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mardi 31 décembre 2019

DEUX SŒURS



David FOENKINOS nous avait habitués à de meilleurs romans que cette histoire d’une prof de français qui se fait larguer et sombre dans la dépression dont elle est dans le déni jusqu’à ce qu’elle gifle un élève et part loger chez sa sœur avec qui elle ne s’entend pas très bien, par contre le beau-frère, en revanche elle s’entend bien avec lui.

Le plus simple pour avoir le beau-frère sans la sœur est de balancer la sœur par la fenêtre.
Ah mince, j’ai raconté la fin.

Ce qui est bien c’est que le livre est court, on a plus vite fini, on peut aussi ne pas le commencer.

David FOENKINOS sait mieux faire.


lundi 30 décembre 2019

CORRIDA DE SAINT-PAUL DE VENCE


Ce dernier samedi de décembre avait lieu la troisième édition de l’ultime course pédestre des Alpes-Maritimes et ma troisième participation à ladite Corrida organisée avec brio par David BARROIS et son équipe dans la cité médiévale où quatre peillonnais avaient fait le déplacement.


Dès les premiers virages intra-muros je commençais à sentir une douleur derrière la cuisse et ce chatouillis désagréable ne laissait déjà pas présager une issue confortable à la compétition.

La situation se confirmait dans le premier kilomètre hors du village où il m’était impossible d’accélérer et le dénivelé particulièrement prononcé ne m’était pas favorable.

Il devenait plus sage de quitter le parcours et retirer mon dossard en pensant aller prochainement présenter mes vœux à mon ostéopathe.

Le plus ennuyeux dans une blessure sportive et de ne pas en connaître la cause, cette fois, je sais pertinemment que l’hydratation familiale de Noël n’a pas joué en ma faveur.

Quant aux autres coureurs verts, leur réussite est fort heureusement plus heureuse puisque Stéphane G. gagne la course haut la main (c’est sa 96e victoire scratch en course à pied et VTT, encore quatre et on fête ça),  Chantal remporte le classement de sa catégorie tout en affirmant ne pas avoir aimé le parcours trop vallonné et se plaignant d’avoir triomphé sans véritable concurrence, elle est comme ça, elle aime batailler sportivement, et Alain, « il ne monte pas sur un podium mais est impressionnant de régularité» pour reprendre les termes du Président du Club, et ce président-là sait de quoi il parle.



PHOTOS : Organisateur



dimanche 8 décembre 2019

CROSS DU PAYS DE FAYENCE


Si l’on excepte les Championnats Régionaux de Cross en 2013, où l’équipe masculine de Courir à Peillon s’était qualifiée pour les Demi-finales du championnat de France, cela faisait 10 ans que je n’avais plus participé au Cross du Pays de Fayence, privilégiant généralement le cross d’Amnesty International à Valbonne couru le même jour.

Cette année, c’est sur la sollicitation de Chantal que j’ai rejoint la forêt varoise. J’avais décliné l’offre dans un premier temps au motif que mes enfants devaient venir déjeuner précisément ce dimanche et que j’irais plutôt tourner les jambes sur un deux roues non-motorisé car cela faisait plusieurs semaines consécutives que les déluges méditerranéens m’en empêchaient.

Puis la grève ferroviaire m’obligeant de prendre un jour de congé jeudi j’en profitais pour rouler et mes enfants ne pouvant venir voir leur papa dimanche, toujours pour cause de grève ferroviaire, je relançais donc l’amie Chantal sur son offre sportive, embarquant à l’occasion Angélique dans la sortie varoise.

Ma course ouvrait le bal à 10 heures pour un périple de 6,8 kilomètres avec une quarantaine de concurrents. En une décennie je savais que ma vitesse n’était plus la même, mais la façon de courir un cross n’a pas changé. Très rapide au départ pour se placer (le premier kilomètre sera mon plus rapide) avant de revenir à mon allure. Pointé en dixième position à la fin du circuit de départ, je redescends à la quatorzième place sans affolement à la fin du premier tour, puis treizième au deuxième tour.

Dans la dernière boucle des sous-bois de Montauroux, sur un parcours technique et difficile multipliant bosses et faux-plats, certains concurrents ralentissent exténués par un effort trop intense qu’ils payent au prix fort. Je reprends une place, puis deux, puis trois, pour la quatrième il faudra batailler pour rejoindre encore un candidat, le doubler et le distancer avant de franchir la ligne en neuvième position.

Sur la course féminine, Angélique réalise une belle course offensive, également très rapide au départ et reprenant aussi plusieurs concurrentes pour se classer sixième. Chantal fit réponse par la sagesse à son expérience en choisissant de quitter la course avec prudence.

Quant au jeune Manu, junior nous ayant rejoint, s’il ne se contente que de la deuxième place c’est uniquement parce que le premier était nettement au-dessus du lot. En revanche cette place de dauphin fut très disputée jusque dans les derniers mètres et c’est avec force et habileté que notre camarade de club tient la concurrence à distance.

Angélique

Chantal

Manu (en plein vol)


dimanche 1 décembre 2019

DANS LES SALLES AVEC UN GRAND ÉCRAN (2)



Un ciné est généralement un moment agréable, seul ou entre amis, et ces derniers mois plusieurs pépites ont été à l’affiche.   

JOKER (de Todd Philips, avec Joaquin Phoenix et Robert de Niro)

Je serais la voix discordante des avis sur ce film dont nombre de spectateurs ressort emballé de ce thriller. Pour ma part je me suis ennuyé et n’ai pas trouvé d’intérêt à raconter l’histoire de ce psychopathe ultra-violent (certes, on comprend les causes de sa maladie), qui après un triple meurtre devient une sorte de héros gilet jaune sans le vouloir.   

MARTIN EDEN (de Pietro Marcello)

Adapté du roman de Jack London, un beau film romantique à souhait, à voir en galante compagnie sans que cela soit une garantie de succès. A vrai dire, je n’ai vu ce film que sur proposition de la dite compagnie, je n’y serais pas allé seul et n’y retournerai pas…

SORRY WE MISSED YOU (de Ken Loach)

Le britannique observateur social Ken Loach aborde cette fois le thème de l’uberisation de la société avec l’histoire de Ricky devenant autoentrepreneur pour un prestataire unique pensant améliorer son niveau de vie. Avec Ken Loach, le tragique n’est jamais loin, c’est dur, c’est brut, c’est contemporain, ça vous gifle. Bref c’est du Ken Loach et c’est magnifique.

HORS NORMES (de Éric Toledano et Olivier Nakache, avec Vincent Cassel et Reda Kateb)

Le duo Toledano-Nackache (Les Intouchables) aborde sur le ton de la comédie le thème de l’accueil des handicapés lourds dont aucune structure ne veut. Émouvant, drôle et inspiré d’une histoire vraie. Vincent Cassel est excellent dans le rôle d’un responsable d’association un peu limite avec les normes et les autorisations.

FAHIM (de Pierre-François Martin-Laval, avec Assad Ahmed, Gérard Depardieu, Isabelle Nanty)

Un film également inspiré de la réalité, l’histoire d’un migrant dont le fils est passionné par les échecs. Beaucoup de tendresse et de passion dans ce film, Gérard Depardieu y campe un maître d’échecs bourru et attachant.

LA BELLE ÈPOQUE (de Nicolas Bedos, avec Daniel Auteuil, Fanny Ardant, Doria Tillier, Guillaume Canet)

Nicolas Bedos se dévoile dans un registre inattendu et c’est une réussite. Un couple usé par le temps, un homme dépassé par la modernité qui souhaite revivre le moment où il avait séduit sa femme.