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lundi 28 janvier 2013

L'AUTRE DEBAT


Tandis qu’à Paris, les différents points de vue relatifs à l’élargissement des possibilités de se marier foulaient tour à tour le pavé de la capitale, à Montauroux (Var), au cœur de la forêt, les crossmen débattaient chaussures.

C’est qu’à l’occasion des championnats régionaux de cross, les avis sur le port ou non des pointes divisaient le temps d’une journée où pour une fois je n’étais pas d’accord avec mon entraîneur originel et toujours ami (l’actuel entraîneur préférant voir son équipe de football préféré perdre un match).

Ayant couru la première course de la journée, je me suis échauffé sur un terrain encore gelé, et le non-port de pointes était une évidence.

Course à course, foulées après foulées, des centaines de passages de coureurs plus tard, quelques passages de la course étaient devenus particulièrement glissants (une des boucles sera même amputée de quelques mètres sur la dernière course pour raison de sécurité) mais l’ensemble du parcours restera praticable sans pointes.

Et à en croire l’observation que j’ai pu faire une fois redevenu spectateur, est que le débat ne fut pas tranché, les coureurs portant des pointes était à peu près aussi nombreux que ceux n’en portant pas.

un hyèrois qui a regretté de ne pas avoir de pointes ! (photo Claude)


« J’ai géré » ai-je sommairement commenté dans un texto après ma course. Il est vrai qu’on ne peut tout de même pas être toujours en super forme !

A l’arrière d’un petit groupe de 4 coureurs, j’en fus assez vite distancé pour faire l’essentiel de ce cross en solitaire, malgré un concurrent me précédent d’une petite dizaine de mètres que jamais je ne parviendrais à rejoindre. Au contraire, c’est le suivant qui me rattrapait dans le tour final. Dans un sursaut de fierté, j’ai trouvé un peu d’énergie et de force pour accélérer un peu et maintenir ma 13e place si honorifique qu’elle fut.

Après un piquenique conviviale bien qu’un peu frais, ce sont nos cordes vocales que nous mettions à contribution pour encourager les 7 copains qui jouaient et gagnaient leurs qualifications aux inter-régionaux sud-est du 10 février à Mougins !

L’occasion d’une nouvelle journée campagnarde et sportive.

Une course de la mi-journée (photo de moi  - tout arrive)


D'autres articles sur le sujet : Par Stéphane et Julien.


lundi 14 janvier 2013

DÉPARTEMENTAUX DE CROSS



En devenant licencié dans un club, je renouais avec les championnats de cross et se ravivait en moi des souvenirs de grands moments de solitude, quand quelques années auparavant, dans les dernières positions de la course, je me faisais prendre un tour par les meilleurs.

Un jour à Saint Vallier, la dernière course de la journée, dans le dernier tour et dans les dernières positions, les organisateurs commençaient à démonter les installations sur le parcours AVANT mon ultime passage !

Un départ à Vaugrenier où dans les premiers hectomètres je voyais déjà le peloton de coureurs quelques longueurs devant moi, suivi d’un long chemin de croix solitaire.

Dimanche, l’épaisseur des nuages sombres et la froidure hivernale n’avait pas altéré notre motivation conquérante pour s’aligner sur les différentes courses de la journée.

Un abri de fortune pour le club rapidement érigé, et déjà mes cadets partaient s’échauffer pour prendre part à la première course de la journée, qu’ils termineront aux deux premières places de leur catégorie (peu importe le nombre de coureurs pourvu que la qualité soit au rendez-vous).

A peine le temps de recueillir leurs impressions que je dois aller au départ de ma course, celle des « quadras et plus » (qui est une appellation plus distinguée que « Vétérans »), largement dominée par les maillots à damiers de « Courir en Pays de Grasse ».

Le site de l’étang de Fontmerle, s’il ne permettait pas les longs circuits dans les bois, avait l’avantage de se voir en permanence encouragé par les copains placés aux différents endroits du parcours.

Sur le plan des supporters et des encouragements, je dois dire que j’étais particulièrement gâté entre les indications données par Philippe, les conseils de Franck, les plaisanteries d’Emmanuel et Jean-Marc, les applaudissements discrets d’Anaïs, et les « Allez Antoine » de la petite voix fluette de Bettina qui m’obligeait à ne pas la décevoir.

Quelques bosses à défaut de longues côtes, de la boue, des flaques, de la glisse, et des relances permanentes sur les quatre boucles du parcours. Et l’envie de gagner une place, puis une autre, et encore une autre, jusqu’à l’accélération finale, celle qui ne permettra pas au concurrent suivant de revenir, pourtant il est tout prêt, à quelques mètres, je l’entends derrière moi.

En rentrant, il faudra penser à retirer mes chaussures sur le paillasson, avant d’entrer dans l’appartement.

Après la course, c’est le moment de bavarder, de raconter sa course, ses prouesses, mais aussi de trinquer avec David en mangeant un sandwich amoureusement préparé le matin même par Cathy qui, comme la plupart des femmes de coureurs a préféré attendre son héros à domicile.

