BIENVENUE SUR MON BLOG

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samedi 30 juillet 2016

LA PROM'

Le lieu meurtri lentement revit
Malgré l’ignoble tragédie
Ici et là quelques marchands
Des rires d’enfants insouciants

Bien sûr les fleurs sont là
En mémoire des vies brisées
Mais les passants sont à deux pas
Avec quelques joggeurs pressés

J’entends jouer les musiciens
Le public se met à danser
Les vieilles dames promènent leurs chiens
Sur les chaises bleues on reste bavarder

Je vois un couple s’embrasser
Ils viennent de se rencontrer
Soyez le phénix de la tuerie

Je vous le souhaite pour toute la vie




dimanche 24 juillet 2016

QUE SERAIS-JE SANS TOI ?

Un petit peu d'amour ne nous fera pas de mal en ce dimanche.

Cette chanson composée par Jean FERRAT en 1964, est extrait d'un poème de Louis ARAGON, "prose du bonheur et d'Elsa", paru en 1956, dans le recueil "Le roman inachevé"  

mardi 19 juillet 2016

DE RECAUSER DE FROOME

L’histoire s’est déroulée le 14 juillet, dans le Mont Ventoux. Sur un réseau social, le débat a suivi mais la tragédie niçoise a mis une évidente parenthèse à la discussion.

Mais comme il faut continuer de vivre et polémiquer sur des broutilles fait partie de la vie, je reprends le sujet.

Sur le Tour de France, ce 14 juillet, les (télé)spectateurs ont vu cette scène incroyable du maillot jaune Christopher FROOME, courir sans son vélo !

Les explications sont apparues dans le désordre et le puzzle reconstitué petit à petit.

Cela commence en réalité la veille. En raison du fort mistral, les organisateurs ont du raccourcir l’étape de six kilomètres, cela impliquant que la même foule de spectateurs s’est posté sur les routes sur une distante moindre, ce qui est important pour la suite.

Une moto (je ne sais si elle est de l’organisation, de la presse de dépannage ou de ravitaillement) a été gênée par le public et a dû s’arrêter brusquement.

Trois coureurs, dont le maillot jaune Chris FROOME, ont percutés cette moto, puis une autre moto s’est ajoutée à la collision. Si les trois ont pu repartir, le vélo de FROOME était devenu inutilisable par la deuxième moto qui a roulé dessus, d’où cette scène incroyable du maillot jaune sans vélo.

Il perd évidemment un temps énorme avant d’être dépanné une première fois par un véhicule de dépannage neutre mais avec un vélo qui n’était pas à sa taille, puis une seconde fois par un vélo fourni par la voiture de son équipe, donc prévu pour lui.

A l’arrivée, il a perdu le maillot jaune mais le jury des commissaires considère le fait de course et prend les écarts au moment de l’incident, pas sur la ligne d’arrivée.

De cette décision nait la polémique, fallait-il reclasser Chris FROOME et donc lui laisser le maillot jaune ?

Certains considèrent qu’une chute est un fait de course (hélas fréquent) et qu’un coureur pris dans une chute n’a pas à être reconsidéré dans le classement, le jury aurait ainsi favorisé FROOME.

D’autres soulignent que le règlement prévoit qu’un coureur empêché d’avancé par un évènement quelconque est reclassé ou son avance au moment du dit fait est pris en compte.

Les deux arguments s’entendent, mais l’un considère la cause (la collision avec une moto), l’autre le fait (une moto arrêtée du fait de spectateurs trop nombreux).

Ainsi les chutes parfois spectaculaires provoquées par des véhicules suiveurs, des spectateurs imprudents ou éventuellement d’autres coureurs sont des faits de courses que le règlement ne prévoit pas de reconsidérer, en revanche, des obstacles empêchant le déroulement de la course, tels que la scène du Mont Ventoux ou un passage à niveau fermé devant des échappés sont d’autres faits de courses. (Le cas des passages à niveau est récurent, le peloton est alors arrêté pour la même durée que les coureurs de tête).

La question n’est donc pas « Fallait-il reclasser FROOME et consorts ? » mais, « le règlement est-il équitable ? ».



lundi 18 juillet 2016

L’ÉCŒUREMENT

Une nouvelle fois, l’horreur a frappé faisant plus de quatre-vingt morts et des centaines de blessés en quelques minutes à Nice après le feu d’artifice.

Je n’ai pas pour usage de commenter ces drames sur ce blog, en principe je me limite à quelques photos ou dessins afin de rendre hommage aux victimes et marqué ainsi ma désolation face à ces tragédies.

