BIENVENUE SUR MON BLOG

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jeudi 31 décembre 2015

DE SACRIFIER A LA TRADITION

Comme il est de coutume, je ne manque pas de vous présenter mes voeux, en chanson, 

Mais les fêtes de fins d'années, profanes, mercantiles et obligatoires me gonflent un brin (à l'exception du plaisir de se voir en famille) j'ai choisi une chansonette en forme de doigt d'honneur polissé.

Je vous épargnerais les lieux communs de bonne année, essentiellement pour ceux que je verrais en janvier, et particulièrement après le 15, où la coutume exige qu'on ajoute "ah, ben de toute façon on a jusqu'à la fin du mois".

Si l'un d'entre vous pouvais m'envoyer la copie de l'article de la Convention de Genève, ou de la circulaire européenne stipulant que la bonne année doit se souhaiter du premier au trente et un janvier, je suis preneur !

Nous sommes tous Charlie et Bataclan, et donc nous sommes tout ce qui est franchouillard, ronchonner en fait partie !

J'aime tous mes lecteurs, et si vous avez lu mes vacharderies jusqu'au bout, je vous aime d'autant plus.

Je vous embrasse affectueusement.


lundi 28 décembre 2015

Georges Brassens - Mélanie

Finissons l'année avec une petite chanson de Tonton Georges,

Ce n'est pas vraiment un chant de Noël, plutôt une gauloiserie, une chanson de salle de garde dit l'auteur.

Votre dévoué blogueur ne recule devant rien pour faire avancer les connaissances culturelles de ces lecteurs.


lundi 21 décembre 2015

LE LIVRE DES BALTIMORE

Après La vérité sur l'affaire Harry Quebert, le personnage de Marcus Goldman revient à travers la plume de Joël Dicker.

Point de contre-enquête policière cette fois, mais une épopée familiale intense faite de rivalité, jalousie secrète, mystères mais aussi d'une amitié indéfectible entre les trois cousins Goldman. 

L'écrivain Marcus Goldman reconstitue le puzzle familial allant de surprises en découvertes tout en étant le témoin direct de la grandeur et du déclin de l'oncle adulé. 

Malgré quelques difficultés à se situer dans l'histoire tant les va-et-vient chronologiques peuvent déstabiliser, l'intrigue devient vite passionnante dès que le lecteur a trouver les codes de ce roman. 



LE LIVRE DES BALTIMORE, de Joël Dicker. 
Éditions de Fallois.
ISBN 978-2-87706-947-2

dimanche 20 décembre 2015

CHAMPIONNATS DÉPARTEMENTAUX DE CROSS 2016, OPIO

La saison de cross-country suit son cours et après le spectacle des championnats d'Europe la semaine passée, je participais plus modestement au championnats départementaux ce dimanche à Opio.

On accède par le rond point Coluche au parc de loisirs qui accueillait cette compétition pour la première fois dans un cadre propice à la discipline avec de nombreux obstacles naturels à franchir, devers, bosses, rétrécissements, restanques, et autres faux plats.

Les championnats étant l'apanage des athlètes sous licences compétitions,  je m'alignais avec une petite centaine d'autres concurrents au cross pour tous qui pour aujourd'hui était l'Opio du peuple.

7 810 mètres à parcourir avec quelques camarades de club : Carine, Magali, Franck, Julien, Hubert et Philippe avec les encouragements de Chantal et Jérémy.

Malgré les difficultés du parcours, nécessitant notamment un départ tres tonique pour passer les premiers obstacles,  je termine ma vingt et unième et dernière course de l'année à une très convenable vingt septième place. Ce fût aussi ma course la plus rapide de 2015 !

Un gros grief cependant aux organisateurs  (le comité départemental des courses hors stade) pour l'absence de ravitaillement à l'arrivée des courses.  A force de quémander, réclamer et rouspéter nous avons fini par obtenir du bout des doigts une bouteille d'un demi litre d'eau chacun, ce qui était le strict minimum pour une course où nous nous sommes acquittés de dix euros de frais d'inscription tout de même.

