BIENVENUE SUR MON BLOG

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dimanche 22 mars 2015

TEMPÊTE, Deux novellas

De ces deux novellas de JMG Le Clézio, l’une se déroule sur l’île d’Udo, dans la Mer du Japon, la seconde à Paris et dans quelques autres endroits. Elles sont contemporaines.

La première d’entre elle est l’amitié entre une adolescente solitaire et un homme que la vie a brisé entre disparitions et la honte de sa propre lâcheté.

La seconde est la vie d’une femme déracinée, rejetée par ses proches, cherchant un sens à sa vie.


JMG Le Clézio, sans jamais sombrer dans le mélodrame, nous émeut par son style limpide et sa narration révèle merveilleusement le caractère troublé des personnages. 
  



TEMPÊTE, deux novellas. JMG Le Clézio
Editions Gallimard,
ISBN : 978-2-07-014535-5

lundi 16 mars 2015

RIVIERA CLASSIC

Cinq semaines avant le marathon de Nantes, la traditionnelle course Vintimille-Monaco à laquelle je participe pour la troisième année consécutive sur cinq éditions, faisait figure de test.

Cette année, le vent mêlé à un peu de pluie durcissait le parcours à la fois agréable et vallonné, et si Éole nous poussait à Menton, il nous fit face dans la montée du Cap Martin rendant l’ascension difficile.

Les coureurs peillonnais, désormais de noir vêtus (short vert en option), se présentaient en nombre et forcément de bonne humeur sur la course italo-monégasque.

Séverine, qui prend goût aux distances longues, toujours accompagnée avec bienveillance par son compagnon, que je précédais à mon rythme marathonien, tandis que devant moi Greg, Sébastien et le Président Juju affrontaient également les éléments en préparation de la distance reine.


La fine équipe franchira la ligne dans des temps honorables et de bon augure pour les marathons à venir (Paris le 12 avril pour les uns, Nantes la semaine suivante pour les autres). 





NB : Ces 24 kilomètres-là étaient ceux de ma 250e course, en un peu plus de 14 ans.

lundi 9 mars 2015

ESCAPADE PARISIENNE

Cet automne, un dimanche après-midi, je me suis dit en moi-même que je passerais volontiers un week-end à la capitale ce qui fut chose organisée quelques clics plus tard.

Le jour dit, un ami rencontré dans l’avion m’indique comment me rendre aisément à mon hôtel, me faisant gagner un temps précieux, et où acheter mes billets de RER et métro journalier. La première surprise parisienne viendra de l’amabilité et la gentillesse du guichetier alors que, sur le qui-vive, je m’attendais quelque peu à un accueil plus froid voire teinté d’un brin d’agressivité comme cela m’était déjà arrivé à plusieurs reprises.

Après avoir posé quelques bagages à notre hôtel, puisque j’étais pour l’occasion agréablement accompagné par une personne qui m’a demandé de ne pas dévoiler son identité pour des raisons qui lui sont propres et que la morale ne réprouve pas, et armés de l’indispensable guide du Routard, nous partons en quête du restaurant conseillé par le manuel (le Mi-chemin, 31 rue Boulard, 75014). 

Repus deux heures plus tard par un tajine breton, nous reprenons notre activité de touristes vers les 7 et 8e arrondissements et flânant du côté du Champ de Mars –et donc de la Tour Eiffel- puis des Champs Elysées et l’Arc de Triomphe sans que mon accompagnatrice ne s’arrête un seul instant devant la vitrine d’une boutique, c’est dire si elle était soucieuse de mon bien-être.

Alors que ma mystérieuse s’affairait dans une sanisette, je m’abritais du vent auprès d’un magasin de souvenirs. Je regardais négligemment les bricoles et breloques diverses proposés aux touristes avant de porter mon regard sur les passants, ce qui peut toujours se trouver drôle ou instructif. Le commerçant, un homme d’une soixantaine d’années à la gouaille de titi parisien, m’accostait un instant en m’interrogeant afin de savoir si « j’étais de la maison ». Face à mon incompréhension, il précisait sa pensée en me demandant si j’exerçais l’activité de fonctionnaire de police. Ainsi, je comprenais que ma posture observatoire sans discrétion pouvait sembler celle d’un flic en faction observant quelques videurs de poches.  

