BIENVENUE SUR MON BLOG

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mercredi 30 avril 2014

COMPOSTELLE EN FAMILLE, SAISON 4 (2e partie)

Deux jours consécutifs avec du wifi, c'est Bysance pour un blogueur !


Mercredi 30 : Marsolan-Condom (18,5 km)

Malgré les velléités de la veille, Eloi n’ira pas jusqu’à La Romieu en dépit de l’intérêt touristique que comporte la cité. Comme tout le monde, il poursuivra son chemin par la vallée de l’Auvignon à partir de la chapelle d’Abrin.

Moins de pluie ce matin, un temps un peu plus doux aussi. La pause déjeuner se fait à l’abri, devant une petite chapelle au lieu-dit Baradieu.

Plusieurs téléphones portables mentionnent un appel de Martine. Les réseaux téléphoniques sont rares et personne ne parvient à la rappeler. Il manque également Laurence, Baptiste, Clément et Eloi. On s’inquiète un peu en se rassurant aussitôt, comptant sur leur débrouillardise. Eloi apparait finalement, il était parti trop loin et a fait demi-tour pour retrouver le groupe et le casse-croûte. Le temps passe, sans nouvelles des quatre autres jusqu’à ce que Baptiste nous joigne enfin au téléphone. Ils sont sur le GR, c’est une certitude, mais nous ne les localisons pas sur les cartes. Pas d’indices, pas d’intersections, pas d’indications d’un lieu-dit. Ils poursuivent leur chemin jusqu’à pouvoir nous préciser l’endroit où passent leurs pas.

Deuxième appel. Ils ont passé le lieu-dit Le Mourelot, et s’approche d’une route. C’est la RD 41. Nous comprenons leur erreur, ils ont bifurqué sur la droite à la sortie de la variante de l’Auvignon, il fallait tourner à gauche ! Ainsi, ils s’éloignent du rendez-vous et partent vers la cité que nous avions évité ce matin.

Bruno, chauffeur du véhicule accompagnateur pour la journée, va les chercher et les ramènent sur le GR où nous les retrouvons tous les cinq finissant leur collation de mi-journée.

Tous les cinq ? Il n’y avait pourtant que quatre marcheurs égarés !

Non, tous les cinq. Personne n’avait réalisé que Jean-Marc faisait partie du lot !

Tout rentre enfin dans l’ordre, et c’est au grand complet que nous sommes accueillis, avec sourire et gentillesse, à l’ancien Carmel de Condom.


Depuis le Puy en Velay, nous avons dépassé le seuil des 500 kilomètres cumulés. Il n’en reste plus que 900 !

mardi 29 avril 2014

COMPOSTELLE EN FAMILLE, SAISON 4 (1ère partie)

Samedi 26 : Moissac

Le plaisir de se retrouver cette année encore en famille l’emporte sur le désagréable d’une arrivée à Moissac sous la pluie. Il semble que cette année la météo sera la dominante dans notre traversée du Gers et que les capes de pluie seront plus utiles que les tubes de crème solaire !

Si Maman n’est pas là, nous avons tous pris avec nous son numéro de portable, outil qu’elle a promis de consulter régulièrement pour l’occasion et lire nos textos que nous ne manquerons de lui envoyer massivement.

Jeanne également ne marchera pas avec nous, pour cause d’études en médecine très prenantes la première année, Éric marche toujours en béquilles depuis son accident de ski cet hiver, François pérégrine vers Lourdes avec un autre groupe, Marie est en stage, Mon amoureuse à New-York. Nous sommes donc 18 pèlerins cette année (21 l’an dernier).

A Moissac, nous faisons connaissance d’Anne et Alain, jeune couple de la région parisienne qui termine ce soir sa marche commencée à Rocamadour. Nous leur proposons de partager notre repas, ils nous offrent un verre de vin, c’est notre première rencontre de l’année, le début de la magie communicative du chemin de Compostelle.

Dimanche 27 : Moissac-Espalais, 22,3 km.