Et en plus il n'y  avait même pas de bière à la buvette. Double carton jaune !



samedi 19 décembre 2015

LES PASSEURS DE LIVRES TIENNENT SALON

J'étais aujourd'hui au salon du livre de Grasse,  organisé par l'association des passeurs de livres sous la houlette de son président Jean-Claude Junin.

Outre les nombreux auteurs et notamment mon ami Patrick Mottard, qui fût également mon chauffeur pour l'occasion, la journée fut l'occasion de quelques rencontres agréables et inattendues.

Jean-Marc, au premier rang de celles-ci, mon premier entraîneur de course, c'était à l'AC Valbonne en 2002, venu en visiteur.

A l'heure de l'apéritif, je fis la connaissance de Murielle, professeur de français en collège, une enseignante passionnée par son métier comme il en existe fort heureusement en grand nombre.

Mais la rencontre la plus insolite était celle de Fernand Gasiglia, qui créa le Peillon athlétique club en 1973, dont il etait également l'entraîneur.  L'actuel club Courir à Peillon avait donc eu un précédent !


En compagnie de Fernand Gasiglia, mon lointain prédécesseur peillonnais 


vendredi 18 décembre 2015

ECRIS, VINS SUR VINGT !

Ainsi que je vous l'avais annoncé il y a quelques semaines sur ce blog, ma participation au concours de textes courts ECRIS VINS a été couronné de succés.

Jeudi soir, à Grasse, avait lieu la soirée de lancement du receuil dans lequel sont parus tous les textes sélectionnés, dont ma nouvelle "L'HISTOIRE DE CELLE QUI AIMAIT LE SOLEIL ET LA GUITARE".

Comme il se doit, en raison du thème, c'est dans un bar à vin et autour d'un verre qu'à eu lieu cette petite soirée (le théme du concours de l'an prochain étant "Cher, chair, chaire... Désir", je n'ose imaginer dans quel bar sera organisé la soirée....)

Quelques uns des auteurs (les moins timides ?) on lu leur texte, tous d'un style trés différent ce qui fait la richesse du recueil.

Mais ami blogueur, vous entends-je m'interroger, qu'est donc un texte court ?

Tout simplement, amis lecteurs assoifés de connaissances, le texte court est un terme plus vaste sur le style que l'auteur peut utiliser dans le concours susdit. La nouvelle est un texte court, le poème en est un autre (exception faite cependant pour la chanson de Roland de Roncevaux, un brin longuet).

Puis la soirée se termina avec l'ami Franck Duconno, un autre lauréat, dont je faisais la connaissance en réél après quatre à cinq années d'échanges sur blog et réseau social, amateurs l'un et l'autre de calembours bons, auto-dérision, blagues grivoises, plaisanteries irrévérencieuses, sarcasmes politiquement incorrects et autre contrepets.

Sa charmante épouse Laurence nous accompagnait, ainsi qu'une tierce personne dont je tairais le nom par respect pour sa famille.





ECRIS, VINS SUR VINGT !
Editions Riquetti
ISBN 979-10-92590-11-3



jeudi 17 décembre 2015

RENDEZ-VOUS, GRASSE (suite)

Les samedi 19 et dimanche 20 décembre,  je dédicacerais mes livres au salon du livre de Grasse, galerie marchande du centre Leclerc, de 9 à 19 heures.

Venez nombreux !





Erratum : pour raison personnelle et en accord avec l'organisateur, je ne serais pas au salon du livre de Grasse le dimanche 20 décembre. 

Les passeurs de livres accueilleront cependant le public de 9 à 13 heures (et non pas 18 heures comme annoncé précédemment)

mercredi 16 décembre 2015

DEUX DIMANCHES DE CROSS

Un petit retard rédactionnel dans ce blog, que je dois notamment aux caprices de Windows 10, me conduit à narrer ici deux activités dominicales en un seul billet.