La date du voyage n’ayant pas été choisie tout à fait par hasard, nous regagnons ensuite le Stade de France où se joue ce soir-là le match France-Pays de Galles dans le cadre du tournoi des six nations.

En rugby, l’ambiance est bon enfant. Beaucoup d’hommes s’abreuvant de bière, mais aussi des couples, des familles avec enfants, des personnes âgées, côtoient dans les mêmes rangs les gallois qui ont fait le voyage. Chacun agite son drapeau mais ne siffle pas celui de l’autre. Derrière nous, deux supporters français critiquent de façon quasi permanente le jeu des bleus, ne s’interrompant que lorsqu’une action sur le point de se concrétiser a besoin des encouragements du public.

Après une nuit sans extravagance parisienne, notre visite se poursuivait au musée Quai Branly, où l’amateur de contrepèterie est rassuré qu’il soit solidement érigé. Le temps passe vite dans les dédales du musée dont les pièces sont regroupées par continent et la gratuité du premier dimanche du mois nous fera renoncer à l’exposition sur les tatouages tant le délai d’attente annoncé nous semble rédhibitoire.

Nous finissons notre journée, non sans avoir déjeuné dans un pub irlandais, par une ballade sur les voies sur berges, le Pont de l’Alma (où personne ne regarde dans l’eau et où je confirme que c’est bien la Seine, pas la Loire), Le jardin des tuileries, le Pont des arts et le parvis du Louvre –Le temps qui nous est imparti, Vigipirate et la gratuité du premier dimanche du mois ne nous invitant pas à entrer !


Il est temps désormais de rentrer à la maison, via Roissy, un aéroport si petit que nous croisons comme à l’aller un ami niçois.

l'Arc de Triomphe

Stade de France
  
Musée Quai Branly

Les cadenas du pont des Arts
(c'est étrange un cadenas pour symboliser l'Amour)

dimanche 8 mars 2015

UNE ANCIENNE RENCONTRE


Cela ne date pas de la semaine dernière l'époque où je vivais dans le Tarn, c'était il y a plus de 20 ans !

A cette époque, j'avais fais la connaissance de Jean et Pierre Pradelles dans le scoutisme, ils se présentaient sommairement "curés chanteurs".

Je ne les ai pas beaucoup connu, seulement quelques riches rencontres, je me souviens de leur enthousiasme, leur dynamisme et cette chaleur indéfinissable.

Par le hasard de Facebook, je savais qu'un de mes amis, Frédéric, qui avait été mon témoin de mariage (1), faisaient toujours de la musique avec eux. Je n'ai jamais osé les demander en "amis" sur le réseau social, probablement ne se souvenaient-ils pas de moi.

Cette semaine, Pierre Pradelles est parti pour un ailleurs mystérieux.

Repose en paix, Pierre.


.

(1) Celui de mes témoins qui était arrivé en retard à la Mairie, ce qui n'était pas grave puisqu'il s'était aussi trompé de mairie. Mais cela est une autre histoire !


Pierre Pradelles (1944-2015)

samedi 7 mars 2015

OBSERVATIONS DIVERSES ET COCASSES

L’homme remontait la rue qui le conduisait à son domicile chargé d’un sac de pommes dont il venait de faire l’achat au marché. Il pensait déjà avec délectation à la tarte aux pommes relevé d’un soupçon de cannelle qu’il ferait à ses petits-enfants mercredi après-midi quand la bruyante marmaille viendra prendre le goûter après le football, le judo ou la danse.

Hélas, le sac s’est déchiré et les fruits dévalaient la rue jusqu’au boulevard où ils se transformaient en compote collée aux pneumatiques des automobiles.

Aucune réaction de l’homme n’était envisageable, sinon d’observer désappointé la descente inexorable des fruits vers la voie urbaine.

Pour moi qui observais la scène sans en être victime, la situation était plutôt souriante.