Comme prévu les vêtements de pluie sont rapidement utilisés ! Nous longeons le Canal latéral à la Garonne avant du bifurquer vers le Département du Gers. Le parcours est difficile, quelques sentiers boueux que nous traversons sous la pluie omniprésente. La gadoue se colle à nos semelles. Le froid me choisis pour victime. Je termine la journée épuisé et enrhumé.

Fort heureusement, l’accueil au gîte « Le Par’chemin » et particulièrement chaleureux. C’est Eve qui nous accueille. Voyant mon état elle m’invite à entrer dans le large couloir de la maison. Je m’assis devant le poêle à bois, Eve m’offre un thé au miel. Très vite, je me laisse envahir par le sommeil, bercé par une musique douce.

Vincent et Sylvie, les deux autres hospitaliers, sont tout aussi accueillant. Sur l’immense table de la terrasse, des livres de poésie et une biographie de Mandela. Si la météo ne nous permet pas de profiter de l’agréable jardin, l’aménagement des lieux est des plus méticuleux.
Ici, la participation aux frais est libre, Vincent fait confiance aux pèlerins et se plait à l’idée de vivre sur ce concept. Le lendemain, Sylvie cherchera à nous retrouver pour nous rendre un vêtement oublié. Vincent, Sylvie et Eve sont des gens qui vous redonnent le moral et l’espoir en la nature humaine.

En plus, je repars guéri !

Lundi 28 : Espalais-Castet-Arrouy, 23,6 km

Nous profitons de la relative clémence céleste pour se remplir les yeux des paysages à Auvillar, dernier village traversé dans le Tarn et Garonne, ou à Flamarens, première bourgade du Gers. Il faudra toutefois attendre Miradoux pour trouver refuge dans un café et se protéger de la pluie qui reprit la route avec nous.   

Le gîte communal de Castel-Arrouy n’a pas la chaleur de la veille. L’employée municipale délivre ses consignes comme des ordres et nous fait observer que si l’une des douches ne produit pas d’eau chaude c’est que nous devons faire pivoter le mitigeur vers la pastille rouge. Cela fonctionne, il n’y a pas lieu de vérifier, c’est ainsi.

Il en est de même pour le wi-fi, j’ai beau me rapprocher de la box comme il m’a été demandé parce qu’un dysfonctionnement n’est pas envisageable, il n’y a pas de connexion.

Les gîtes se suivent et ne se ressemblent pas, mais il en faut plus à un groupe de marcheurs pour se démoraliser…

 Mardi 29 : Castet-Arrouy-Marsolan (20,8 km)

C’est un petit événement dans notre marche : La matinée ne connait pas la pluie. Les sentiers restent boueux bien sûr, mais cette clémence météorologique nous fait du bien. Nous nous restaurons dans la cité médiévale de Lectoure, et prenons un café dans bar-librairie (y-a-t-il une relation avec le nom « Lectoure » et la librairie ?).


La gadoue, la gadoue, la gadoue ! A force de pluie les sentiers ne sont pas toujours très agréables. Dans le Gers, les oies et les canards sont gras. C’est moins connu, mais les sentiers le sont aussi !

La terre est attachante m’a-t-on fait observer.



Une petite contrariété à l’étape suite à un défaut de communication dans le groupe qui me rallonge d’un kilomètre, s’ajoute au rhume de premier jour, à la pluie, au transfert de véhicules auquel il faut penser maintenant. Bref, la fatigue est là.

Heureusement, ce soir nous sommes en pension complète, et le repas copieux nous revigore pour aborder le quatrième jour. 


lundi 21 avril 2014

CES BLESSURES-LÀ (extrait)

Pour mettre en haleine mes lecteurs les plus assidus, voici un extrait de la nouvelle principale de mon prochain recueil...

Dans la maison vide qu’il laissa dans la pénombre, Jean-Michel s’installa sur le tabouret près de l’âtre qu’il avait toujours préféré au moelleux du vieux fauteuil. Avec les dents il déboucha une bouteille d’Armagnac déjà largement entamée et s’en servi un large verre qu’il vida à demi. Il observait le silence de sa maison, écoutant le va-et-vient du balancier de l’horloge comtoise.