Le 6 décembre,  avait lieu le traditionnel cross des îles de Lerins, au large de Cannes.
Mes archives soigneusement conservés sur moult tableurs Excel mont permis de constater que je participais pour la dixième fois à cette compétition, avec des fortunes diverses faisant osciller le chronomètre entre 36 et 42 minutes pour la distance de 8,4 kilomètres. A l'époque où les licences dites "loisirs" n'existaient pas, je participais alors à la course "élites", me classant une année à la 79e place sur.... 79 !

Cette année, de nombreux peillonnais firent le déplacement sur les judicieux conseils de leurs entraîneurs autant qu'attirer par un pique nique convivial comme il se doit. Pas moins de onze participants du club se rendirent aux îles, plus les enfants qui débutaient la journée.
Les résultats respectables ajoutaient du bonheur à la joyeuse clique peillonnaise.

Le dimanche suivant,  c'est en spectateur que je me rendais à Hyéres aux championnats d'Europe de cross qui furent l'occasion de voir des compétitions de qualité.
Six courses, douze titres  (individuel et par équipe),  où les athlètes français ont largement brillés avec six médailles dont un titre de champion d'Europe par équipe pour les juniors.
Toute cette journée les spectateurs ont pu s'enthousiasmer pour des courses à suspense dont le dénouement se jouait souvent dans le tour final.

Le bonheur de Severine sur le podium des îles 

samedi 28 novembre 2015

LE DÉSIR (Anatole France)

Comme promis, je commence aujourd'hui la publication sur ce blog de textes d'amour, en commençant par ce poème très sensuel d'Anatole France.



Je sais la vanité de tout désir profane.
A peine gardons-nous de tes amours défunts,
Femme, ce que la fleur qui sur ton sein se fane
Y laisse d’âme et de parfums.

Ils n’ont, les plus beaux bras, que des chaînes d’argile,
Indolentes autour du col le plus aimé ;
Avant d’être rompu leur doux cercle fragile
Ne s’était pas même fermé.

Mélancolique nuit des chevelures sombres,
A quoi bon s’attarder dans ton enivrement,
Si, comme dans la mort, nul ne peut sous tes ombres
Se plonger éternellement ?

Narines qui gonflez vos ailes de colombe,
Avec les longs dédains d’une belle fierté,
Pour la dernière fois, à l’odeur de ta tombe,
Vous aurez déjà palpité.

Lèvres, vivantes fleurs, nobles roses sanglantes,
Vous épanouissant lorsque nous vous baisons,
Quelques feux de cristal en quelques nuits brûlantes
Sèchent vos brèves floraisons.

Où tend le vain effort de deux bouches unies ?
Le plus long des baisers trompe notre dessein ;
Et comment appuyer nos langueurs infinies
Sur la fragilité d’un sein

Anatole France (1844-1924)




jeudi 26 novembre 2015

RÉSISTANCE POÉTIQUE ET PACIFIQUE

Il y a quelques jours, j'ai découvert par hasard l'action simple et forte de Nadia VADORI-GAUTHIER qui depuis le 14 janvier 2015 et les attentats de Charlie a choisi de danser une minute par jour dans un lieu public.

Bien que la danse ne soit pas un art pour lequel j'ai un grand attachement, j'ai été séduit par la démarche. 

Et si la résistance aux barbares passait par des actes simples ? Chaque jour lire un poème, parler à un inconnu, ou simplement lui sourire si l'on est timide, offrir un verre à un voisin de bistrot juste pour le plaisir. Je ne doute pas que les idées peuvent être légion.

Je vais d'ailleurs sans tarder joindre l'action à la parole et publiant régulièrement un poème ou une citation d'amour sur ce blog.

En attendant, Chère Nadia, je vous souhaite de nombreuses minutes de danse résistante.


Le dit site sera désormais dans les liens de ce blog


mercredi 25 novembre 2015

RENDEZ-VOUS, ANTIBES

Le samedi 28 novembre, je dédicacerais mes livres en compagnie de Coralie FOLLONI à la librairie Masséna d'Antibes, 8-10 avenue Robert Soleau de 15 heures à 18 heures.

