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samedi 29 mars 2014

T'AIMER

à Cathy

T’aimer pour ton regard quand je rentre
T’aimer pour ta main dans la mienne
T’aimer pour ton sourire devant mes fleurs
T’aimer pour tes yeux bleus comme les cieux

T’aimer pour chaque matin à tes côtés
T’aimer pour un baiser sur ta bouche
T’aimer jusqu’à la fin de nos vies

T’aimer aussi pour tes faiblesses
T’aimer pour tout ce que tu m’apportes
T’aimer pour avoir chassé mes démons

T’aimer, t’aimer, t’aimer encore

T’aimer, t’aimer, tout simplement




dimanche 16 mars 2014

MONACO-RUN

Il existe certaines courses dont on ne prend le départ que pour le plaisir de regarder le paysage ! Celle dont le départ est donné à Vintimille et l’arrivée jugée 23,8 km plus loin en Principauté de Monaco a en plus la particularité de traverser trois états.

Ainsi, Marathon jusqu’en 2009, semi en 2010 et transfrontalière depuis, la course Vintimille-Monaco offre ces deux particularités.

Ce n’est pas une balade ordinaire le long de la grande bleue, les organisateurs ayant choisis de corser l’affaire en proposant deux ou trois côtes au menu afin de le rendre moins fade. La première d’entre elle ouvre le bal dès le premier kilomètre et les coureurs qui ont négligés leur échauffement en seront pour leur frais.

Le peloton ensuite poursuit sa route jusqu’à Menton, passe le poste-frontière toujours existant et quitte la ville des citrons pour l’ascension, après la mi-course, vers Roquebrune-Cap-Martin avant de rejoindre la Principauté.

Avec ce parcours atypique, j’ignore encore pourquoi mon ami Claudio qualifie cette course de « bizarre sur le papier » !

Pour l’avoir déjà couru l’année précédente je savais devoir conserver des forces pour les quelques difficultés du parcours, la presque chaleur de mars ne devait pas être négligée non plus.

J’étais venu ce dimanche pour savoir où j’en étais quatre semaines avant le semi-marathon de Hyères et pour me faire plaisir. La mission et doublement remplie, non seulement je me rassure sur ma condition après mes bobos répétés et mes sempiternelles reprises, mais encore je cours avec jubilation ce parcours Italiano-franco-monégasque. Ma petite défaillance à partir du vingt-et-unième kilomètre n’étant qu’une conséquence de ma première sortie longue.

Quand à Gregory, co-équipier peillonais et chauffeur d’un jour, il termine sa course quelques minutes devant moi avec la même difficulté dans les rues de Monaco.

Grégory dans les derniers hectomètres (photo Claude)

En regardant les résultats je termine 273e en 1 h 55'53''. Sortons la calculette : je passe le semi 247e en 1 h 41'24" (soit 4'48" au km), donc je perds 26 places sur les 2,7 derniers km que je cours en 14'29" (soit 5'21" au km) ! Quand je vous dis que j'ai craqué sur la fin

samedi 15 mars 2014

UN PEU DÉRISOIRE

C’est un événement qui se prépare. La course revient chaque année à la même époque, j’observe le parcours à la loupe et choisis minutieusement l’endroit où je me posterai.

Lors des deux éditions précédentes, l’arrivée de Paris-Nice a été jugée au sommet du Col d’Eze après une course contre-la-montre. Le choix était alors simple et il suffisait de monter à pied par un sentier et se placer là où les spectateurs venus en voiture n’ont pas accès.

Sur une étape en ligne l’affaire est plus compliquée. Je choisis de préférence un col, s’il en est un que j’ai déjà grimpé moi-même lors d’une course pédestre c’est encore mieux je me sens ainsi un peu des leurs. Mais il ne faut pas non plus être au sommet du col car le public est trop nombreux, sans oublier de tenir compte des impératifs d’organisation familiale.

Selon qui m’accompagne, j’emporte avec moi un jeu de tarot ou un bouquin (ma bien-aimée ne joue pas aux cartes). L’attente est parfois longue.

Lentement, la route s’anime. Les premières motos de la gendarmerie ouvrent le parcours, la route est alors fermée par leurs collègues de factions, certains automobilistes qui n’avaient pas prévu cela rouspètent un peu. Une première voiture de direction de course passe en trombe, suivie quelques minutes plus tard par la voiture d’un magazine de cyclisme annonçant les échappées et les écarts.

Le passage des coureurs est pour bientôt. Le livre ou le jeu de tarot est alors rangé, les motos de presse continuent de signifier l’imminence de la course que confirme rapidement l’hélicoptère de la télévision.

Les huit coureurs échappés passent enfin et nous les encourageons sans connaître leurs noms. L’un d’entre eux fait signe à la voiture suiveuse de son équipe qui le rejoint, un mécanicien surgit une roue à la main et remplace en moins d’une minute la roue crevée du coureur qui repart en danseuse. Je saurai plus tard que le garçon a capitalisé d’ores et déjà suffisamment de points pour endosser le maillot de meilleur grimpeur à l’étape.

Le peloton passe moins de trois minutes plus tard. Une longue file d’une centaine d’hommes dont je reconnais furtivement quelques maillots, le jaune, l’actuel meilleur grimpeur, le champion du monde.

La longue file des voitures d’équipes bariolées aux couleurs des sponsors défile à la suite dans un immense patchwork, orné de vélos et roues de remplacements. Au milieu de cette cohorte automobile, un cycliste retardé par une crevaison tente de réintégrer le peloton.


Puis la voiture balai ferme le bal, le spectacle furtif n’aura duré qu’une dizaine de minutes.


photo : letour.fr - ASO

jeudi 6 mars 2014

CERTAINES N’AVAIENT JAMAIS VU LA MER

Au début du XXe siècle, de jeunes migrantes japonaises arrivent en Californie pour se marier en ne connaissant de leur futurs époux qu’une photo, parfois une lettre.

Elles rêvent de cet avenir incertain dont elles déchanteront vite.

L’auteur décrit le périple de ces femmes dans un émouvant récit, sans héroïsme, presque fataliste, de leur traversée en bateau jusqu’aux suspicions d’espionnage militaire à l’époque de Pearl Harbor.

« Certaines n’avaient jamais vu la mer » est le deuxième roman de Julie Otsuka


Certaines n'avaient jamais vu la mer, Julie Otsuka, 
ISBN : 978-2-264-06053-2

mardi 4 mars 2014

RENDEZ-VOUS, MANDELIEU

Le samedi 8 mars, je dédicacerais mon livre au magasin Cultura de Mandelieu La Napoule, Avenue du Maréchal Lyautey, de 14 heures à 18 heures.


Venez nombreux !