BIENVENUE SUR MON BLOG

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samedi 29 avril 2017

Y A COMME UN DEFAUT

Hier soir, je recevais dans ma boîte aux lettres un courrier vert et blanc intitulé "avis de contravention", ce qui est généralement accueilli fraîchement.


Ainsi, selon les automates verbalisateurs, j'aurais le dimanche de Pâques stationné mon véhicule de façon très gênante sur le trottoir sis 34 boulevard Jean XXIII à Nice. 

J'ajoute, que si cela était exact le stationnement aurait duré plusieurs jours, de l'avant-veille au lendemain soir au moins comme pourrait le démontrer mon billet de chemin de fer et ma location d'un véhicule à Bordeaux dans ce même laps de temps.

Mais, regardons de plus près le lieu de l'infraction : 



On observe nettement la présence de piquets rendant impossible le stationnement sur le trottoir. 

Il n'est pas dit que je lâche cent trente cinq euros sans sourciller, je vais illico contester avec véhémence cette injuste tentative de racket.

Et toc.



mardi 25 avril 2017

TEMPS GLACIAIRES

Le commissaire Ademsberg et son adjoint Danglard, les personnages récurrents de Fred Vargas sont cette fois en prise avec une série de suicides dont on découvre vite un point commun.

L’enquête les conduira sur une piste islandaise, puis sur une association de nostalgiques de Robespierre anonymes de sept cents adhérents ainsi que sur une famille étrange dont le secrétaire particulier porte le même nom sans être de la famille tout en venant de la même famille d’accueil que le fils naturel qui n’ai donc pas adopté mais laissé, en quelque sorte, en dépôt. Tout le monde suit ?

Ah j'oubliais, il y a aussi un sanglier apprivoisé.


On se prend au jeu tant bien que mal, mais il faut rester bien concentré, Fred Vargas nous a habitué à mieux.




jeudi 20 avril 2017

PROFESSION DU PÈRE

Les souvenirs d’enfance d’un jeune garçon dans les années soixante auprès d’un père fantasque et mythomane et une mère effacée.

Il n’a pas le sentiment d’être manipulé par son père en qui il voit un héros, compagnon de route du Général de Gaulle, ancien footballeur, espion, jongleur, …

Sorj Chalandon nous conduit dans un récit nostalgique, marqué par une influence autoritaire et narcissique dont le narrateur doit s’affranchir dans sa vie d’adulte.


Comme à son habitude, Chalandon raconte la vie, aussi dure soit-elle, mais d’où toujours la lumière finit par apparaître.



mercredi 19 avril 2017

QUELQUES JOURS À BORDEAUX (2)

Hésitant, toujours pâle, je me suis malgré tout mis en tenue et ai retrouvé les copains. Eux sont enthousiastes à l’approche du départ, cela me revigore un peu.

Amoureusement motivé, je rejoins la zone de départ sans être vraiment convaincu du bien-fondé de ma démarche.

Vite rejoins par quelques-uns de mes acolytes peillonnais partis d’un autre sas, je n’essaie même pas de les suivre.

Nous sommes vingt mille à être partis en même temps sur des voies parfois étroites. Certains se fraient un chemin moyennant quelques coups d’épaules, les organisateurs devront prévoir à l’avenir un départ par vague de quatre mille coureurs afin de fluidifier la course.

Premier ravitaillement après l’espace Darwin (Caserne Niel) je marche un peu, après mes troubles d’avant course je dois m’hydrater plus qu’à l’accoutumée.



Nous retraversons la Garonne par le Pont de Pierre puis les parcours du marathon et du semi-marathon se séparent, je vais un peu mieux. De mieux en mieux. J’arrive à accélérer un peu, moins de cinq minutes au kilomètre (douze kilomètre-heure), c’est mon allure marathon. Je calcule, si je maintiens ce rythme quel sera mon temps ?

Je rejoins Séverine et Thierry, nous échangeons quelques mots rapidement, ils ont capitulé. Gênés par la foule, ils ont été à l’arrêt deux fois, impossible de tenir leur rythme dans ces conditions alors ils se font plaisir et ne regardent plus leur montre.

J’arrive sur les quais, au deux tiers de la course, il fait nuit désormais, à nouveau le pont Chaban-Delmas sur lequel je ralentis volontairement dans la partie montante.

La fatigue commence à se faire sentir, l’estomac me rappelle à son bon souvenir mais je suis désormais dans une phase de course euphorique, plus question de flancher !

Je rejoins Annabel, on ne se parle pas, chacun dans sa bulle ou sa musique, juste un petit geste d’encouragement, elle aussi termine bien sa course.

De peu j’évite la chute en piétinant sur un ralentisseur que je n’avais pas vu, distraction de fin de course ou la vigilance n’est plus la même.

C’est le Pont de Pierre à nouveau, le public en nombre, la ligne d’arrivée, l’excitation et la sensation d’avoir réussi même loin de mes temps habituels.