Il avait acheté cette maison en rentrant de Madagascar avec Evelyne, alors jeune maman rayonnante. Quand il l’avait visitée, il se souvenait qu’Aurore dormait dans les bras d’Evelyne. L’agent immobilier, jeune loup à coiffure soignée et costume bleu nuit, avait exposé tous les avantages de cette ferme qu’il imaginait réaménagée en gîte. Evelyne s’était installée près du chêne pour allaiter Aurore, tandis que l’agent immobilier vantait les mérites de l’ombre de cet arbre qui ferait un magnifique espace convivial, point central de l’extérieur de la bâtisse. Jean-Michel lui souffla que sa femme et sa fille avaient décidé que cela deviendrait une salle à manger d’été avant de préciser à son interlocuteur son intention d’élever des moutons pour leur lait, leur laine et leur viande. Le jeune homme faillit s’étouffer en pensant au projet insensé qu’il venait d’entendre. Pour lui, cela ne pouvait devenir qu’un gîte, un élevage n’obtiendrait jamais de financement, ce qui induisait qu’il venait de perdre deux heures de son précieux temps. (...)

Jean-Michel vida son verre et s’en resservit un autre. Les pierres de sa maison avaient la saveur de la réussite par la sueur, le travail de toutes ses années dont il était fier, l’odeur de la laine et du fromage qu’il produisait avec sa femme et sa fille, qui leur permettaient de vivre libres et heureux. Loin des années à Paris, à Tours. Pourquoi revenait-on lui parler de cela ? 

photo : Séverine Fabre (www.gorgesdugardon.fr)

dimanche 13 avril 2014

SEMI-MARATHON DE HYERES

Bien que ce soit un de mes objectifs de l’année, je n’ai pas vraiment préparé ce semi-marathon varois et cela pour de plus ou moins bonnes raisons, plus souvent des prétextes. L’endurance était là sans problème mais le rythme, en tout cas mon rythme (je le précise pour ne pas m’attirer les foudres de l’ami Patrick qui trouve que je ne devrais pas marquer mes temps de courses estimés médiocres parce que cela le démoralise quand il les compare à ces propres records (*)) ne pouvait pas être exceptionnel.

Ajoutant à cela qu’à l’origine il était prévu que nous soyons plusieurs coureurs du club à venir à Hyères pour le dix kilomètres ou le semi-marathon mais que l’un était malade (je n’ai pas vu le certificat médical…) l’autre n’était pas motivé et d’ailleurs ne s’était pas encore inscrit et le troisième avait la flemme de se lever tôt mais n’avait pas non plus voulu venir la veille.

Ajoutant à cela qu’un évènement dans la famille de ma bien-aimée occupait mon esprit pendant la course.

Alors j’ai couru sans penser que j’excellerais dans l’exercice tout en tâchant de courir à une allure à peu près raisonnable mais que je ne tiendrais jamais véritablement avant de réduire la voilure plus nettement sur le dernier tiers de la course.

En mode mauvaise humeur je me plaignais du parcours sur des grands axes routiers ou sur pistes cyclables mal entretenues et des coureurs qui me gênaient dans les premiers kilomètres.

En mode bonne humeur je me satisfais de la météo parfaite et me réjouis de rejoindre l'amie Carine au sixième kilomètre. Elle s’étonne ne me voir courir sans le maillot du club : « Non, je boude » ai-je répondu simplement.

Je termine finalement ce semi à oublier (pour les circonstances, pas pour l’organisation) en 1 h. 38’ 30’’ sous les couleurs associatives du Sport Antipolis Marathon. Quand à Carine, partie un peu trop vite, elle boucle la course en 1 h. 44’.

C’est bien entendu avec plaisir que j’ai déjeuné avec elle et son compagnon (qui courait le dix kilomètres), mais à Hyères nous n’avons trouvé qu’un Mac Do ouvert le dimanche midi. Pfffffff.

Bon la prochaine course c’est le viaduc de Millau, je me concentre là-dessus maintenant !