Venez nombreux




lundi 16 novembre 2015

RENDEZ-VOUS, LE LUC EN PROVENCE

Le samedi 21 novembre, je dédicacerais mes livres au Salon "Une journée pour lire", centre Leclerc du Luc en Provence, Route de Toulon, de 9 heures 30 à 13 heures et de 15 heures à 18 heures 30.

Venez nombreux !




samedi 14 novembre 2015

mercredi 11 novembre 2015

RELAIS DU PAN BAGNAT 2015

Après l’alerte météo orange de l’an passé qui à juste titre n’avait découragé ni les organisateurs ni les participants, le relais s’est déroulé cette année sous de discrets nuages avec soixante-treize équipes inscrites, dont six de Courir à Peillon, sommairement appelées « Courir à Peillon 1, 2, 3, 4, 5 et 6 ».

Puisqu’on ne change pas une équipe qui gagne plus qu’une autre, c’est avec les mêmes acolytes que l’an dernier, Chantal et Philippe, que je me présentais au départ.

Chacun fit son parcours de quatre kilomètres et demi du mieux qu’il peut, suivi d’un parcours en trio, donnant un bilan satisfaisant pour l’équipe qui améliore son chronomètre de deux minutes.

Puis, s’en suivi un apéro parmi les membres de « Courir à Peillon », offert par Carole, notre néo-marathonienne du groupe.

Le vice-président, nissart jusqu’au bout des doigts, bien qu’il soit natif d’Alsace, nous expliquait les origines du pan bagnat, un sandwich dans un pain rond, garni d’huile d’olive, de thon ou d’anchois, et de légumes crus du jardin (à l’origine c’est un sandwich de pauvre, quand bien même il coûte un bras dans les sandwicheries niçoises). Notons que dans le sud, huile d’olive est un pléonasme au même titre que beurre salé en Bretagne.


Ainsi rassasiés par cet exposé régionalo-gastronomique, le temps était venu de nous nourrir du dit pan bagnat.

Grég, Aurélie et Sébastien à l'arrivée (photo Fabrice)

dimanche 1 novembre 2015

LA MOUGINOISE 2015

La saison de cross-country reprend !

C’est Mougins qui a ouvert le bal sur l’étang de Fontmerle avec deux formats de cinq kilomètres cinq cents et onze kilomètres.

Le départ est rapide, commun avec les cadets qui font une boucle de moins, il faut trouver sa place avant de mener son allure sur un parcours aux multiples bosses. A ce petit jeu, je lutte avec un concurrent du Nice Côte d’Azur Athlétisme qui place une accélération au début du troisième tour. Je ne parviens pas tout de suite à revenir sur lui, cinq mètres seulement nous séparent.

La chance vient à ma rescousse, une erreur de trajectoire du concurrent inattentif (et probablement fatigué) dans les deux cents derniers mètres lui font perdre quelques secondes et me permet de combler l’écart. Le sprint final fait la différence.


Mon résultat est honorable, en 22’02’’ soit 52’’ de mieux que l’an passé, je poursuis mon début de saison en pleine forme.    

samedi 31 octobre 2015

ÉCRIS, VINS

À la fin de l’été, je participais à un concours de texte courts organisé par les Éditions Riquetti sur le thème « écris, vins ».

Avec un peu de retard sur la date annoncée, j’ai reçu hier soir avec beaucoup de plaisir un courriel du responsable d’édition, m’annonçant que mon texte « L’histoire de celle qui aimait le soleil et la guitare » avait été sélectionné avec dix-neuf autres.

Les vingt textes seront publiés courant décembre dans un recueil. Je vous préciserais en temps utile comment vous le procurer, le plus probable et le plus simple sera que j’en commande quelques-uns à l’éditeur pour les proposer à mes lecteurs.

Je suis naturellement très heureux de cette reconnaissance par les membres du jury.

Pour l’occasion, je remercie ma précieuse éditrice, devenue une amie proche, pour m’avoir présenté il y a quelques mois, Jean-Claude, l’un des organisateurs du concours.