***

Alors que nous circulions sur l’autoroute en direction d’une destination de villégiature estivale, nous fûmes surpris et inquiets de voir devant nous une main dépasser d’un coffre de moto. Craignant d’être en présence d’un dangereux psychopathe criminel, nous envisageons un instant d’appeler la gendarmerie avant qu’une observation plus approfondie de la situation nous permettait de constater que la main était celle d’un mannequin, ainsi notre assassin n’était autre qu’un formateur en secourisme se rendant à un stage où il enseignerait les gestes de survie à un public attentionné.

***

Sur l’avenue fréquentée en ce matin de début de printemps, un homme d’âge avancé se concentrait à marcher exclusivement sur la bande blanche marquant la délimitation entre la piste cyclable et l’espace piéton. Arrivé au bout de la bande de peinture il devait sauter jusqu’à la suivante puisqu’entre les deux, tous les enfants le savent, c’est une rivière infestée de crocodile.

Quant à l’enfant présent sur place, sans se soucier du danger qu’il courait, regardait avec attention et intérêt deux mécaniciens réparant le moteur d’un autobus.

L’après-midi même, sur un banc, deux dames respectables en apparence, lisaient dans un magazine des histoires de Toto à voix haute !

On dit parfois que les enfants ne devraient pas grandir, il semble que cela se produise parfois.

***



Nota : ces trois mésaventures sont rigoureusement authentiques !


Nota 2 : pour la petite photo d’illustration que je mets sur chaque billet de ce blog, je dois bien dire que je n’ai rien trouvé cette fois-ci.

mardi 3 mars 2015

MESSAGE A MON FILS

Bonne route mon garçon !


Le monde où tu vas
Mon garçon
Je n'le connais pas
Et je le crains
(...)
Comm'les ruisseaux font les rivières
Aujourd'hui c'est la route à l'envers

Le monde où tu vas
Mon garçon je m'y perds

Essaie d'être un homme idéal
A tes risques et périls
Attelle ton char à une étoile
Entreprends des rêves inutiles
Tâche au moins d'avoir un projet
Le monde où tu vas je le hais

Allez salut
Je vais dormir
J'ai la fatigue un peu amère
Je m'fais l'effet
D'être un martien
Un revenant d'un passé lointain

Le monde où tu vas
Mon garçon
Je n'le connais pas
Et je le crains


lundi 2 mars 2015

BAIE DES SONGES

Après une mise en bouche théâtrale le dernier opus de Patrick Mottard, un recueil de huit nouvelles niçoises, est paru non sans quelques péripéties éditoriales.

Résolument décalées dans le temps -les scènes ce passent entre 1940 et 2050- l'auteur aborde avec humour et habileté des thèmes allant de l'amour à la mort tout en visitant nos destins, nos choix, la mégalomanie ou le fait divers non résolu.

Chacun pourra faire sa lecture, j'ai vu un message d'amour dans "les nuits du vallon de Roguez", et me suis senti troublé par le thème du "kiosque à musique".





Baie des songes, de Patrick Mottard, 
éditions Itinéraires, 
ISBN 979-1093-119021

Le point de vue de l'auteur :

Si les costumes Armani démodés, les cols «claudine» et les Facel Vega vous rendent nostalgiques,

Si l’évocation de la Sagrada Familia ou d’un Temple bhoutanais éveillent votre spiritualité,
Si vous êtes intrigué par le mystère de l’accident de la Caravelle Ajaccio-Nice,
Si vous estimez qu’il peut y avoir un point commun entre Starsky et Hutch et Michelangelo Antonioni,
Si vous êtes attirés par les mystères nocturnes du Vallon du Roguez, de la Cascade de Gairaut et du Mont Chauve,
Si vous aimez Joan Baez, Salvatore Adamo et Tender is the night,
Si la disparition d’une riche et jeune héritière de la Côte d’Azur vous obsède,
Si vous préférez le Cuba libre au Guignolet kirsch,
Si vous avez une petite amie moldave ou un grand-père gagaouze,
Si vous avez envie de faire connaissance avec Gaëtan, Maria, Yann, Anna, Jacques-Virgile, Marlène, Adeline et Monsieur Bernard,

Pas d’hésitation, vous devez lire Baie des songes !