Carine dans sa course (photo Jean-Luc)


(*) Patrick, quel que soit ta vitesse, tu seras toujours plus rapide que celui qui ne bouge pas de son canapé. (Proverbe marathonien)


samedi 12 avril 2014

DÉBOIRES AUTOMOTILES (5) – QUAND LA POSTE S’EN MÊLE

Comme convenu, vendredi matin à 11 heures, je me suis rendu dans le bureau vitré de la secrétaire commerciale. Après un échange poli de courtoisie nous commençons la paperasserie en commençant par la reprise de l’ancien véhicule. Signez là, puis là, date et heure, lu et approuvé un peu partout, sans rature ni surcharge. C’est à ce moment-là que j’apprends la réduction de moitié de la facture d’Opel (voir mon deuxième ajout au billet précédent).

Puis nous poursuivons avec les documents du nouveau véhicule, jusqu’à ce dialogue de sourd.

- Il me faut un chèque de banque
- Vous ne me l’avez pas demandez
- Si, je vous l’ai demandé et c’est écrit là.
- Ah oui en petit sur un papier, si vous ne me le précisez pas je ne peux pas savoir
- Je vous l’ai précisé
- Non

Le directeur fait son apparition :
- Tous les achats de véhicules se font avec des chèques de banque Monsieur Vissuzaine
Mais je n’achète pas de voiture tous les quatre matins !
- Je peux vous prendre un chèque classique, mais je ne vous livrerais la voiture que dans quinze jours, après les délais d’encaissements.

Bien sûr ! 

J’appelle La Banque Postale qui me précise que l’établissement d’un chèque de banque est très simple, je peux me rendre dans n’importe que bureau de poste pour cela.

Je me rends donc dans le bureau de poste le plus proche où il m’est impossible de présenter ma carte d’identité qui est chez moi (en temps normal mes papiers sont dans ma voiture, mais justement, en ce moment je n’ai pas de voiture).

Je prends donc le tramway jusqu’au terminus, et marche encore quinze minutes pour rejoindre la colline niçoise de Cimiez où est perché mon appartement. Naturellement, il est midi cinq, le bureau de poste de mon domicile est fermé.

C’est à ce moment que j’ai une brillante idée. Afin de gagner du temps, je vais aller déjeuner un morceau dans un bistrot proche de la concession automobile et du bureau de poste voisin de la dite concession, ainsi pourrais-je me présenter dés quatorze heures au guichet récupérer le précieux chèque de banque.

- La personne habilitée à signer les chèques sera là à quatorze vingt. Est-ce notre bureau qui gére habituellement votre compte ?
- Euh, non, mais au téléphone, on m’a dit dans n’importe quel bureau de poste.
- Plus maintenant, il y a une note de service qui ne nous le permet plus, voulez-vous que je vous la montre ?
- Je suis passé tout à l’heure, vous m’avez demandé de revenir avec ma carte d’identité. Il faut bien uniquement ma carte d’identité.
Oui, votre carte d’identité, c’est tout, et votre bureau de poste.

Je repars sans répondre, je reprends le tramway jusqu’au terminus, remonte à pied jusqu’au bureau de poste près de chez moi, demande un chèque de banque et présentant ma carte d’identité.

- Vous avez votre carte bancaire ?
- Oui. (heureusement, il ne fallait donc pas uniquement ma carte d’identité, je croise les doigts pour qu’il ne me soit pas demandé un extrait de naissance ou de casier judiciaire, mon groupe sanguin, mon dernier test HIV ou mon livret militaire)

J’apprends pour l’occasion que le bureau de poste qui gère mon compte n’est pas le bureau de poste à côté de chez moi mais un autre plus loin. J’obtiens malgré tout le chèque de banque (comme quoi c’est possible dans un bureau différent que le bureau gestionnaire) et vais enfin chercher cette voiture, non sans que la secrétaire me réclame en outre mon permis de conduire (que j’avais avec moi).

En général, on est plutôt content de changer de voiture. Moi non, surtout quand ce changement s’accompagne d’une cascade d’emmerdements !

Cela étant, la voiture semble plutôt agréable à conduire, mais je n’arrive pas à mettre de CD dans le lecteur et j’ai dû m’arrêter sur une aire d’autoroute pour voir comment fonctionner le complexe régulateur de vitesse.

