BIENVENUE SUR MON BLOG

BIENVENUE SUR MON BLOG



samedi 23 février 2013

2013 LA CENSURE FRAPPE ENCORE


Il ne vous a pas échappé, fidèles lecteurs, que depuis quelques mois je publiais sur « blogspot » et plus sur « unblog », obligeant certains d’entre vous à changer l’adresse dans vos favoris afin de suivre mes billets plein de bon sens, mes prouesses sportives, mes conseils de lectures, bref ma vie, mon œuvre et autres terres découvertes à marée basse.

Le motif de ce changement de crémerie en claquant la porte est que l’hébergeur insérait des liens commerciaux à l’intérieur des billets des blogueurs (à l’exception des blogueurs payant un abonnement) et j’ai pu observer que la méthode sévissait encore malgré les protestations des utilisateurs.

Chez « unblog », j’avais découvert d’autres blogs, tels que « La vie est trop courte pour êtrepetite », « Michèle Hardenne » ou « le blog de la déconnitude » 3 blogs que vous pouvez visiter dans les liens que je vous propose dans le bandeau à droite du texte.

Entre blogueurs, nous laissons quelques commentaires ici et là, devenons en quelques sortes des « collègues ».

« Unblog » proposait également un forum permettant de discuter entre blogueurs, d’échanger des idées, de faire connaissances, de bavarder.

Franck 77, auteur du blog de la déconnitude, laissait régulièrement des messages dont la teneur en humour était parfaitement en adéquation avec le contenu de son blog (les commentaires de Franck sur mes blogs étaient toujours de la même tenue).

Mais les forums sont en permanence surveillés (fliqués ?) par des modérateurs veillant à ce que les messages ne soient pas insultants  ou incitants à la haine ou au stupre.

Parfois, les modérateurs sont un peu trop zélés, tant et si bien que Franck a fini par se faire virer du forum de « unblog » au motif qu’il disait trop de conneries alors même que c’est son fonds de commerce !

De fils en aiguille de nombreux blogueurs se sont insurgés contre cette authentique censure, au point de créer un comité de soutien à Franck pour son rétablissement dans le forum.

La démarche n’est pas dérisoire, les blogueurs sont sensibles à ce qu’un des leurs puisse s’exprimer librement puisque c’est la raison d’être des blogs.

Et puis le rire, bon dieu, on ne peut tout de même pas censurer le rire, pas plus que rien d’autre !

Cher Franck, continue à écrire des fafiots, des charadounettes pas piqués des hannetons, à nous faire rire, au risque de te faire rappeler à l’ordre par Yves Guyot qui t’amena au mea culpa ! .

Je me précipite pour aller t’acheter des oranges

Franck 77 à l'isolement

***********************************************************************************************************

Ajouté le 25 juin 2013 : 

Ce matin, le forum de "unblog" envoyé ce message plein de liberté :


Concernant votre demande pour le retour de FRANCK77


Bonjour,
Ce topic sera définitivement fermé aujourd'hui à midi.
Toute personne qui rouvrira un topic sur le sujet "Franck77" sera banni.
Vous pouvez bien sur en parler en privé ou en dehors de la plateforme.
Cordialement.
POSTÉ IL Y A 1 HEURE #



On peut lire l'intégralité du topic ici





samedi 9 février 2013

L AUTOBUS


Dans cet autobus qui se dirigeait vers le centre-ville, les conversations s’entremêlaient, s’entrechoquaient, se télescopaient, pour ne plus former qu’un brouhaha inaudible.

Deux femmes âgées s’échangeaient des nouvelles de leur santé respectives déclinantes, brocardant au passage l’inefficacité des médicaments, voire même la complicité des médecins dans leur malheur.

Ici, deux hommes débattaient sur la médiocrité de jeu du nouvel attaquant acheté à prix d’or par leur équipe de football favorite, avant de dévier leur conversation sur le mariage des pédés puis sur le fait qu’une dénommée « Marine » avait des couilles ce qui ne pouvait être qu’une métaphore bien qu’il n’ait probablement pas ce mot au registre de leur vocabulaire.

Devant, un homme d’une cinquantaine d’année, lisait un journal au contenu politique qui n’allait pas de concert avec la discussion des précédents passagers.

Au fond, quatre jeunes, bruyants, commentaient grossièrement l’aspect physique de personnes de sexe opposée de leur entourage en les classant en trois catégories : « trop bonne », « baisable » ou « boudin ». Hormis pour les jeunes filles de la troisième catégorie, le classement s’accompagnait de commentaires sur la façon dont ils espéraient les « prendre » voire les « démonter ». Fort heureusement, le peu de finesse dans les propos laissait présager que les projets de « prise » ou de « démontage » resteraient à l’état de fantasme et, dans le meilleur des cas, ne saliraient que leurs draps.