Pour vous mettre en haleine, un petit extrait de mon texte :

« Avec cet été ensoleillé, j’avais pris de belles couleurs. Autour de moi, mes voisines aimaient également mettre en valeur leurs atouts. Tous les jours un homme venait nous voir, nous observait longuement, nous touchait aussi et n’hésitait pas non plus à pincer l’une d’entre nous. A la fin de l’été, un groupe de jeunes, riants et chantants, était arrivé. Le premier soir, je les ai entendu jouer de la guitare jusque tard dans la nuit. Cela me plaisait de les entendre, j’imaginais leur insouciance et j’étais curieuse de savoir ce qui allait arriver.

Je savais bien que ma vie ne s’arrêterait pas là, qu’il y avait un après mais j’ignorais lequel. Une amie m’avait parlé de sa cousine qui était aigre et amère, on disait d’elle qu’un soir, elle provoqua un accident de la route et que plusieurs humains avaient été tués. Je frissonnais à ce destin. Devrais-je moi aussi devenir une tueuse alors que j’aimais tant le soleil, la musique et les chants ? »


mercredi 28 octobre 2015

L’ANALPHABÈTE QUI SAVAIT COMPTER

Vous dire que ce roman est particulièrement original et déjanté est un euphémisme !

L’histoire débute dans les années soixante dans les latrines de Soweto, pour sur terminer plus de quarante années plus tard en compagnie du Roi de Suède et son premier ministre.

La probabilité de se trouver dans un camion de pommes de terre avec un colis postal contenant une bombe nucléaire en compagnie de ces deux-là, étant, selon les calculs de l’analphabète, d’environ une sur quarante-cinq milliards six cent soixante-dix millions deux cent douze mille huit cent dix !

Pour que les personnages soient en adéquation avec le roman il faut notamment :

-Une analphabète sachant parler anglais, chinois, suédois et autres dialectes ;
-Un ingénieur chargé du programme nucléaire sud-africain parfaitement incompétent et alcoolique ;
-Deux agents du Mossad obstinés ;
-Trois chinoises écervelées spécialisées dans la fabrique d’antiquités bimillénaires (avec certificat d’authenticité à l’appui, cela va de soi), à la recherche de leur oncle résidant à Bonn ou Berlin, elles ne savent plus, mais en tout cas en Suisse, ça c’est sur ;
-Un déserteur de la guerre du Vietnam notoirement paranoïaque ;
-Une vraie-fausse comtesse cultivatrice de pommes de terre
-Deux jumeaux portant le même prénom dont un n’existe pas, l’autre est complètement idiot et dont le père était un républicain notoire avant d’avoir été un royaliste convaincu ;
-Une colérique contre absolument tout et en révolte permanente mais dont les actions la conduiront à se faire virer y compris des groupes anarchistes.
-Et naturellement, le Roi de Suède (très habile pour tordre le coup des poules) et son premier ministre en véritable fée du logis.

On peut regretter cependant, les clins d’œil sarcastiques à la politique intérieure suédoise qui échappe fatalement aux lecteurs non-suédois insuffisamment informés sur la question. Mais la lecture et truculente.



De Jonas Jonasson (traduction de Carine Bruy)
ISBN : 9 782 266 248 983


dimanche 18 octobre 2015

GRAND PRIX DU CAVIGAL

Décidément ce début de saison commence pour moi sur les chapeaux de roues, après les performances aux Grand Prix de Gairaut, Boucles Berluganes et collectivement à l’Ekiden de Fayence la semaine dernière, je participais ce matin au Grand prix du Cavigal, sur le magnifique site du Mont Boron, pour la septième fois (après 2001, 2005, 2009, 2012, 2014).

La particularité de cette course est d’emprunter différents types de terrains (montées, descentes, faux plats, escalier, sentiers…) et la pluie de la nuit risquait d’accroitre la difficulté de la course.

Après avoir pris soin de m’écarter de la route au moment de la photo avec l’élu, qui se classera longtemps après moi il faut bien le préciser, la course partait à vive allure à l’instar des cross où chacun veut se positionner avant d’emprunter les sentiers étroits aux dépassements difficiles.

