va contrarier mon périple et m’empêchera de monter sur un vélo pendant une longue période.

Il faut être patient, mais dès que possible je serais heureux de rejoindre le groupe des bleus et jaunes !

À très bientôt !