Etranger à tout cela, un autre écoutait une musique au moyen d’un appareil portable, deux oreillettes plantées de chaque côté de la tête, et dont on ne distinguait qu’un grésillement synthétique.

Un vieil homme, sans doute le plus âgé de l’autobus, regardait à travers la vitre sans se soucier des autres passagers.

Une femme lisait un livre.

La conversation la plus surprenante fut celle de deux jeunes femmes, à peine plus âgées que les trublions du fonds de l’autobus, échangeant à voix presque basse (mais néanmoins audible pour qui y prêtait attention) leurs expériences en matière de soin du corps et en particularité sur le sujet de l’épilation pubienne, élargissant la discussion au même thème sur la chose mâle.

Hélas, l’auteur, arrivé à destination, descendit de l’autobus sans être en mesure de faire un compte rendu à ses lecteurs.



dimanche 3 février 2013

NICE MONACO


Il ne faut pas s’y tromper, une course longeant le bord de mer n’est pas forcément une course sans dénivelé.

Ainsi, entre Nice et Monaco, le semi-marathon, également nommé « Course du Soleil », connait deux raisonnables côtes, la première dès le premier kilomètre reliant le port de Nice à la Basse Corniche, et la longue pente avant le Cap d’Ail, mais aussi un escalier entre la plage de Villefranche à l’entrée de Saint Jean Cap Ferrat.

Imaginer courir à vitesse régulière pour battre son record sur 21,100 kilomètres relève alors d’une authentique gageure.

Fort heureusement, la relative douceur météorologique permettait aux 1 300 coureurs de crapahuter dans un décor des plus agréables en traversant les différentes communes du parcours. Boulevard Princesse Grâce, Rade de Villefranche sur Mer, Promenade Rouvier et place David Niven à Saint Jean Cap Ferrat, Beaulieu, Eze et Cap d’Ail avant l’arrivée au stade Louis II à Monaco.

 Quand à ma course… Euh, je ne m’étendrais pas sur le sujet…

Christine en route vers son podium malgré son rhube ! (photo Franck P)

lundi 28 janvier 2013

L'AUTRE DEBAT


Tandis qu’à Paris, les différents points de vue relatifs à l’élargissement des possibilités de se marier foulaient tour à tour le pavé de la capitale, à Montauroux (Var), au cœur de la forêt, les crossmen débattaient chaussures.

C’est qu’à l’occasion des championnats régionaux de cross, les avis sur le port ou non des pointes divisaient le temps d’une journée où pour une fois je n’étais pas d’accord avec mon entraîneur originel et toujours ami (l’actuel entraîneur préférant voir son équipe de football préféré perdre un match).

Ayant couru la première course de la journée, je me suis échauffé sur un terrain encore gelé, et le non-port de pointes était une évidence.

Course à course, foulées après foulées, des centaines de passages de coureurs plus tard, quelques passages de la course étaient devenus particulièrement glissants (une des boucles sera même amputée de quelques mètres sur la dernière course pour raison de sécurité) mais l’ensemble du parcours restera praticable sans pointes.

Et à en croire l’observation que j’ai pu faire une fois redevenu spectateur, est que le débat ne fut pas tranché, les coureurs portant des pointes était à peu près aussi nombreux que ceux n’en portant pas.

un hyèrois qui a regretté de ne pas avoir de pointes ! (photo Claude)


« J’ai géré » ai-je sommairement commenté dans un texto après ma course. Il est vrai qu’on ne peut tout de même pas être toujours en super forme !

A l’arrière d’un petit groupe de 4 coureurs, j’en fus assez vite distancé pour faire l’essentiel de ce cross en solitaire, malgré un concurrent me précédent d’une petite dizaine de mètres que jamais je ne parviendrais à rejoindre. Au contraire, c’est le suivant qui me rattrapait dans le tour final. Dans un sursaut de fierté, j’ai trouvé un peu d’énergie et de force pour accélérer un peu et maintenir ma 13e place si honorifique qu’elle fut.

Après un piquenique conviviale bien qu’un peu frais, ce sont nos cordes vocales que nous mettions à contribution pour encourager les 7 copains qui jouaient et gagnaient leurs qualifications aux inter-régionaux sud-est du 10 février à Mougins !

L’occasion d’une nouvelle journée campagnarde et sportive.

Une course de la mi-journée (photo de moi  - tout arrive)


D'autres articles sur le sujet : Par Stéphane et Julien.