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dimanche 28 juin 2020

APRÈS LA CAMPAGNE


Après une pause de plusieurs mois pour cause de Coronavirus, le deuxième tour des élections municipales a eu lieu aujourd’hui.

Pour moi, c’était une première candidature, répondant à une préoccupation désormais prépondérante. Les constats sont catastrophiques, la situation de la planète est un désastre et il est à craindre que cela ne s’arrange pas si vite. Voir sur ce blog 

Ce n’était pas pour autant mon premier engagement, il y a plus de vingt ans déjà, alors que j’habitais à Roissy-en-France dans le Val-d’Oise, je participais à la commission de l’environnement de la commune, nous en étions au balbutiement du concret, la question tournait autour de la mise en place du tri sélectif et de la communication pédagogique qu’il fallait en faire pour sensibiliser les habitants.
Cette expérience électorale aura été une expérience riche en rencontres, avec des colistiers très investis sur les questions environnementales, notamment dans le milieu associatif, des militants dont je me suis fais une autre idée, des citoyens préoccupés mais convaincus de pouvoir faire bouger les lignes, des électeurs souvent attentifs, parfois hostile ou désabusés.

Présenter un projet, l’argumenter, le défendre rend l’aventure enrichissante.

En revanche, j’ai vécu sans enthousiasme et même avec surprise dans certains cas, l’agressivité et l’aigreur qu’elles soient clairement officielles par des communiqués de presse virulents de ceux qui furent les concurrents du premier tour, ou par des commentaires sur les réseaux sociaux, ou encore par des désinformations diffamatoires (on dit aujourd’hui « fake-news ») venus d’on ne sait où mais projeté d’un fond de caniveau.

Dés le début et jusqu’aux dernières minutes de la campagne (le dernier commentaire Facebook reçu était posté le vendredi soir à 23 heures 57, trois minutes seulement avant le silence imposé) les attaques mesquines se sont multipliées.

Notre tête de liste en a été la cible privilégiée bien entendue, allant de « personnalité controversée » à « opportuniste surfant sur la vague des européennes » en passant par « si vous aviez mieux choisi votre tête de liste vous ne seriez pas à la ramasse » venant parfois de la part de soutiens de la liste socialiste qui n’a pas été qualifié pour le second tour.

Cette campagne de dénigrement est bien éloignée de la présentation d’un projet municipal.

Puis il y eut cette tentative de fusion qui n’avait sans doute d’autre espoir que de légitimer ensuite une victimisation de la gauche niçoise exsangue.

Tout ce que je déteste en politique, tout ce qui fait que des électeurs fuient les urnes.

À l’heure où j’écris ces lignes (nous sommes dimanche après-midi et je ne peux rien publier avant vingt heures), j’ignore si les appels à voter blanc auront porté leurs fruits, espérons que les électeurs auront plus de malice que les ex-candidats.

Pour autant, quel que soit le nombre d’élus écologiques à Nice ce soir, le travail sera long, bon courage à eux.




vendredi 28 février 2020

ALLER PLUS LOIN



Trier ses déchets, on le fait.

Mettre un pull plutôt que de monter le chauffage, on le fait.

Réduire ses emballages en buvant l’eau du robinet, gazéifier son eau pétillante, on le fait.

Privilégier les circuits courts de distribution, en allant au marché acheter ses légumes, on le fait.

Se déplacer en transports en commun, en vélo, en covoiturage, en autopartage, on le fait.

Installer un double vitrage, penser à son isolation thermique, renoncer à la climatisation pour des solutions plus écoresponsables, on le fait.

Mon balcon est trop petit pour élever une poule ou mettre un compost. Dommage.

La liste est longue de ce qu’on fait, de toutes nos actions pour l’environnement, nous sommes nombreux à avoir pris conscience de l’enjeu, nombreux à pétitionner, subventionner les ONG, manifester, marcher pour agir.

Nombreux à se préoccuper de nos vies dans les années à venir, celle de nos enfants, nos petits-enfants, je n’en ai pas encore mais d’ici une décennie, cela devrait être le cas (je ne vous mets pas la pression mes grands, prenez le temps de profiter de votre jeunesse).

Jusqu’au jour où l’on se dit : que faire de plus ?

Militer ? Franchement ce n’est pas mon truc. Ouais, OK, j’ai voté Yannick Jadot aux Européennes, mais bon, ce n’est pas du militantisme pour autant.

Jusqu’à ce qu’un soir des amis me parlent du projet de candidature écologique à la ville de Nice. « Tu veux venir ? ». Mon temps de réflexion a été d’environ trois secondes. Voilà ce que je pouvais faire de plus. Consacrer du temps pour convaincre d’un projet municipal dans la cinquième ville de France aux médiocres résultats en matière d’environnement.

J’avais bien sûr entendu parler de cette liste, je me suis renseigné un peu plus avant de m’engager officiellement mais l’affaire fut vite conclue.

Avec un projet écologique à Nice, il est vraiment possible d’agir.

Améliorer la qualité de l’air, en mettant en place un réseau de circulation où piétons et deux roues ont leurs places, où la voiture n’est plus prioritaire.

Améliorer la qualité et l’autonomie alimentaire en produisant localement.

Agir dans les écoles, réduire le surtourisme (l’excès est nuisible en toute chose).

Améliorer le bien-être sociétal en recréant le lien humain, une culture à taille humaine et populaire.

Ainsi, pour la première fois de ma vie, je suis candidat sur une liste aux élections municipales, 41e nom de la liste « Nice Écologique », je m’y investis à la hauteur de ma disponibilité, l’équipe compte un grand nombre de soutien omniprésent dans la ville.

Puisse ma pierre contribuer à ériger un édifice suffisamment grand pour que soit entendue et concrétisée l’écologie à Nice.

Pour aller plus loin.