Cette fois pourtant, je dérogerais à mon habitude. La tuerie a eu lieu près de chez moi, dans un lieu familier que ma compagne venait de quitter, j’ai été particulièrement choqué par la suite du drame.

En premier lieu, les élus niçois, premier adjoint en tête, forts mal nommés « Républicains », ne respectant pas le temps du deuil pour polémiquer de la façon la plus populiste qui soit. L’omni absent Maire de Nice officiel n’a pas cru devoir rendre le moindre hommage, c’est dire son mépris pour Nice et les niçois, quand à l’ancien Président de la République qui n’a plus de fonction, que faisait-il à Nice le lendemain de l’attentat si ce n’est sa campagne électorale.

L'hommage officiel de ce lundi a été tout autant désastreuse, hué un premier ministre au cours d’un hommage officiel est indigne, le public qui a fait cela ne respecte pas les victimes. Je peux concevoir le désaccord et la polémique (je vous renvoie sur ce point à mon prochain article, à paraitre demain sur un sujet plus léger), mais il y a des lieux et des moments pour ça.

Le lendemain soir (vendredi 15), alors que je m’étais rendu sur place, un calme régnait là où habituellement la vie domine. Mais la présence de journalistes, de caméras, m’a semblé décalée et gênante. J’ai ressenti le même malaise en passant à plusieurs reprises samedi devant l’Hôpital Pasteur où de nombreux journalistes étaient à l’affut de la prochaine information sur une victime.

Nice-Matin a cru bon de faire sa une indécente du vendredi avec des corps de victimes, France 2 a interviewé un homme agenouillé devant le corps de sa femme décédée. Où s’arrête l’information, où commence le voyeurisme ?


                                                                              



jeudi 14 juillet 2016

LES PIÈGES DE FROOME

Cette année sur le Tour de France, nombre d’observateurs voyait le britannique Chris FROOME remporter un troisième succès rejoignant ainsi le cercle des triples vainqueurs de la Grande Boucle où figurent déjà le belge Philippe THYS (1913-1914-1920), Louison BOBET (1953-1954-1955) seul triple-vainqueur-consécutif et l’américain Greg LEMOND (1986-1989-1990) avec le plus petit écart sur le deuxième, Laurent FIGNON, huit secondes seulement concédés dans le contre la montre final sur les Champs-Elysées.

Pour la petite histoire, FROOME est depuis l’an passé le deuxième coureur à avoir remporté le classement final et celui du meilleur grimpeur après Eddy MERCKX qui a réalisé ce doublé à deux reprises. Bernard HINAULT avait remporté ces deux classements, mais pas les mêmes années. 

Chacun s’attendait donc à une domination écrasante du britannique dans les Pyrénées, en sortir avec plusieurs minutes d’avance et asseoir ensuite sa suprématie dans les Alpes.
Bien que nous ne soyons encore qu’à la moitié du Tour (étape Montpelier-Mont Ventoux aujourd’hui) le scénario est tout autre. Si le favori porte bien le maillot jaune, il n’a que vingt-huit secondes sur son dauphin au classement, un autre britannique, le jeune Adam Yates, vingt-quatre ans à peine, et cinq autres coureurs suivent en moins d’une minute (Martin, Quintana, Mollema, Bardet, Henao).

Alors pourquoi n’attaquent-ils pas ? Si Froome n’a pas la domination attendue, peut-être n’est-il pas si fort que cela et les autres concurrents devraient sans cesse tenter d’accélérer pour enfin le distancer, à l’usure ! Mais les tentatives sont insuffisantes, pire encore, le colombien Quintana passe ses journées dans la roue de Froome. À suivre inlassablement le premier, il ne pourra faire mieux que deuxième.

Pendant la saison de cross-country, je suggère à mes coureurs d’accélérer au moment où les concurrents s’y attendent le moins. Ce n’est pas le même sport, mais je suis satisfait de voir que Froome suit mes conseils (bon, là je me vante un peu, mais seulement parce que Froome ne parle pas français et moi très mal l’anglais).

Ainsi Froome a creusé l’écart là où on ne l’attendait pas. Au sommet du Col de Peyresourde, à l’instant précis où la pente s’inversait, quand ses concurrents étaient occupés à se ravitailler où refermer leur maillot, l’accélération a surpris tous les adversaires qui, le temps de réagir, avaient déjà dix secondes de retard. Quinze kilomètres plus loin après une descente manifestement préparée de longue date, le favori gagnait l’étape seul et prenait le maillot jaune.

Hier encore, à dix kilomètres de l’arrivée à Montpellier dans une étape marquée par les rafales de vent, accompagné du maillot vert Peter Sagan et chacun d’un équipier, son accélération a été inattendue, cela faisait des années, peut-être des décennies, qu’un grimpeur, qui plus est favori, attaquait en plaine !

