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mercredi 22 décembre 2021

CE QUE JE SAIS D’ELLE

Une femme a disparu. Nul ne sait si elle a fui, a eu un accident ou été enlevée.  Les interrogatoires de l’enquêteur se succèdent révélant ainsi la part de mystère de cette femme sans histoire.

Selon ce qu’on sait d’elle, on la trouve mystérieuse, souriante, arrogante, aimante, perturbée, cool, princesse, chouchoute. Peu à peu la personnalité se dessine, on devine une lointaine blessure.

Chacun la connait sous un angle et se fait un avis général, l’histoire est sans doute plus compliquée.

Le style est troublant, chaque chapitre est le point de vue d’une personne ayant connu la disparue, écrit à la première personne.

Une magnifique fable sur les préjugés et les aprioris.



Ce que je sais d'elle
de Béatrice HAMMER
les éditions d'Avallon
ISBN 978-2-491-99630-7

dimanche 19 décembre 2021

DÉNONCER SANS BALANCER

 

Hier, sur le réseau social de l’oiseau bleu je publiai la photo d’un véhicule stationné au bout d’une piste cyclable et empiétant largement sur un passage piéton avec le hashtag GCUM, signifiant « Garé comme une merde ».

Il a fallu très peu de temps à la Ville de Nice pour réagir d’un lapidaire « Nous vous invitons à contacter la Police Municipale pour vos signalements ».

Tel n’était pas mon but, j’avais d’ailleurs pris soin de publier la photo plus d’une heure après l’avoir prise en masquant la plaque minéralogique et ma réponse fut : « Je ne souhaite que montrer la réalité, pas balancer les infractions. Que la Ville de Nice prenne conscience du quotidien, que la Police Municipale fasse ce qu’elle a à faire ».

Si en effet le stationnement gênant, fut-il éphémère ce qui était probablement le cas, comme celui que je dénonçais est une réalité quotidienne, et que dire des arrêts en double file qui eux sont dangereux pour les cyclistes devant alors se déporter sur la gauche de la voie, la vraie question est de savoir pourquoi des automobilistes se garent ainsi.

Et la réponse est assez simple, Nice manque autant d’arrêt-minute pour les voitures que de voies cyclables sécurisées, et ce n’est pas en montant les uns contre les autres que la Ville va régler le problème.



vendredi 10 décembre 2021

LA TRESSE

Smita est une intouchable indienne qui rêve d’un autre destin pour sa fille.

Giulia, en Sicile, travaille dans l’entreprise familiale et découvre que l’entreprise est au bord de la faillite.

Sarah, au Canada est une brillante avocat dont la brillante carrière est mise à mal par la maladie.

Ces trois femmes de culture et d’origines que tout oppose ont en commun la force de mener chacune un combat pour échapper à leur destin, en s’échappant de son milieu social pour l’une, et tentant de s’y maintenir pour les autres.

La tresse s’entremêle au fil des pages et des luttes de Smita, Giulia et Sarah.

Lorsque à la fin d’un roman on a une larme d’émotion, c’est que c’était un bon roman.

« La tresse », on peut même dire que ça décoiffe !




lundi 6 décembre 2021

DANS LES SALLES AVEC UN GRAND ÉCRAN (9)

 

Pour une fois, je vous parle de films qui sont toujours à l’affiche !


LES CHOSES HUMAINES : De Yvan Attal, avec Ben Attal, Suzanne Jouannet Pierre Arditi, Charlotte Gainsbourg, Matthieu Kassovtiz

Alexandre passe quelques jours en France dans sa famille. A l’occasion d’une soirée il a un rapport sexuel avec Mila la fille du compagnon de sa mère. Le lendemain, la jeune fille porte plainte pour viol.

Ce film pose la question du consentement et des différences de cultures sociale, religieuse et générationnelle.  Tout l’intérêt du film est qu’il ne prend pas position pour la victime ou l’accusé mais s’attarde sur l’interprétation que l’un et l’autre se font de ce rapport sexuel.

Le rôle des parents dans le film est très important et Pierre Arditi est particulièrement magnifique dans ce rôle d’animateur de télévision odieux, prétentieux, dominateur et arrogant.

Dommage que la partie du film concernant le procès soit un peu longue.

 

MADRES PARADELAS : De Pedro Almodovar, avec Penelope Cruz, Milena Smit, Israel Elejalde, Rossy de Palma.

Janis et Ana donnent naissances chacune à une fille en même temps dans la même maternité, mais très vite Janis s’aperçoit après un test ADN qu’elle n’est pas la mère de sa fille. Que faire alors ?

Janis est également à la recherche de moyens pour faire exhumer la fosse dans laquelle a été enterré son arrière-grand-père exécuté par les franquistes.

 Almodovar aborde le thème de l’identité à la façon d’Almodovar. Un brin provocant, de toutes façons hors des sentiers battus.




dimanche 5 décembre 2021

DIX ANNÉES

 

C’était le 4 décembre 2011, à l’occasion d’un salon du livre où je n’étais encore que visiteur. Je cherchais quelques ouvrages qui pourraient être l’occasion de cadeaux pour les fêtes de fin d’années.

Les bras chargés, j’ai ensuite cherché un livre pour moi, parce qu’il n’y a pas de raison de ne pas se faire plaisir. C’est un livre de poésie qui a retenu mon attention, j’ignorais encore que cette rencontre avec l’auteure allait devenir plus tard une grande histoire d’amitié.

Nous nous sommes revus quelques mois après dans un autre salon, je lui ai parlé de mon projet de publier mes textes, elle m’a conseillé d’autant plus facilement qu’elle était éditrice.

Pourtant elle n’a pas publié mon premier livre. Je m’étais laissé miroiter monts et merveilles par un éditeur qui déposera le bilan sans me reverser le moindre kopek de droit d’auteur, mais nous avons régulièrement covoituré pour des salons et des dédicaces.

Petit à petit, nous avons tissé la toile de notre amitié.

Quand l’un de nous flanche, l’autre le réconforte,

Quand l’un de nous est heureux, l’autre s’en réjouis,

Les drames, les bonheurs, les douleurs, les joies, les pleurs, les rires, tous les instants sont partagés. Et il y en a eu des moments importants dans nos vies ces dernières années !

Si parfois nous sommes en désaccord, jamais nous n’avons été en froid, parce que c’est une amie immense, une femme sensible et tendre, brillante sans être prétentieuse de son savoir.

Aujourd’hui elle est amoureuse et voir son bonheur fait le mien. Je l’aime aussi, différemment.

Elle est discrète, alors plutôt qu’une photo de nous deux, je me contenterai d’illustrer ces quelques mots d’amitié par un immense cœur.