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mardi 19 août 2014

QUELQUES JOURS EN FAMILLE

Pour la deuxième fois de ma vie, c’est la génération d’après qui se marie ! Ainsi va le temps. Le Maire du village, récemment élu, n’est pas peu fier de sa mission. Le prêtre, plus habitué à l’exercice s’efforcera de faire régner sèchement l’ordre dans l’église bondée, lorsque le fou rire prend l’assemblée au moment où un des lecteurs se trompera de texte. L’orchestre d’amis remettant la bonne humeur rapidement. La musique, c’est bien connu, apaise les hommes.

les mariés, avec une flopée de cousins

Le repas est ponctué d’animation vidéo et de diaporamas sur les tourtereaux, puis, plus tard, l’orchestre prend le relais jusque tard dans la nuit. Je rentre juste après la tradition vendéenne de danse de la brioche, sorte de farandole sous un plateau en bois tenu par deux porteurs et orné de la spécialité locale d’un bon mètre de diamètre.

Malgré la noce et les excès de table je garde à l’esprit l’approche du Marathon de Berlin. Le plan d’entraînement prévoit une sortie longue de deux heures ce dimanche, incluant deux fois quatre mille mètres à vitesse marathon. Le vent fort de ce dimanche me fera renoncer en remplaçant cette sortie par un simple footing.

En revanche, à Saint Gilles Croix de Vie, les vagues de l’océan sont suffisamment hautes pour se baigner en jouant. Moi qui, dans la Méditerranée, m’ennuie souvent, je prends longuement plaisir avec nièces et neveux à sauter dans les rouleaux d’eau. Après plus d’une heure de jeu aquatique, je peine à regagner le bord, lorsque je refais surface une autre vague me recouvre, je me suis laissé emporter et n’ai plus pied. La panique me prend et l’effort durera plusieurs minutes avant de rejoindre enfin la plage. Après cette frayeur, je ne quitterais plus le sable sec !

Nous quittons le gîte vendéen pour quelques jours en famille. Dès mon arrivée à la maison maternelle, je pars pour ma sortie longue écourté la veille avec la ferme intention de mener à bien mon programme d’entraînement. Courir deux heures se fait sans difficulté, mais inclure une cadence d’entraînement se trouve être une autre paire de manches. Cette fois ce n’est pas tant le vent qui est en cause. La diététique festive freine clairement mes capacités à tenir un rythme !

Dès le lendemain, le footing est prévu à huit heures trente précises, pour seulement trente-cinq minutes. Il n’est certes pas prévu mais ma filleule Jeanne avait très envie de courir avec son tonton-parrain-marathonien-entraineur qui au passage donne quelques conseils.

Le reste de la journée se passe à Nantes où je dois circuler avec un GPS dans la ville devenue inconnue où j’ai vécu les vingt et une premières années de ma vie. Après un déjeuner chez mon frère ainé Bruno, nous entreprenons une balade à pied le long de la Loire. Mon guide me parle avec enthousiasme de l’aménagement urbain réussi de la ville. Le quartier Malakoff, jadis miteux est devenue une cité agréable à vivre, le péage nature est un clin d’œil au projet avorté d’autoroute urbaine devenu un espace d’observation horticole. Quant à la friche industrielle prolongeant la rive, elle est aujourd’hui un quartier d’affaire moderne, où se situe notamment le palais de Justice. Quelques vestiges des docks et du port décorent un lieu de promenade et de loisirs.

Suivront plusieurs journées de plages, pour l’occasion et la première fois, mon fils Daniel est mon chauffeur. Un nouveau signe du temps qui passe....

Le vent fort incite à sortir les cerfs-volants et les enfants s’évertue à les maintenir le plus longtemps possible en l’air en décrivant quelques figurent bien que la chose ne soit pas aisée. Sur l’eau, de nombreux kitesurf complètes le patchwork de couleurs sur fond bleu et blanc du ciel.



Après avoir couru une improbable série fractionnée de dix fois quatre cent mètres, je rentre seul à la maison par le marais en me disant que je n’y ai pas vu de héron depuis bien longtemps. C’était sans compter sur la rencontre insolite qui allait suivre.

Au milieu d’un champ, à deux pas de la maison, une cigogne nonchalante régnait sans savoir l’incongrue admiration quelle provoquait ! Je restais là de longues minutes à observer l’oiseau plus régulièrement observée sur les toits alsaciens, jusqu’à ce qu’elle s’envole décrivant de larges cercles au-dessus de ma tête, comme pour saluer son public.

Jeudi, en fin de matinée, sur le marché de Saint-Brévin, une jeune femme déclame un poème de Victor Hugo, puis une enfant récite une comptine, suivi d’un jeune allemand. Certains passants s’arrêtent écouter ce flash mob poétique, auquel je ne me joindrais pas malgré les sollicitations (parfois insistantes). Je ne suis manifestement pas fait pour la scène.

Les jours passent et la semaine est longue, mon amoureuse me manque, j’ai hâte d’être au lendemain soir… 



4 commentaires:

  1. I sanne eq t'os une bèle famille et foais unne sapré fête. Ch'est régalant

    Quanq à tn'amoureuse, comme tu l'appéles, est-i ale qui t'impêque d'écrire edpi nu jours ?

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    1. Achteure, ho foait onze jours eq t'os rin écrit ! T'os berzillé tin ordinateur, t'os du mau à t'man o t'os mie invie d'écrire ? Rprinds-té.

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    2. I o p't'ête unne eute esplication, mais ej pux mie l'écrire.

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    3. Mon cher Eloi,

      Ne sois pas impatient, je ne tarde pas à venir parler d'Amour sur ce blog.

      Bises,

      Antoine

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