BIENVENUE SUR MON BLOG

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dimanche 27 octobre 2013

DIX RÊVES DE PIERRE

Le thème semble un peu macabre et je craignais, de prime abord, une lecture de récits un peu sinistres.

Lors d’une visite au musée gallo-romain de Lyon, il y a plus de vingt ans, Blandine Le Callet est émue par une épitaphe comme un dernier message d’amour adressé à titre posthume. Puis, au hasard des visites, des rencontres, elle découvrira d’autres épitaphes troublantes.

Les dix nouvelles proposent l’histoire des derniers instants de ces défunts à qui sont adressées ces épitaphes étranges.

Avec finesse, Blandine Le Callet, nous parle d’histoires d’amour souvent (Hermés, Place de Grève, …), de maladresses des sentiments parfois (les hortensias, les petits carnets) ou d’émotions (Quistinic), l’auteure nous perturbe aussi (Printemps) et ose nous faire sourire jaune (les petits carnets).


 Dix rêves de pierre, Blandine Le Callet

Editions Stock, ISBN : 978-2-234-07477-4

jeudi 24 octobre 2013

RENDEZ VOUS, PIERREFEU DU VAR


Le dimanche 3 novembre je participerais au salon du livre de Pierrefeu du Var, de de 9 heures 30 à 17 heures 30, Espace de la Bouchonnerie,

Venez nombreux !




dimanche 20 octobre 2013

JACQUOT SERA TOUJOURS JACQUOT, MAIS…

Un concert d’Higelin est toujours un évènement. Malgré ses 73 printemps au compteur, Jacques conserve sa présence chaleureuse sur scène, une grande complicité avec le public et une place magistrale laissé aux musiciens, dont la présentation hier soir au concert du Cannet a duré une bonne vingtaine de minutes, chacun s’exprimant dans un long solo (et en plus ce ne sont pas des manchots !).

Hélas, le temps fait son œuvre, et le grand Jacques a pris un sacré coup de vieux !

Si sa tonicité sur scène n’est certes plus ce qu’elle était c’est qu’un détail technique l’obligeait à chanter à peu près dans les deux mêmes zones, c’est-à-dire sur les espaces où il peut voir le prompteur. L’un était situé sur la scène, à sa droite, et ses coups d’œil fréquents au texte en était le plus flagrant, l’autre sur le piano en lieu et place d’une partition.

Malgré cela, « Champagne » fut amputée des premiers vers (La nuit promet d’être belle/Car voici qu’au fond du ciel/apparaît la lune rousse).

Quant à « Chanson » (c’est le titre), je n’ai pu la reconnaître tout de suite tant il chanta faux, une de ses plus belles mélodies pourtant.

A l’accordéon pour « La rousse au chocolat », il s’arrêtait plusieurs fois de jouer pour trouver ses touches.

Ainsi, la chaleur dégagée par cette bête de scène, pendant deux heures et quart (tout de même) en était quelque peu égratigné avec ces multitudes de petits détails et je sortais de la salle avec un enthousiasme très mitigé.


Higelin à Corbeil Essones en 2011
(photo : http://evry-daily-photo.blogspot.com)



« Allez, salut Monsieur Jones
Vous m’avez déçu Monsieur Jones

Je n’irais plus au match les champions sont tombés » 

samedi 19 octobre 2013

AU TEMPS POUR MOI (fantaisie homonymique)

C’était au temps de mes vingt ans.

Si autant de membre de l’Otan s’était réunis en conférence dans cette ville du Sud-Ouest dans laquelle j’ai vécu il y a longtemps, c’est que l’heure était grave.

Devant la salle municipale défilait autant de limousines officielles que de journalistes s’efforçant autant que possible de recueillir une information cruciale sur les pourparlers prétendument secrets.

Il soufflait dehors le vent d’Autan, venant des Pyrénées, dont on dit qu’il rend fou.

C’est surtout ce vent que me préoccupait, je pensais aux hortensias d’Hortense, dans son petit jardin, risquant d’être malmenés par les trépidations d’Eole.

Je savais qu’elle tenait à ses plantes et j’en étais d’autant plus heureux que je les lui avais offertes à son anniversaire (où peut être pour la Sainte-Hortense, oui c’est ça, c’était bien le cinq octobre, au temps pour moi)

Si les fleurs se cassaient, elle en serait triste et je n’aimais pas la savoir ainsi, d’autant que je pensais l’inviter à la cinémathèque où était programmé « Autant en emporte le vent » et un film de Claude Autant-Lara dont j’ai oublié le titre. Je maudissais ce vent ôtant à Hortense son sourire et sa bonne humeur que de coutume elle affichait ostensiblement.


Vers la fin de la journée, le vent s’était levé, les limousines officielles étaient reparties avec leurs occupants officiels, les journalistes avaient rejoint leurs rédactions, les fleurs étaient intactes, j’avais invité Hortense au cinéma, lui avait pris doucement la main et l’avait embrassé. Elle avait partagé ce baiser dont j’aurais voulu qu’il ne s’achève jamais. 