Le rythme fut donc soutenu tout au long du parcours où chacun voudra reprendre une place et ne pas en perdre, à ce petit jeu l’ascension finale fera souffrir plus d’un concurrent !

23e sur 127 concurrents en 47’13’’, un résultat personnel dont je me réjouis, à moins d’une demi-minute de mon record de 2012 !

Courir à Peillon avait deux autres participants à la course, Giacomo finissant deux places et neuf secondes devant moi, il monte sur le podium de sa catégorie, et Hubert qui se rassure sur sa condition (50’47’’)  après une petite déception dimanche dernier à l’Ekiden de Fayence.

Cette course terminait pour moi le préambule de la saison, pour laisser la place aux cross hivernaux qui pourtant commencent dès le 1er novembre à Mougins !



Pendant ce temps-là, à Lisbonne, Jérémy, un autre Peillonais, bouclait son marathon en 2h54, pulvérisant ainsi son record du Nice-Cannes 2009 !

samedi 17 octobre 2015

INCROYABLES SCOOPS À LA VILLE DE NICE

Ce blog ayant également vocation à être un blog d’investigations, je vous ai déniché deux scoops particulièrement improbables mais parfaitement authentiques :

1) Le Maire de Nice serait écologiste, tout de même pas au point de faire liste commune avec les Verts (et le Front de Gauche) aux prochaines élections régionales, n’exagérons rien, mais il fait dans le recyclage là où on ne s’y attend le moins.  

2) Le Maire de Nice tiendrait ses promesses (je sais que c’est difficile à imaginer) en tout cas au moins une d’entre elles !

Le concept, pas con, est le recyclage de promesse électorale.

En novembre 2011, j’écrivais sur mon précédent blog un billet intitulé « LE PARCOURS DE SANTE », en ces termes :

« Le 10 février 2011, alors que la campagne électorale pour les élections cantonales de 2011 battait son plein, Nice-Matin titrait (page 12) « GAIRAUT : UN PARCOURS DE SANTÉ LE LONG DU CANAL ». Cette déclaration faisait suite à une réunion du comité de quartier tenue la veille. Le quotidien soulignait « une annonce satisfaisante, donc. Mais pas isolée. Lors de cette rencontre, les riverains ont été arrosés d’une pluie de promesses ».
Et pour être « arrosés par une pluie » il faut que ce soit de la bonne pluie qui mouille, qu’il pleuve comme ruminant qui se soulage (disait mon père) et pas que ce soit un petit crachin breton, qui, dit-on, ne mouille que les cons, c’est dire si nous ne sommes pas concernés.
Neuf mois plus tard, on ne peut pas dire que la promesse ne soit pas tenue. Il y a bien un espace préposé à l’activité physique sur le canal de Gairaut : Trois malheureux appareils de musculations alignés sur quelques mètres au bout du chemin ont récemment fait leur apparition… »

Or, j’observais ce matin en gambadant sur le dit Canal de Gairaut que de nombreux postes d’exercices physiques longeaient désormais le sentier du Canal. Cette promesse électorale des cantonales de 2011 est en passe d’être tenue,…. juste avant les élections régionales de 2015 !

Une sorte de deux en un subtil.


Ainsi, avant de traverser la rue, les malvoyants de Cimiez pour qui rien n’a été fait depuis plus d’un an et demi, devront peut-être attendre encore un peu…. Les présidentielles de 2017 arriveront vite ! voir sur ce blog "ET LES AVEUGLES MONSIEUR LE MAIRE" 

mercredi 14 octobre 2015

RENDEZ-VOUS, NICE

Le vendredi 14 octobre, je dédicacerais mes livres à la permanence de Dominique et Patrick MOTTARD, 10 avenue Cyrille BESSET à Nice, à partir de 18 heures 30.

Venez nombreux !





Photos : Helyette


dimanche 11 octobre 2015

EKIDEN DE FAYENCE

L’orthographe du mot ekiden avec un K, permet de voir qu’il ne s’agit pas d’équitation et que le mot est d’origine japonaise (voir sur ce lien).