L’étape n’a pas échappé à Sagan, mais Froome prend encore six secondes d’avances augmentées de six secondes de bonification et probablement l’ascendant psychologique sur tous ses rivaux.

Chris FROOME a été le plus malin, et quoiqu’en disent les détracteurs du sport, ce n’est pas une question de produit chimique.

L'accélération au Col de Peyresourde

Sagan et Froome à Montpellier (photo AFP)


dimanche 10 juillet 2016

LES PASSANTES (Georges Brassens)

Pour ce dimanche, un hommage à celles qu'on aiment pendant quelques instants secrets.

Le poème est d'Antoine POL (1888-1971) paru en 1918 dans le recueil "Émotions Poétiques". Brassens découvre ce texte par hasard dans un marché aux puces et tente de rencontrer l'auteur, hélas, il est décédé quelques mois plus tôt.

La version chanson paraît l'année suivante dans l'album "Fernande"

Plus tard, beaucoup plus tard, votre dévoué blogueur, fera référence à cette chanson dans la nouvelle "Le secret de l'homme du pont", parue dans le recueil "Entre fuite et espoir"

mardi 5 juillet 2016

LES FOULÉES BIOTOISES 2016

Ce dimanche soir, la course nocturne de la cité des verriers s’annonçait plus comme une ballade qu’une véritable compétition et ce n’est pas uniquement les longues semaines d’arrêt liées à quelques bobos qui  m’ont poussés à la dilettante mais à cause d’un week-end plus festif que sportif au point d’avoir prudemment pris un jour congé le lundi !

Ainsi, ce n’est pas dans un état de fraîcheur optimal que j’ai pris le départ de la course, partant en queue de peloton en accompagnant l’amie Véronique sur les sept kilomètres sept-cents du parcours en suivant son rythme, certes modeste mais valeureux et en constante progression depuis son arrivée dans le club de Courir à Peillon, ce qui suffit à combler ses entraîneurs.

Véronique devait marcher dans les côtes qui sont encore pour elles des obstacles difficiles en général et notoirement pentus dans l’épreuve du jour en particulier, tandis que j’accélérais au contraire avant de l’attendre au sommet de chaque montée. Cependant, les verres de Côtes de Provence et coupes de Champagne des vingt-quatre heures précédentes m’ont vite fait renoncer à ce petit jeu et dès la deuxième bosse je choisissais de me contenir à mon rôle d’accompagnateur.

Les difficultés valaient le détour et la récompense se trouvaient dans la traversée du village de Biot, aux ruelles étroites et fleuries.

Forte de mes encouragements et poussée par sa volonté tant que par sa ténacité, Véronique s’est accrochée tant bien que mal pour boucler le difficile parcours en moins d’une heure comme je le lui promettais.

Huit athlètes du club avaient fait le déplacement –Chantal, Greg, Franck, Jean-Claude, Sébastien et Philippe était avec nous-, ainsi que mon acolyte co-entraîneur en spectateur avec sa fille aînée. Cette forte représentation de Peillon fut saluée par un bénévole nous encourageant en remerciant le club d’être venu nombreux.

Puis, actualité footbalistique oblige, nous renoncions à la paëlla party organisée, pour finir la soirée conviviale chez David où les jeux de cartes ont occupés l’après-match jusqu’à une heure avancée.

Véronique, souriante en descente !

Jean-Claude

Grég




lundi 4 juillet 2016

VIVE LE SPORT !

Après Lyon et Roquebrune sur Argens et avant Roanne, j’étais ce samedi dans une mairie à l’occasion d’un mariage pour la troisième fois cette année.

Celui-ci avait une saveur particulière en cela qu’il s’agissait d’un couple d’amis de longue date, Marie-Christine et Laurent, que j’ai connus l’un et l’autre sur le stade de Valbonne.  

C’est à la Mairie de Cannes qu’avait lieu la cérémonie où le Maire, ami du couple et marathonien lui-même, n’a pas manqué d’humour et d’originalité.

Puis, la fête eut lieu sur Mouans-Sartoux dans un parc verdoyant et ce fût l’occasion de revoir avec beaucoup de plaisir nombre d’amis de course à pied que je n’avais pas croisé depuis plusieurs années pour certains mais aussi de rencontres parfois inattendues.

Le lendemain, les conversations se prolongèrent chez les tourtereaux avant que je rejoigne Biot en fin d’après-midi pour une compétition à laquelle je n’affichais pas la moindre ambition de performance, et pour cause !


Deux jours d’émotions, de retrouvailles, de fêtes et accessoirement de sport, que demander de mieux ?