Ô temps, suspends ton vol.





mardi 15 octobre 2013

LA VERITE SUR L’AFFAIRE HARRY QUEBERT

Sur fond de campagne électorale américaine en 2008, l’écrivain a succès, Marcus Goldman, est en panne d’inspiration sous la pression de son éditeur.

Il trouve refuge dans le New Hampshire chez son mentor et ancien professeur d’université, Harry Quebert, qu’un évènement fera remonter trente-trois ans auparavant, à l’époque de la disparition de Nola Kellergan, une adolescente de 15 ans.

Convaincu de l’innocence de son maître que l’on accuse d’avoir assassiné Nola, Marcus Goldman va tout faire pour le sortir de là.

Joël Dicker, qui signe ici son deuxième roman, mène son lecteur dans le temps (entre les évènements de 1975, l’enquête en 2008 et la relations tendues avec son éditeur qu’on se plait à détester) et dans une réflexion sur l’amour, les médias ou la fragilité de la justice.

On ne s’ennuie jamais dans ce roman où les personnages dévoilent peu à peu leurs parts d’ombre et où le narrateur se bat pour la vérité autant que face à son inspiration.





La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, de Joël Dicker,
Editions de Fallois / L’Âge d’homme

ISBN : 978-2-87706-816-1

dimanche 13 octobre 2013

GRAND PRIX DE GAIRAUT

J’avais bien prévu de prendre un dossard ce matin mais la raison m’a fait prendre une autre décision.

Deux semaines après mon abandon à Millau -au 71e kilomètre tout de même-, je pensais participer pour la 8e fois au Grand Prix de Gairaut (que je terminais 27e l’an dernier), avec un premier tour à un train de sénateur et un second selon les sensations. Hélas, un footing couru la veille, capitulé après 26 minutes en raison d’une douleur tendineuse au genou droit, révisa mon projet à la baisse.

C’est donc en spectateur et supporter de mon club que je suis venu au pied de la cascade commémorant le terminal d’arrivée des eaux du canal de la Vésubie en 1883 (source Jean-Paul Ollivier Wikipédia).

6 représentants de Courir à Peillon défendaient les couleurs du club, et pas des moindre.

Si David Gauthier (Athlé 74), prenait l’avantage dès le premier tour sur le peillonnais Jérémy Payot, les représentant du club trustaient les places d’honneur avec Robert Say (4e) Franck Saffiotti (8e) et le président Juju (10e).

Lors du 2e tour, David Gauthier ne laissait aucune place au suspense en remportant l’épreuve avec plus de 3’30’’ d’avance sur Jérémy  Payot, suivi de Robert Sai et Dany Cabus le tenant du titre.

Franck franchira la ligne en 7e position, Julien en 9e, malgré son accélération dans le final qui ne lui permet pas, pour quelques longueurs, de monter sur le podium par catégorie.

« Courir à Peillon », fort de ses brillants résultats est récompensé de la première place par équipe, Francis Bonnet s’honore de le 2e place des « V3 » (sexagénaires). Jean-Claude, en préparation marathon, se classe 69e, place honorifique s’il en est.

Décidément ce « petit » club l’est de moins en moins, et promet de faire encore parler de lui tout au long de cette nouvelle saison !

Le Classement :

1) GAUTHIER David, les 12,6 km en 44’37’’
2) PAYOT Jérémy, à 3’33’’
3)  SAI Robert, à 4’13’’
4) CABUS Dany, à 4’19’’

7) SAFFIOTI Franck

9) WALTZER Julien

36) BONNET Francis

69) FORMA Jean-Claude

123 coureurs classés



Jérémy dans les derniers mètres, devant la cascade de Gairaut

La cascade de Gairaut

dimanche 6 octobre 2013

J'AIME

J’aime partir souvent courir, marcher, rouler,
Pour relever des défis sportifs insensés
Découvrant des espaces, des forêts ou des villes
Repoussant des limites, des caps inutiles

J’aime m’évader seul dans les pages d’un livre
Voyager dans le temps, voyager dans l’espace
Toutes ces histoires inventés qui m’enivrent
En Imaginant d’improbables face à face

J’aime passer ces moments avec mes trois fils
Pour parler avec eux de la vie qu’ils découvrent
Les guider sur la juste route, loin du vice
Les écouter aussi quand une porte s’ouvre

J’aime ces doux réveils dans la nuit en silence
Tiré du sommeil par un agréable rêve
Des paroles inventées des scènes d’insouciance
Faisant avec le réel une douce trêve

J’aime ces forts instants de souvenir d’un père
Ces paroles, ces moments, cette cave dans le noir
Les images naissaient cachées de la lumière
Des souvenirs d’enfant, parfois même un regard

Et surtout je t’aime toi, la femme qui m’a choisi
Avec toi j’ai voulu vivre la suite de ma vie
J’aime ton sourire quand je t’offre des fleurs
J’aime ton émotion quand je parle d’amour
J’aime nos passions frôlant l’idée du bonheur
J’aime serrer ton corps, enlacer ses contours

J’aime me réveiller avec toi quand vient le jour.