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jeudi 29 mai 2014

MONTA CALA DE PEILLON

La course organisée par le club COURIR A PEILLON 
aura lieu ce dimanche 1er juin 2014.

L'équipe organisatrice vous attend nombreux.

Courses enfants, course adultes, duos, tombola, animations.





dimanche 25 mai 2014

PETITS SKETCHES ABSURDES POUR GRANDS NIGAUDS

Depuis quelques jours ces petits sketches ne sont plus le dernier opus de Laurence Dionigi qui vient de publier « La légende de la baie des couleurs » aux éditions Baie des Anges ce qui sera, le cas échéant, l’objet d’un prochain billet.

Auparavant, aux éditions Edilivre, Laurence jouait avec les mots avec talent humour et poésie, quinze sketches  que Raymond Devos n’aurait pas reniés.

Du telépoux  à ticstocs.com et passant par les ordures et les questions d’enfants, nos petits travers sont passés en revue avec ironie et malice.




Petits sketches absurdes pour grands nigauds, de Laurence Dionigi

Edition Edilivre, ISBN 978-2-332-580999-3

vendredi 23 mai 2014

1er MAI, PLACE MAURICE THOREZ

La nouvelle pièce de Patrick Mottard se situe résolument dans le registre de la démonstration par l’absurde.

Si En 1944, le Comté de Nice avait été libéré par l’Armée Rouge, Staline aurait alors négocié à Yalta une République Soviétique méditerranéenne !

Avec l’humour qu’on lui connait et en grande connaisseur de l’Europe de l’Est, l’auteur présente ainsi tous les travers du totalitarisme et de sa rébellion secrète et désespérée tout en s’appuyant sur des faits bien réels ou supposés.

La mise en scène de Bernard Gaigner et les acteurs de la compagnie du Petit Théâtre des affranchis on fait le reste du succès de la pièce jouant à guichets fermés du 8 au 18 mai sur la scène niçoise du Théâtre de l’eau vive.


Gageons que la troupe revienne bientôt sur les planches !



lundi 19 mai 2014

COURSE EIFFAGE DU VIADUC DE MILLAU

Jamais je ne m’étais inscrit à une course aussi longtemps en avance ! Il faut dire que le jeu en valait la chandelle. Une course de 23,7 kilomètres à Millau, dont un aller-retour sur le Viaduc autoroutier.  

J’attendais l’évènement depuis un an. La course avait eu lieu une première fois 2007, cela devait être l’unique édition, mais sur l’insistance enthousiaste des coureurs une seconde course fut organisée en 2012 où le rythme d’une course bisannuelle s’est désormais ancré.

Accompagné de deux larrons de mon club, David et Jérémy, nous sommes arrivés l’après-midi veille de la course, après un pique-nique sur une place Montpelliéraine histoire de profiter de l’occasion pour voir l’un de mes fils étudiant dans la capitale languedocienne.

Après le traditionnel retrait des dossards nous partons à la recherche d’un bar abonné à la chaîne de télévision cryptée pour voir la demi-finale de rugby où je m’abstins d’évoquer mes cinq années castraises en raison du nombreux public manifestement favorable à l’équipe adverse.

La veille d’une course, fut-elle festive, il est important de ne pas s’encombrer de pression (en tout cas pas sur les épaules).

Tôt ce dimanche matin, les rues de la ville sont envahies par des coureurs si nombreux que la population de Millau en est presque doublée ! Mais la qualité de l’organisation permet une grande fluidité de la course, les départs se font par vagues de 4 000 coureurs environs, toutes les dix minutes.

A neuf heures précises, je m’élance avec la première salve de coureurs. Lors de tels départs, il faut se frayer un chemin dans les premiers kilomètres. Pour l’heure, l’ambiance est joyeuse et bon enfant.

Les cinq premiers kilomètres ne sont pas difficiles, la route est large et la sensation d’embouteillage s’estompe rapidement. Je pars prudemment, en peu en deçà de ma vitesse de semi-marathon. Vendredi, le médecin du sport m’a posé un stap sur la cuisse en raison d’une douleur se rappelant de temps et temps à mon bon souvenir.