Les coureurs de l’après-midi n’auront pas la même clémence météo que ceux du matin, et c’est sous des trombes d’eaux que les titres de champions des Alpes-Maritimes seront successivement décernés.

l'armada grassoise (photo AK)


Julien (photo Marc)

Après la course (photo Marc)


samedi 12 janvier 2013

JE VAIS PASSER POUR UN VIEUX CON


Que les lecteurs de ce blog se rassurent, le titre de ce billet n’est ni une prémonition, ni le choix d’une nouvelle ligne éditoriale du blog (car ce n’est pas pour me vanter, mais mon blog a une ligne éditoriale).

« Je vais passer pour un vieux con, et autres petites phrases qui en disent long » est le dernier recueil de Philippe Delerm. Après « La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules », l’auteur passe cette fois en revue les non-dits des expressions toutes faites de notre quotidien, en les analysants, les décortiquant à sa façon, cherchant ce qui se cache à travers l’expression, toujours avec finesse et humour.

Forcément, on retrouve avec le sourire les expressions qui nous ont été servis sur un plateau précisément la semaine dernière.

Vous attendez depuis longtemps ? 


"Je vais passer pour un vieux con et autres petites phrases qui en disent long"
de Philippe Delerm, édition du Seuil, ISBN : 978-2-02-105649-5

dimanche 6 janvier 2013

PROM CLASSIC


Il ne faut jamais renoncer.

C’est un peu la conclusion de cette Prom’ 2013, et vous noterez que, pour faire mon intéressant, j’ai commencé par la conclusion.

Dans un passé assez récent, je disais encore que courir un « dix bornes » n’était plus dans mes objectifs, mes records étaient derrière moi et je m’étais inscrit cette année uniquement pour accompagner mes cadets de fils.

Puis, à Monaco début décembre, ma perf sur un « 10 » vallonné (voir sur ce blog : Cursa de Natale), m’avait amené à revoir mon objectif Prom et d’aller jusqu’à avancer un pronostic de moins de 42 minutes, assorti toutefois de la condition  que « les effluves festives soit convenablement dissipés ».

Et l’objectif a largement été rempli.

Le club de « Courir à Peillon » était très honorablement représenté, avec plus de 20 coureurs en vert et blanc, dont plus de la moitié battent leur record personnel et 2 se qualifient pour les championnats de France !
Avec plus de 7000 partants, les premiers kilomètres ne sont pas les plus simples à gérer, non seulement il faut trouver son rythme, mais encore il faut prendre sa place dans le peloton massif en frottant un peu des coudes et des épaules sans pour autant se transformer en brute épaisse.

Au 3e kilomètre, le peloton est plus étiré, ma vitesse est un peu plus rapide que prévu mais je « sens » que je peux tenir.

A la mi-course, si l’objectif de 42 minutes semble assuré, un autre se profile désormais : un vieux record personnel poussiéreux datant de plus de 5 ans à Grasse.

Alors les derniers kilomètres sont difficiles, il faut relancer sans cesse, les jambes font mal, les photos montreront un visage grimaçant, cela va se jouer à quelques secondes, trois petites secondes seulement qui me permettent d’établir mon nouveau record sur dix kilomètres à quarante-cinq ans moins deux jours et le sourire laisse place à la grimace une fois la ligne passée.

Côté cadets, Emmanuel s’enorgueillit de finir à quatre minutes du « vieux », Jean-Marc est plus mitigé sur sa course. Vous pouvez faire mieux mes enfants, écoutez ce conseil du « vieux » : Il ne faut jamais renoncer.

Michèle, (photo Nicolas)

mercredi 2 janvier 2013

DECRASSAGE DU REVEILLON


Pour la 3e année consécutive, Anne-Marie et Thierry KERHORNOU organisaient un « petit » décrassage le 1er janvier le long de la côte des Alpes Maritimes, entre Théoule-sur-Mer et Menton (85 kilomètres).

L’an 1 de ce décrassage, nous n’étions qu’une petite poignée de coureurs à accompagner Thierry sur quelques kilomètres (seuls un ou deux coureurs font la totalité du parcours), mais chaque année l'ami Titi est entouré par des coureurs toujours plus nombreux.

Cette année, comme l’an dernier, la course sans classement, parrainée par Ingrid LOPERGOLO, double championne de France de marathon de sa catégorie, était organisée au profit de Marley et Paloma deux petites filles souffrant d’aplasie médullaire idiopathique pour l’une et de neurofibromatose pour l’autre (toutes les explications sur le site Datcharun).

L’aplasie médullaire dont souffre Marley, nécessite des transfusions régulières de sang et de plaquettes. Ainsi, la petite heure tous les deux mois que l’on consacre à un don du sang est juste vitale pour cette petit fille ! (A Nice, c’est à TNL que cela se passe, sinon l’adresse du centre le plus proche de chez vous sur le site de l'EFS), ça ne fait même pas mal et les équipes sont adorables.

Si le temps n’a pas été avec nous, le plaisir de se retrouver entre coureurs, l’humeur joyeuse diffusée par les un(e)s et les autres, et le sourire heureux de Paloma, a suffi à nous réchauffer.

Evacuer les excès de table du réveillon en courant est excellent pour la ligne, si certaines voix étaient un peu caverneuses au matin, certains regards un peu fermés dans un premier temps, les effluves se sont vite dissipés. 

Au Cap d'Antibes



A Villefranche sur Mer