BIENVENUE SUR MON BLOG

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dimanche 26 janvier 2014

UN DERNIER POUR LA FORME

Ce troisième cross de la saison sur le grand pré de Levens marquait pour moi la fin de la saison des cross.

Depuis le précédent il y a deux semaines, le soleil radieux de la Côte d’Azur s’étant fait rare, s’est toujours sur un terrain détrempé que les crossmen ont disputé ce dimanche les championnats régionaux de cross et ce n’est pas les modifications substantielles du parcours qui changèrent grand-chose. (1)

Un « cross pour tous » ouvrait traditionnellement la journée, c’est-à-dire ouvert aux coureurs non-licenciés ou licenciés « athlé-running » (par différence des licenciés « compétitions » qui disputaient les championnats et par nature peuvent se qualifier pour les championnats de France).

Ainsi étions-nous 42 participants, dont trois peillonnais, à nous élancer sur les sept kilomètres du parcours (1 boucle verte, 2 boucles rouges.) et cette fois je n'avais pas oublié les pointes dans la voiture !

Eole s’était invité, et les relances s’en trouvaient plus difficiles après les virages lorsque nous luttions avec le vent de face.

Dès le départ un groupe de onze prenaient les devants, et je trouvais un allié varois pour maintenir un rythme soutenu en douze et treizième position que nous alternons régulièrement. Son accélération sera légère au début du dernier tour mais je serais pourtant incapable de suivre, pire encore, je suis rejoint par un coureur grassois qui maintiendra un rythme trop rapide pour penser maintenir sa cadence.

Son avance réduira pourtant dans les derniers hectomètres me permettant d’entrevoir une lueur d’espoir mais le grassois, sentant mon retour, trouvera la force de maintenir son avance.

Quand à David, qui m'avait devancé de deux secondes il y a quinze jours, termine aujourd'hui à une place plus logique : derrière moi !

Après l’effort, soleil et ciel bleu permettaient de poursuivre agréablement la journée autour d’un pique-nique et, naturellement, de quelques verres de vin !

Ainsi vont les cross.

Le départ du cross pour tous (photo Philippe Z.)


(1) la décision de modifier le parcours était prise lundi après les intempéries du week-end dernier rendant impraticable une partie du tracé.


PS : Pour les amateurs du genre, l'Athlétic Vallerois organise le dimanche 2 mars le 1er cross de Saint Vallier (je ne pourrais pas y être), toutes les informations sur ce lien

dimanche 19 janvier 2014

JE N’ÉTAIS PAS SEUL

Le Parc départemental de Vaugrenier était ce dimanche matin déserté par les jeux de ballons, les irréductibles de la course à pied avaient cependant bravés les intempéries pour un entraînement sur les sentiers du Parc.

En premier lieu, il convenait de repérer les allées praticables. L’étang avait débordé par endroit et cette augmentation provisoire de surface permettait aux canards d’explorer les pistes cyclables et le parcours de santé !

Pour accéder au bois de la deuxième partie du parc, je devais contourner le site par la voie bitumée, les ponts piétons étant devenus infranchissables.

C’est sur ce terrain de jeu, un peu boueux il est vrai, que je suivais scrupuleusement mon plan d’entraînement, sur un chemin vallonné à souhait. Une séance de fartlek(1) idéal entre deux cross qui me permettra de repositionner le classement dans un sens plus réaliste dimanche prochain, David étant toujours persuadé de m’avoir devancé la semaine dernière (voir mon billet précédent « Il faut partir à point »).

La pluie se faisant plus intense après une heure d’entraînement, j’abandonnais l’idée de revenir prendre une photo des canards nageant autour des barres de flexions du parcours de santé, image qui me semblait pourtant cocasse et qui, pensais-je, aurait joyeusement illustré ce billet.

Malgré la pluie je n’étais pas seul à Vaugrenier, les coureurs étaient nombreux à courir, et les canards à nager !



inondation à Villeneuve Loubet (archive BFM - 2011)


(1) Le fartlek, d’origine suédoise, (littéralement : jeu de vitesse) est un entraînement en nature sur terrain varié alternant des phases de course intensives et récupérations de durées différentes. Il est le système précurseur dans les années 60 de l’entraînement fractionné. 


Ajouté à 20 h. 50 : Bien évidemment, mon récit anecdotique est sans commune mesure avec les intempéries des Alpes-Maritimes et du Var aux conséquences autrement plus graves.

dimanche 12 janvier 2014

IL FAUT PARTIR À POINT

David, le rendez-vous pour le co-voiturage était à 8 heures 30, pas 8 heures 40 ! Oui, je sais que c’est moi qui suis arrivé en retard mais je suis l’auteur de ce blog alors j’écris ce que je veux.

Bla bla bla…., météo…, bla bla bla…, sport…, bla bla bla…., élections municipales…., bla bla bla…., quenelles au brochet c’est quand même meilleur…, bla bla bla…., contrepèterie…., bla bla bla…,

Mais on n’est pas sur la route de Levens là !