Au loin, le viaduc majestueux se dresse tel un défi que nous allons aborder.

Puis, nous quittons la route pour la voie de service de l’autoroute. La montée est immédiate, 250 mètres de dénivelé en moins de trois kilomètres. Les bavardages se sont vite interrompus mais l’hélicoptère qui tourne au-dessus de nos têtes apporte une ambiance de Tour de France, accentuée  par les encouragements du public venu nombreux.

Le ravitaillement se fait sur l’aire de repos de l’autoroute, il est le bienvenu après cette ascension, mais aussitôt après, en abordant l’A75, lorsque nous sommes face au viaduc, la plupart des coureurs font une découverte. Ce n’est pas significatif lorsque nous passons ici en voiture, mais en courant nous nous apercevons vite que le viaduc n’a rien d’une route plate !

Mais après ce que nous avons grimpé, ce faux-plat montant n’a rien d’insurmontable. Le coureur déguisé en none plaisante avec la bigoudène, les deux sont l’attraction des photographes.

C’est à ce moment précis que ma douleur se réveille. Je sens comme un violent pincement sur la cuisse droite. Je sursaute et ralentis aussitôt. La surprise et le moment de panique passés, je parviens à reprendre ma course, tout doucement d’abord, puis en accélérant lentement. Heureusement, la douleur passe vite mais je suis un peu inquiet pour la suite.

Une fois passé le deuxième ravitaillement, nous quittons la zone autoroutière pour une route de campagne, puis une large piste sur quelques hectomètres.

 Après quinze kilomètres de route, la vigilance n’est pas la même. Je me tords le pied dans un trou. Je ne tombe pas mais la douleur est intense. Rien de grave heureusement, mais je reste au ralenti tant que je n’ai pas retrouvé l’asphalte, tant par appréhension d’un nouvel incident que par fatigue.

La descente vers Millau pourrait être agréable, mais j’ai peur de me faire mal à nouveau si j’allonge trop la foulée. Je profite de ma fin de course, les familles de coureurs sont là pour applaudir, les gamins tendent la main pour que l’on tape dedans au passage.

Millau, Parc de la Victoire. 1 heures 57 minutes après le coup d’envoi. Je suis heureux de ma course, je me suis fait plaisir, je n’ai pas (trop) souffert.

Les organisateurs ont tout fait pour fluidifier également la zone d’arrivée. Nous sommes guidés dans des couloirs où des scouts récupèrent nos puces de chronométrage, puis nous nous rendons dans des allées en fonction de notre taille de tee-shirt pour retirer le précieux textile souvenir, le sac de ravitaillement et la médaille. Aucune attente à l’arrivée (1). Bravo.

Quand à mes deux compères. Ils font l’un et l’autre mieux qu’en 2012, Jérémy se classe 43e en 1 h 32 et David gagne 5 minutes en 2 heures 10.


photo : VO2max.Fr



(1) Entre David et moi, 1600 coureurs passent la ligne en 13 minutes, soit deux par seconde !

lundi 5 mai 2014

COMPOSTELLE EN FAMILLE, SAISON 4 (3e PARTIE)

Jeudi 1er mai : Condom-Éauze (36 km).

Pour l’étape la plus longue, les grands ados prévoyaient une marche nocturne en partant dès trois heures du matin. L’organisation tardive de l’expédition compliquait fortement la tâche. Si tout le monde s’accordait à penser qu’un départ tôt s’imposait, il fallut d’interminables palabres, argumentés et contre-argumentés, pour convenir enfin d’un départ à cinq heures du matin.

A cinq heures vingt-cinq, donc, le groupe partait à la lueur des lampes frontales à l’exception d’un abandon (temporaire) sur blessure et d’un ado gréviste qui préférait ne pas partir du tout et accompagner sa maman en voiture plutôt que de partir aussi tard que le lever du jour.

Notre parcours quitte Condom (traversée par la Baïse !) pour les vignobles du Gers en longeant des routes de crêtes marquant notre entrée dans la région du bas-Armagnac.