 
Jacques Tati savait résoudre les problèmes !



lundi 7 avril 2014

DÉBOIRES AUTOMOBILES (4)

Sur le même boulevard, parce que les concessionnaires sont souvent regroupés dans le même quartier, je retourne voir l’un des vendeurs rencontré la semaine précédente.

L’homme est sympathique en plus il est nantais comme moi et son fils est étudiant en classe prépa dans le même lycée que le mien, il m’offre un café, également un croissant. Sympa.

Pourtant je reste sur mes gardes, on ne sait jamais (d’ailleurs je pense qu’il m’a fait une petite entourloupe dans le calcul de la valeur vénale de l’ancienne voiture). Nous nous entendons sur une Toyota, il m’explique maintes fois  que la marque est increvable, certaines Toyota font plus de 500 000 kilomètres, je ne le reverrais pas avant dix ans (il sera en retraite), c’est la fiabilité japonaise, mais je devrais tout de même prendre un petit crédit qui augmente la garantie pendant toute la durée du financement.

Toute la durée moins un an en réalité, puisque l’achat est garanti un an.

Là, il devient intéressant de sortir la calculatrice.

Le financement de 4 000 euros sur 48 mois, conduit à des échéances de 118 euros (ça c’est un taux à 18,50%). Donc le coût du crédit est de (48 x 118)-4 000 = 1 664.

Pour les amateurs de bière le chiffre est sympathique (vous noterez au passage que je n’ai pas perdu mon humour), mais cela fait cher l’extension de garantie d’un véhicule argumenté comme increvable, rappelons que dans ce même délai de quatre ans, l’Opel Zafira m’avait coûté « seulement » 1 230 euros de réparations.

Autant dire que je n’étais pas enthousiaste.

Précisons à ce stade que la veille Opel avait ajouté la cerise qui a fait déborder le vase mettant à mal mon calme légendaire et olympien en me sortant une facture de 200 euros de frais de diagnostic de panne, tout en me rappelant que des frais de gardiennage de véhicule me serait désormais facturés à raison de 35 euros par jour.

Puisque j’étais dans le réseau de concessionnaires cousins entre eux, je profitais de l’occasion pour demander si l’on pouvait faire un geste commercial pour ladite facture et les frais de gardiennage.

Pas pour la facture, répondit le vendeur pourtant sympathique, mais je vais voir pour les frais. Un appel téléphonique plus tard les frais étaient réduits de moitié,

Ils sont annulés si je prends le crédit !


Je ne prendrais pas le crédit, ce dernier argument m’a convaincu.




Ajouté le 8 avril, à 13 heures.

Suite à un échange de courriels avec les protagonistes il m'est demandé d'apporter les précisions suivantes ce que je fais volontiers :

- Le vendeur n'est pas nantais mais une partie de sa famille proche vit à Nantes depuis 1963 (cela ne change pas grand chose sur le fond de mon billet)

- Le responsable du groupe automobile me précise (je cite) : 

"Vous pourrez ajouter dans votre blog que les frais de gardiennage ont été offerts ainsi que l'heure de diagnostic qui a été faite sur votre véhicule (...)

Pour les dossiers de crédits nous sommes contrôlés régulièrement par la DGCCRF et je vous précise que le taux n'est pas à 18,50 % comme vous le mentionnez. Merci de le rectifiez.

Le taux qui vous a été proposé est à 6,50 % hors assurance ce qui n'est pas le moins cher je vous l'accorde mais cela ne mérite pas un blog à 18% non plus" (fin de citation)

Ce à quoi j'ajoute que l''heure de diagnostic offerte cela doit être sur la facture de 200 euros sur laquelle je lis "facturation selon les temps barèmés du constructeur". Quant au taux, je ne l'ai pas sorti de mon chapeau, il est vérifiable sur Internet avec n'importe quel simulateur de crédit.