Demi-tour…

Bla bla bla…, sport…, bla bla bla…, Julie comment déjà ?… bla bla bla…, jeu de mots scabreux (mais pas trop fort il y a les enfants derrière).

Arrêtes-toi ma fille est malade, la route est sinueuse par ici.

Ainsi sommes-nous arrivés tardivement à Levens pour les championnats départementaux de cross, une demi-heure avant le départ de la course, pas inscrits, pas échauffés, en faisant vite c’est possible mais l’échauffement sera bref.

Tiens salut, bonne année, merci, toi aussi, et bon anniversaire aussi c’était mercredi. Oups, mais ce coup de pistolet c’était le départ !

Il a beaucoup plu ces derniers jours, par endroit le grand pré de Levens est particulièrement spongieux et glissant, en novembre, à l’occasion d’un cross au même endroit j’avais apprécié les relances du parcours, ses bosses, ses talus, ses virages, mais le terrain était sec.

« J’aurais dû mettre les chaussures à pointes » est la réflexion que je me faisais avant de réaliser que les dites chaussures étaient dans le coffre de ma voiture avec une autre paire de chaussures, celle équipée de semelles appropriées pour courir, contrairement à celle que j’ai dans les pieds une ancienne paire usée, déclassée, devenue lisse en dessous, et dont l’usage n’est plus du tout sportif !

Une boucle verte, deux boucles rouges. Greg est en forme il me devance de quelques hectomètres. Je n’entends pas ce qu’il me dit quand nous nous croisons. Un virage à 180° sur un sol détrempé avec des semelles inadaptées est la recette idéale pour se retrouver étalé de tout son long dans la boue du parcours. Je me relève aussitôt et repars quand un concurrent me lance « on t’avait dit que ça glissait ». C’était donc cela que m’avait dit Greg !

La chute ayant eu lieu devant les filles et la femme de David -qui ne manquera pas d’ironiser sur la situation- je ferais croire à une chute volontaire pour amuser les enfants. Personne ne m’a cru.

Un peu démotivé par cette chute et ce cumul d’infortune j’ai un peu de mal à relancer. J’attends David pour finir la course avec lui.

Royal, bon prince, agissant avec déférence envers mon entraîneur, par amitié, David fini la course deux secondes avant moi (mais ne lui dites surtout pas que je l’ai laissé passer devant il est persuadé de sa grande performance) !

Puis nous déjeunerons à la buvette, regarderons quelques belles courses de cross dont celle de Bettina et Chantal, avant de repartir en début d’après-midi…  après avoir désembourbé la voiture !

Greg après la course (photo Claude)



Nota pour l’organisation : 10 € la course de 7,150 km (soit 1,40 € du kilomètre) c’est un peu cher pour un cross  d’autant qu’il n’y a même pas eu un ravitaillement d’après-course, fut-il sommaire.




samedi 11 janvier 2014

SCÈNE ORDINAIRE DE BÊTISE ET DE MÉPRIS

Ce samedi matin, à la caisse d’un supermarché, il est encore assez tôt et ce n’est pas encore la foule écrasante des fins de semaines.

 J’attends patiemment mon tour quand une femme se présente dans la file d’attente, elle doit avoir une cinquantaine d’années, peut être un plus et porte le voile. Elle n’a pas beaucoup d’achats, juste le contenu d’un de ces paniers en plastique et à roulettes mis à la disposition de la clientèle à l’entrée du magasin. Après un rapide récapitulatif de ses achats elle s’aperçoit qu’elle a oublié un article qu’elle va aussitôt chercher en rayon.

Je dépose mes articles sur le tapis roulant tandis qu’un homme arrive, avec si peu d’achat qu’il n’a ni panier ni chariot, juste avant que la femme ne revienne. L’homme passe aussitôt après moi.

La femme l’interpelle et lui fait observer qu’elle était là avant lui, l’homme réfute cette idée mais la femme insiste et l’homme argumente qu’il y avait bien un panier par terre mais que la femme est arrivé après.

Je fais observer à l’homme qu’en effet la femme était arrivée avant lui, mais l’homme ne démord pas et le ton monte. L’homme me prend à témoin. Lassé de cette dispute débile, je lui dis que j’ai mieux à faire que de me chamailler pour une histoire aussi futile qu’une place dans la file d’attente.

Mais au lieu de s’arrêter là, l’histoire prend une autre tournure.

« Je connais bien leur pratique » précise l’homme avant de préciser « je les connais bien, j’ai fait la guerre d’Algérie ».

Nous y voilà. L’homme sans doute aurait-il montré courtoisie et bonne éducation si la femme avait eu une origine plus européenne.

Sa réflexion suffit à transformer mon agacement en colère. « La guerre d’Algérie n’a rien à voir là-dedans » rétorquè-je, avant de lui préciser sans ménagement qu’il était un con.


Puis je souhaitais une bonne journée et un bon dimanche à la caissière ainsi qu’aux deux protagonistes un peu surpris.



revendication adolescente (1984)