Nous nous retrouvons tous tant bien que mal ensuite, chacun raconte sa course, ses mésaventures, ses succès mais toujours pas de bière bien que ce soit un usage d’après course très agréable.

Le dimanche fut consacré à quelques balades dans Bordeaux guidés par David, le local de l’étape.



mardi 18 avril 2017

QUELQUES JOURS À BORDEAUX (1)

Outre le rendez-vous sportif du marathon, devenu semi-marathon pour moi suite à mes récents bobos, le déplacement en terres girondines fût l’occasion projetée de visites familiale et touristique.

Vendredi soir nous rejoignons notre hôtel de bord de rocade mal insonorisé et aux installations sanitaires très originales (1) mais nous n’avions pas trouvé mieux en réservant l’avant-veille en raison d’un malentendu fâcheux avec l’organisateur de l’hébergement initialement prévu (lequel reste débiteur envers moi et mon amoureuse de quelques pintes de bières blondes ou ambrées pour se faire pardonner, à bon entendeur…).

Samedi matin, après que mon aimée ait fait son footing sous un léger crachin céleste dans un parc animalier où quelques volatiles manifestaient bruyamment leur présence, notre première visite fut réservée à quelques-uns de mes cousins girondins (ou presque). En plus du très grand enthousiasme de les revoir, cela est si rare, ils bénéficiaient de l’avant-première familiale de la rencontre avec ma moitié dans un plaisir manifestement partagé.

Le sport n’étant pas une maladie grave, j’ai pu boire quelques verres de vins (mais pas trop), ce qui d’ailleurs aurait été dommage chez des connaisseurs. Avant la course nocturne, je trouvais ainsi un avantage à la tendinite m’ayant fait renoncé au marathon, sur cette distance je n’aurais bu que de l’eau avant et surtout pas mangé d’huîtres mais nous y reviendrons.

Puis ce fut l’heure de regagner Bordeaux dans l’après-midi. La course ayant occasionné plusieurs fermetures de rues et quais, nous faisons stratégiquement deux équipes d’une personne, mon acompagnatrice ayant pour mission de garer la voiture tandis que j’allais chercher mon dossard avant la fermeture de l’espace prévu à cet effet. Presque une heure plus tard nous nous retrouvons missions accomplis, enfin prêts à retrouver le groupe muni du précieux sésame à accrocher de quatre épingles.

Mais c’est avec une pâleur nauséeuse que mon aimée me retrouve et nous nous précipitons dans la première pharmacie faire l’achat d’une substance propice à soigner les troubles digestifs ! Je fais publiquement sur ce blog le serment solennel de ne plus jamais manger d’huître de toute ma vie, pourtant j’aime ça et ce midi je n’en n’avais mangé que six (2).

Le médicament étant effervescent, nous allons dans un bar (plus précisément en terrasse, le détail est important) où je ne prends qu'un verre d’eau.

Et c’est le drame.

Sans rentrer dans des détails peu ragoutant, disons que j’ai subi une réaction de refoulement gastrique que les serveurs de bars voient plutôt en fin de nuit les soirs de matchs….

Ma participation à la course, pour l’heure, est amplement compromise.

                                                               À suivre….

( (1) Une seule arrivée d’eau dans la salle de bains, qu’à cela ne tienne, le flexible de douche est branché dans le lavabo.


 (2) Aucun trouble de ce type jusqu’au 20 janvier de l’an passé, puis re-belotte au nouvel an. Trois fois de suite, on peut conclure que j’ai désormais un problème digestif avec le mollusque ostréidé.



jeudi 6 avril 2017

C'EST UN CAP





Ce soir, vers 18 heures 45, le compteur de mon blog affiche le nombre de 100 000 visites !

Merci à tous pour votre fidélité depuis quatre ans et demi sur ce blog.


Cela s'arrose, sans aucun doute

samedi 1 avril 2017

PETIT PAYS

Au Burundi, début des années 90, Gabriel vit heureux avec sa famille, de père français et mère rwandaise.


C'est la vie joyeuse d'un garçon de dix ans avec copains, leur planque, quelques chapardages de mangues pour se faire de l'argent de poche dépensé en confiserie les premiers temps, en bières ensuite.



Il entend aussi les adultes parler politique, les rancunes prêtes à se réveiller, à basculer dans la haine et les tragédies. Un coup d'état, le Rwanda s'embrase, les familles se déchirent, certains fuient les massacres, d'autres restent ou vont combattre.


Pour son premier roman d'inspiration autobiographique, Gaël Faye à ce talent de savoir traiter d'un sujet grave sans que la lecture en soit oppressante grâce à un style fluide.









"Quand il riait, la joie repeignait les murs"

"Il comprenait toujours ce que disaient les grandes personnes, c'était son handicap"

"L'humeur était à la fête et les larmes au rire"