Ainsi, ce dimanche, avait lieu à Fayence la cinquième édition de ce marathon en relais, à laquelle Courir à Peillon présentait une équipe pour la deuxième année consécutive.

Je prenais le premier départ pour une boucle de cinq kilomètres mais je me fais surprendre par le faux plat montant du premier kilomètre qui me donne l’étrange sensation de ne pas être à mon rythme. Fort heureusement, je suis rassuré dès le deuxième kilomètre en prenant mon allure de croisière. Les 5 kilomètres en 21’10’’.

Hubert s’élançait ensuite pour dix kilomètres (deux boucles de cinq), mais n’a pas encore son niveau de forme optimale, ce n’est que le début de la saison ! Bon camarade, il fera ensuite le dernier kilomètre de presque tous ses équipiers. Les 10 kilomètres en 46’30’’.

Chantal, couvrira la distance suivante (cinq kilomètres) dans un honorable chrono de 24’20’’ avant d’aller défendre notre cause auprès des organisateurs suite à une erreur de numérotation des dossards dans notre équipe.

Franck, l’homme fort du groupe, lui aussi en début de saison, nous fait gagner quelques places dans le classement pendant ses dix kilomètres de course en 37’55’’. Avec les cinq premiers kilomètres en 18’50’’, la régularité de son relais est exemplaire.

Puis viennent les amoureux de la bande, Séverine pour cinq kilomètres qu’elle couvre en 23’35’’ et enfin Thierry qui ferme le bal pour sept kilomètres cent quatre-vingt-quinze mètres, soit la boucle de cinq en 22’40’’ suivi d’un parcours additionnel pour que la distance soit conforme et homologuée. Les 7,195 kilomètres en 33’08’’.

Thierry passe donc la ligne d’arrivée 3 heures 6’38’’ après mon départ.

La tradition conviviale de Courir à Peillon nous conduisit ensuite dans le restaurant le plus proche !

Passage de témoin entre Franck et Séverine

Hubert attentif au conseil de son entraîneur (il y en a moins un !)

L'équipe au complet


Photos 1 et 2 : Thierry



vendredi 2 octobre 2015

PEINE PERDUE

Dans le Sud de la France, un jour de tempête, la gloire locale du football est tabassée et laissée pour mort sur la plage. Un inconnu le ramène aux Urgences avant de disparaître.

Troublant roman où l’histoire devient presque secondaire, prétexte à une galerie de portraits de vingt-deux personnages.

Des personnages blessés, des jeunes devenus adultes écorchés se débattant comme ils peuvent pour construire leur vie.

Un roman sombre et passionnant d’Olivier ADAM après « Les lisières ».




PEINE PERDUE, Olivier ADAM, Editions FLAMMARION
ISBN 978-2-0813-1421-4

mardi 29 septembre 2015

LES BOUCLES BERLUGANES

Au cours de la décennie pendant laquelle j'ai travaillé  à Beaulieu sur Mer, je n'avais encore jamais participé aux boucles berluganes organisées dans cette commune.

Cette année, pas moins de onze participants de Courir à Peillon avaient fait le déplacement, deux en préparation du marathon automnal azuréen s'alignait sur quatorze kilomètres, les autres se réservant le sept kilomètres.

Le départ est donné sur la place centrale,  après un bref tour dans le village,  le peloton grimpe jusqu'à son point culminant avant de redescendre vers la mer et d'achever notre périple dans les rues berluganes,  passant pour l'occasion devant mon ancien bureau.

Cette semaine point de podium à mon actif, mais une honorable dix-neuvième place (cinquième quadra tout de même), le club s'honorant de quatre podiums,  sans compter les courses enfants où Mathilde et Bettina ont également brillé).

Ajoutant à cela quelques sourires devant les chronos satisfaisants, la présence d'un public peillonnais enthousiaste et la très brillante performance de l'ami Sébastien H. au cent kilomètres de Millau la veille,  le club a de quoi être heureux de son début de saison !

Et dire que nous n'avons toujours pas fêté ça !