Ajouté le 11 avril à 12 h 30

Je découvre à l'instant que la facture de 200 euros a été réduite de moitié, ce qui correspond en effet à l'heure de diagnostic. Dont acte.



samedi 5 avril 2014

DÉBOIRES AUTOMOBILES (3)

Ma journée du samedi a été consacré aux visites de concessions avec la fâcheuse impression d’avoir affaire à des mythomanes dont le but était de m’embrouiller, tous des hommes parce que ça fait plus sérieux d’être un homme quand on vend des voitures, les femmes, c’est bien connu, n’y connaissent rien en bagnole, qu’elles se contentent des Tupperware.

Fort heureusement, il y a des exceptions et le vendeur Kya m’avait semblé plus sérieux. Il me proposait en plus une occasion récente d’un modèle qui convenait à mes besoins. Pour la reprise il devait voir avec un marchand, nous convenons de se téléphoner lundi et prenons rendez-vous pour l’essai de la voiture le samedi suivant.

Le lundi, comme prévu il m’appelle, la reprise serait de 1 500 euros. Je lui confirme le rendez-vous de samedi en précisant que sous réserve de l’essai concluant je prendrais son véhicule. L’affaire est entendue.

Hélas le vendredi, le vendeur me rappelle en me disant que son collègue avait vendu l’auto. Nous essayons de trouver une solution, mais en discutant je comprends que l’offre de reprise s’entendait avec la réparation. Je devrais donc payer 1 700 euros de frais pour vendre la voiture 1 500 euros.

Cela ne sera pas possible.


(À suivre…)

la voiture que je n'achèterai pas

jeudi 3 avril 2014

DÉBOIRES AUTOMOBILES (2)

Le vendeur me propose alors différentes occasions plus ou moins dans mon budget tout en me glissant dans la conversation qu’il n’y a pas que chez Opel que les problèmes de vannes EGR sont récurrents quoi qu’en dise les forums internet. Naturellement il me présente aussi des modèles au-dessus de mon budget des fois que je craque un peu, ainsi que des crédits sur 3 ans à 14%.

Après deux heures, nous nous quittons en prenant rendez-vous le mercredi suivant pour l’essai d’une voiture.
Quand à mon problème avec la marque Opel et les pannes répétés du Zafira, il s’en est lissé les bretelles avec nonchalance.

Le lendemain matin, il m’appelle pour me préciser qu’il y a un problème, je n’ai pas fait de chèque de réservation et par conséquent il ne peut pas bloquer la voiture dans le réseau de concessionnaires proposant cette voiture à la vente.

Et c’est justement parce qu’il s’agit d’un réseau de concessionnaires, que j’ai eu la surprise le lendemain de trouver le même véhicule 500 euros moins cher. En gonflant le prix de vente, le vendeur d’Opel me faisait croire à une reprise intéressante du Zafira. Magie du copié-collé !


(À suivre…)


mardi 1 avril 2014

DÉBOIRES AUTOMOBILES (1)

En vingt-cinq ans, j’ai possédé neuf voitures et parcouru 416 000 kilomètres, elles ont connus des fortunes diverses, deux furent remplacées suite à accident, deux suite à des pannes au coût déraisonnable.

On se souvient souvent avec émotion de sa première voiture, les autres marquent moins sauf à être un passionné.

Ainsi, mon premier véhicule terrestre à moteur était une Ami 8 Citroën break et jaune, que je ne fis rouler que 4 600 kilomètres en quatre mois, elle acheva sa vie sur un parking d’hypermarché après une priorité à droite refusée.

Malgré la quasi-dépendance des hommes à leurs voitures, le principal grief et la part occupée par le budget auto (20 à 22 euros par jour pour mes deux derniers véhicules, parole de comptable !)

Sur l’Opel Zafira, la part réparation occupait une proportion non négligeable du budget avec trois pannes conséquentes en quatre ans.

Une vanne EGR en avril 2010 : 1 230 euros
Une durite de filtre à particule en mars 2013 : 820 euros
Un filtre à particule et un convertisseur catalytique en mars 2014 : 1 740 euros

Mais le mécanicien anticipait en m’annonçant qu’Opel France était prêt à faire un geste compte tenu des antécédents du véhicule : une remise de 300 euros !

Malgré ce rabais royal, j’ai refusé la réparation. Je fus alors présenté à un vendeur de véhicule d’occasion


(À suivre…)


Souvenir éphémère de ma première voiture