Le guide mentionne un sentier ombragé que je ne trouve pas faute de soleil mais d’autres indices topographiques permettent de ne pas avoir d’inquiétude sur la route à suivre.

A Montréal, après 18 kilomètres qui ne sont que la première partie de l’étape, une pause-café s’impose sous les arcades du village, dont le signe particulier pour les pèlerins de Saint-Jacques est de marquer la jonction entre la route du Puy et celle de Vézelay.


Mes chaussures de marches terminent leur route ici. Trop usées, trop douloureuses pour les pieds, je terminerais les deux prochaines étapes en basket, pas idéalement adaptées, mais suffisantes pour finir.



Nous quittons le village par la porte fortifiée et rejoignons le hameau de Lamothe, puis le village de Éauze en longeant d’anciennes voies ferrées. C’est un peu monotone, certes, mais le dénivelé est inexistant !

Après 7 à 9 heures de marche selon la rapidité des pèlerins aujourd’hui, la dégustation du breuvage régional sonne comme une évidence.

Et comme il faut bien penser à l’avenir, nous commençons le soir à réfléchir à la poursuite du projet. Plus nous avancerons et plus les différents parcours se rejoindront et les hébergements seront plus difficiles à obtenir pour un si grand groupe, d’autant que côté espagnol les réservations à l’avance ne sont pas envisageable. Peut-être faudra-t-il poursuivre la route par petit groupe et sans véhicule d’assistance. Le débat est en tout cas officiellement lancé.

Vendredi 2 mai : Éauze-Nogaro (21,2 km).

Contrairement à l’après-midi de la veille, le parcours est plus varié, nous longeons quelques sentiers, chemins communaux, allées de vignes, traversons des bois et des hameaux. Les vignes du Gers sont omniprésentes, et qui dit vignes, dit coteaux et vallons. Les pentes ne sont pas insurmontables, mais au sixième jour de marche après plus de 120 kilomètres, la fatigue est de plus en plus présente !

Depuis le départ, les capes de pluie ne sont jamais bien loin. Le soir à l’étape, les vêtements humides commencent à sentir. 

Mais la magie du chemin de Compostelle est dans le sourire des pèlerins que nous rencontrons, les quelques mots que nous échangeons. Parfois nous croisons les mêmes marcheurs plusieurs jours de suite, l’échange est toujours chaleureux.

Parfois, un message est affiché ici et là sur le bord du chemin, peint sur une pierre, une ardoise ou gravé sur un panonceau de bois.



Samedi 3 mai : Nogaro-Barcelonne du Gers (26,3 km).

Dernière étape pour cette année. Nous marchons à nouveau sur un circuit agréable à travers bois, champs, vignes et coteaux gascons. Le bleu du ciel perce un peu et pour la première fois je marche en tee-shirt, au point d’attraper un coup de soleil sur la tonsure !

Nous déjeunons au village de Lelin-Lapujolle. Minuscule bourg perché sur une colline, et agréablement prévu pour le repos du pèlerin.

Aujourd’hui nous rencontrons une famille lozérienne. Nous taquinons volontiers Jackie, la mère, qui restait pendue au téléphone y compris pendant la photo de famille que le père nous demandait ! En les croisant au déjeuner c’est la fille qui s’accroche à son portable. Une de nos oreilles indiscrète entend que la conversation de l’adolescente vantait le mérite de la déconnection urbaine !

Les derniers kilomètres sont moins agréables, longeant une voie ferrée désaffectée, puis parallèlement à une route nationale.

Celui de mes neveux qui fête aujourd’hui son treizième anniversaire est au bord de l’épuisement. Mon réconfort et celui d’un de ses grands cousins l’aide  à terminer tant bien que mal l’étape.

Ainsi s’achève pour l’année notre périple. 168,7 kilomètres en 7 jours à travers le Gers. Nous reprendrons l’an prochain avec une brève incursion dans les Landes, puis les Pyrénées Orientales jusqu’à Saint Jean Pied de Port, et le passage en Espagne par le col de Roncevaux.