BIENVENUE SUR MON BLOG

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mardi 24 février 2015

JE VAIS MIEUX

Je vais mieux est une ballade hypocondriaque dans la vie quarantenaire d'un homme ordinaire.

Avec son humour habituel, David Foenkinos nous conduit dans les évolutions d'un mal de dos où la douleur semble évoluer en fonction des déboires du narrateur, tour à tour somnolente ou virulente elle devient le baromètre d'une auto-thérapie.




Je vais mieux, 
David Foenkinos

ISBN : 978-2-07-014010-7

Éditions Gallimard

lundi 23 février 2015

BALLADE À MARSEILLE

Profitant d'un premier jour de soleil vacancier,  ma bien-aimée et moi sommes allés passer la journée dans la cité phocéenne, et plus particulièrement dans le cadre architecturalement atypique du Mucem.

À deux pas du vieux port, à côté du fort saint jean, le musée érigé à l'occasion de la capitale européenne de la culture frappe sans choquer par sa modernité avancée sur la Mer en hommage à la Méditerranée dont l'exposition permanente arbore l'histoire de la civilisation. La naissance des agricultures méditerranéennes, le berceau des trois religions monothéistes, l'origine de la citoyenneté (Grèce et empire romain) et les ouvertures des voies maritimes forment les quatre thèmes. Si l'exposition temporaire (jusqu'au 9 mars 2014) consacré à Raymond Depardon est particulièrement passionnante tant elle témoigne d'époques et d'événements y compris contemporains, mon enthousiasme quand à l'exposition sur l'alimentation est beaucoup plus modéré, on peut même dire absent. Je n'ai rien contre l'art moderne, mais une série de statuettes exposant le postérieur d'une ribambelle de gens divers et variés en train de faire caca, je dois bien reconnaître que j'ai du mal à apprécier !


Après une balade sur le fort saint jean et quelques selfies (nous avions traîné vers le vieux port dans la matinée en faisant une halte dans un petit restaurant), l'heure était au retour à la gare Saint Charles pour le retour de notre escapade amoureuse. 


lundi 9 février 2015

INÉGALITÉ DE TRAITEMENT

J’ai reçu ce matin un courrier de la ville de Nice, service des élections, contenant trois feuilles de format A4.

La première feuille, imprimée noir et blanc recto-verso, signée du Maire, m’informe qu’un référendum (sans que ce mot soit utilisé) sera organisé le jeudi 19 février m’invitant à me prononcer pour ou contre la privatisation de l’aéroport.

Que le Maire de la ville m’informe d’un scrutin, cela semble cohérent, au petit détail près que le courrier est clairement orienté dans le sens du vote négatif.

La deuxième feuille, imprimée bleu et blanc recto-verso sur papier glacé, rapporte le point de vue des cinq groupes du conseil municipal. Le groupe de la majorité municipale invite à voter Non comme précédemment indiqué, les quatre autres groupes, en arguments politiciens choisis, contestent le coût inutile de la consultation référendaire tout en étant contre –tout le monde semble contre- mais l’un concluant cependant à voter Non, les autres à ne pas voter.

Au cas où nous n’aurions pas compris, la troisième feuille, imprimée en couleur, recto, sur papier glacé avec la photo du Maire arborant son abondante chevelure brune (naturelle ?), nous rappelle derechef tout le mal qu’il faut penser du projet.

De même que le paragraphe superflu dans le courrier d’annonce du référendum, ce dernier feuillet ne sert à rien sinon à montrer la frimousse du Maire et augmenter le coût –par ailleurs dénoncé- de cette consultation dont le résultat ne fait aucun doute.


Mais face à ce consensus, les partisans du Oui, qui doivent bien exister, auront probablement du mal à trouver des supports pour développer leurs arguments. 



dimanche 8 février 2015

LE SOLDEUR

J’ai pour habitude de ne pas parler d’un livre que je n’ai pas aimé si l’auteur est méconnu.

Si l’auteur est connu, ma foi, bien que je ne doute pas de l’aura de mon blog, il est peu probable que je lui fasse ombrage et préjudice.

Michel Field faisant partie des auteurs connus, je peux affirmer sans scrupule que son roman Le soldeur, paru l’an dernier, et dont j’ignore comment il est arrivé entre mes mains, a été une lecture ennuyeuse, fastidieuse et sans intérêt.

Il me semblait qu’un roman était censé raconter une histoire, peut-être cela arrive-t-il plus tard dans le roman car j’ai capitulé au bout de la soixantième page sur 349.

Voyez que je suis bon avec vous, lecteurs assidus de ce blog, je viens de vous faire économiser vingt euros !


En revanche, si vous aimez la masturbation intellectuelle, vous allez adorer ! (Je peux vous offrir mon exemplaire)




samedi 7 février 2015

FEU LES ÉDITIONS VELOURS

Il n’a sans doute pas échappé aux plus fidèles des lecteurs de ce blog que je n’ai pas eu l’occasion, depuis plusieurs mois, d’annoncer un rendez-vous de dédicace ou participation à un salon.

Ainsi que je m’en étais confié à certains, la différence entre ce qui m’avait été annoncé par mon éditeur avant la signature du contrat et la réalité de son dynamisme était pour le moins abyssale.

Toutes les démarches auprès des libraires ont été faites par mes soins ou sur mes indications, d’où une tension dans nos relations.

En début de semaine, un courrier d’un mandataire judiciaire m’informait de la faillite de l’éditeur, m’invitait à m’asseoir sur mes droits et m’indiquait que je pouvais, si je le souhaitais, récupérer le stock de mes livres à condition que ce soit à mes frais.




Mais cette nouvelle est un mal pour un bien, et je rencontrais hier vendredi une éditrice locale avec qui je projetais de travailler depuis un moment, mon deuxième opus pourrait voir le jour dans le courant de l’année !

dimanche 1 février 2015

COURSE DU SOLEIL NICE-MONACO

Si l’an passé la course dite du soleil s’est courue sous la pluie, elle a cette année retrouvée l’authenticité de son nom, malgré la fraîcheur –toute relative- au départ, et quelques passages ventés pour corser l’affaire.

Cette agréable balade littorale débute par une côte dès les premiers hectomètres, avant de serpenter sur la basse corniche via Villefranche-sur-Mer et quelques marches d’escaliers, Beaulieu, Saint-Jean Cap Ferrat, Eze et Cap d’Ail.  

C’est après quinze kilomètres de course que la pente s’élève à nouveau sur mille six cent mètres, avant de replonger sur la Principauté et la ligne d’arrivée déplacée cette année pour cause de match au stade Louis II le même jour.

Pour ma quatrième participation, après  2008, 2009 et 2013, je ne m’attendais pas à une prouesse après une bonne crève l’avant-veille, et comment dire, voir mon poème précédent, la veille au soir…

Malgré cela, en 1 h 42’, je peux m’auto-satisfaire du résultat mais il faudra penser à quelques séances d’entraînement en côtes pour corriger cette lacune, surtout si je projette de refaire l’ascension du Col de la Bonnette et juillet !

Ce fut aussi l'occasion de revoir quelques amis, Sophie, Fanny, Boris ou Karine ce qui est toujours un plaisir. 

C'est l'hiver ! (photo Franck P.)

Séb C, Grég et Séb S en stratégie de course d'équipe (photo Franck P.)

Fanny en route vers son podium
(Patricia Photos événements)