Depuis quelques semaines, ma
compagne et sa fille ont décidés de ne plus manger de viande entrant ainsi dans
la catégorie des végétariens. Leurs motivations étant double, d’une part pour
des raisons de santé puisque l’excès de viande a des effets néfastes sur elle et
d’autre part en réaction aux conditions d’élevages et d’abatages effroyables.
Concernant la motivation
sanitaire, c’est bien la consommation excessive de produits animaux qui pose
problème (risques infectieux, risques cardio-vasculaires, cancers) mais on
notera que si l’excès et néfaste comme dans la consommation de tous produits, l’OMS
préconise la consommation de 90 grammes de produits animaux par semaine, quota
que je n’atteins personnellement pas pour de basse raison budgétaire.
Quoi qu’il en soit, la diversité
de l’alimentation et la consommation en quantité raisonnée reste la solution la
plus adaptée, il n’existe pas de produits « parfaits », tous ont leur
qualité et leur défaut. Le meilleur exemple étant le beurre, contenant vitamine
A et matière grasse, sa consommation est utile, son excès est négatif.
Pour ce qui est des conditions d’élevages
et d’abatages, il est vrai que l’on peut se révolter contre certaines pratiques
scandaleuses de sociétés industrielles à logique de profits, les exemples ne
manquent pas, très récemment dans l’Ain un élevage de poulets où des cadavres
en décomposition ont été découverts ainsi que la présence de poux sur les
animaux et sur les œufs (nettoyés probablement avant la mise en vente mais pas
forcément avec de l’eau du robinet).
Pour autant, doit-on mettre dans le même panier ces industries agro-alimentaires
et les agriculteurs traditionnels, éleveurs d’animaux dans les prés ? Stopper
sa consommation (et l’imposer à son entourage) résout-il le problème ? L’action,
la pétition, le soutien financier des associations ne sont-ils pas des
démarches plus efficaces ? Dans ce domaine, j’ai tendance pourtant à
préférer soutenir Amnesty International dont la dernière campagne
concernait la peine de mort des mineurs en Iran.
Je suis contre les mauvais
traitements aux animaux, donc contre ces méthodes barbares, contre la
tauromachie, les combats d’animaux et le maintien en captivité d’animaux pour
des raisons de décorations ou de loisirs.
Par captivité pour raisons de
décorations, j’entends les aquariums occidentaux remplis de très jolis petits
poissons exotiques colorés que l’on a arraché à un écosystème déjà fragile. Par
captivité pour raisons de loisirs, j’entends les cirques, les zoos, mais aussi
les animaux d’appartements que l’on offre comme des jouets aux enfants soi-disant
pour les responsabiliser mais maintenus en cage dans un logement urbain, volets
fermés (à cause des voleurs) pendant que les petits enfants occidentaux vont s’instruire
à l’école.
Je pense que mon dernier argumentaire
passera mal dans mon foyer !
D'accord sur Tout.
RépondreSupprimerSauf que je n'aime pas l'âme d'un militant de quoi que ce soit.
Les protéines animales sont nécessaires et les filières parallèles existent.
...
Ces prises de positions plus "punchy" te vont à merveille ;-)
correction : "je 'n'ai pas l'âme d'un militant..."
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