Les peillonais à Beaulieu

mercredi 23 septembre 2015

RENDEZ-VOUS, GRASSE

Le samedi 26 septembre, je dédicacerais mes livres au centre Leclerc de Grasse, 59 chemin de l'Orme, de 9 heures à 18 heures.

Venez nombreux !

dimanche 20 septembre 2015

GRAND PRIX DE GAIRAULT

Cela avait beau être ma huitième participation, le déroulement et le résultat de la course ont été particulièrement inattendus.

La veille pourtant je n’envisageais pas encore de participer à cette course à laquelle je viens pourtant en voisin et se déroulant dans le magnifique cadre de la colline de Gairaut offrant une vue superbe sur la ville de Nice, le conseiller départemental du canton ne donnera d’ailleurs pas dans la demi-mesure en qualifiant le panorama de plus belle vue du monde. On peut croire ce monsieur, il s’y connait, c’est un élu. (1)

Notons cependant que c’est après la course ou à l’échauffement que nous prenons le temps de regarder le paysage en longeant le Canal de Gairault ou la magnifique cascade devant laquelle nous passons à deux reprises.

Huit participations déjà, la première en 2001 en plus d’une heure (pour 12,6 kilomètres) et la dernière en 2012. C’est l’édition de 2010 qui sera la plus faussement disputé en terminant par un vrai-faux sprint d’anthologie avec mon ami Patrick Mottard.

Auréolé depuis la veille du challenge Convivialitat, organisé par mon club Courir à Peillon, et que je remportais pour la première fois après trois saisons au sein d’un groupe que je co-entraîne depuis un an, c’est avec un esprit de performance de lendemain de soirée que j’appréhendais la course sans prétendre à autre chose que d’y faire ma sortie longue dominicale.

Pourtant rien ne s’y passe comme prévu, et dans le bon sens du terme.

La première montée vers l’Aire Saint Michel se fait avec une facilité dont je suis le premier surpris, tant le dimanche précèdent un gros coup de fatigue m’avait contraint à réduire ma sortie d’endurance de la moitié de sa durée.

Après avoir longé le Canal et terminé la première boucle, un bref coup d’œil vers mes poursuivants à la faveur d’un long virage me permet d’observer que si mon avance sur eux est confortable elle ne leur est pas insurmontable et la deuxième ascension sera déterminante, d’autant qu’il s’agit d’un petit groupe et certains d’entre eux tenteront d’accélérer pour se départager avant l’arrivée.

Un spectateur s’occupant à compter les coureurs m’annonce à la treizième place.

Treizième ! Les podiums étant fait sur le classement général puis par catégorie (d’âge) sans qu’il y ait de cumul, le calcul est simple. Trois premiers, trois séniors au moins devant moi, je sais qu’il y a une féminine, deux de ma catégorie (V1 pour les habitués, quadras pour les profanes), cela fait 3+3+1+2=9. Pour peu qu’il y ait d’autres séniors ou des coureurs d’autres catégorie, en étant treizième je peux très bien être le troisième quadra !

Raison de plus pour relancer toujours et encore, non seulement pour distancer le quatorzième, mais aussi pour tenter de revenir sur le douzième, dont je ne sais pas encore que c’est un de mes collègues de club.

La deuxième boucle du parcours restera toujours avec cette motivation, et mon classement ne bougera pas jusqu’à la ligne d’arrivée après cinquante-huit minutes de course.    
Quant à mes calculs, ils étaient fondés, et je me classe troisième de ma catégorie !

Plus fort encore, les deux autres représentants de Courir à Peillon présents à la course, montent sur le podium. Giacomo deuxième « V2 » (quinquagénaire) et Jean-Robert deuxième « V4 » (septuagénaire et plus).

Et le quatorzième ? Après nous être serrés la main à l’arrivée, il m’avouera m’avoir toujours eu en ligne de mire sans jamais réussir à revenir sur moi. Seulement quatorze secondes nous séparent !

La cascade de Gairault



(1) Lauriano AZINHEIRINHA, conseiller départemental du 6e canton des Alpes-Maritimes et Adjoint de territoire au conseil municipal de Nice