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mercredi 5 août 2015

COL ET TUILES

Le programme de la première randonnée de l'été me conduit à Vence pour une sortie en VTT. Du col de Vence, je rejoindrais Saint-Barnabé, puis Coursegoules et retour au col. Chemin faisant, je me dis que je pourrais bien faire l’ascension. Dès que possible, je gare ma voiture et part à l’assaut des six derniers kilomètres.

Pourquoi donc s’infliger cette montée imprévue, me diriez-vous ? Pour le seul plaisir de le redescendre à vive allure, tout simplement !

Le hameau de Saint-Barnabé se rejoint par une petite route bitumée, la suite du parcours est sur sentiers et pistes. Parfois, bien que les montées ne soient pas si raides, les cailloux et racines sur le sol m’obligent à mettre pied à terre. Quelques doutes sur l’itinéraire parfois, quelques demi-tours de temps en temps, font partie de jeu de piste dans lequel je ne me sors pas mal.

Après la forêt de Garavagne, et alors que je me disais que la prochaine zone ombragée pourrait-être le lieu idéal pour mordre dans mon casse-croute, je sens un insecte dans mon casque. Je prends peur, fais un geste incontrôlée pour retirer mon casque et c’est la chute !

La surprise passée, et sans piqure d’insecte, je repars sur mon chemin en restant prudent sur la descente caillouteuse jusqu’à Coursegoules et ma pause déjeuner.

Le village reculée, vu de la piste, mérite une photo. Je m’arrête pour immortaliser l’instant, cherche mon téléphone, en vain. Je n’ai plus de téléphone.

Je reviens sur mes pas, surveillant bien le sol pour tenter de voir l’indispensable appareil. Je le retrouve mille trois cent mètres plus loin -et plus haut puisque la descente est devenue montée- à l’endroit précis de mon gadin !

Enfin le cliché peut se faire, et je poursuis mon périple par une petite route qui devient sentier avant de rejoindre la départementale, quelques hectomètres avant le Col de Vence.

Puis c’est la descente asphaltée jusqu’à ma voiture, une récompense après l’effort de la montée, six kilomètres avalés en une poignée de minutes, juste pour le plaisir.

L'autre plaisir post-randonnée indispensable consiste à s'asseoir dans le premier bistrot venu pour se désaltérer d'une bonne pression bien fraîche.

Le lendemain soir, j’ai la surprise de retrouver un pneu de mon vélo à plat. Après démontage, il y a un trou de quatre centimètres dans la chambre à air ! Pourtant, il n’y avait rien quand j’ai fini la randonnée de l’avant-veille, aucun corps étranger dans le pneu, et la lacération est sur l’intérieur de la chambre, du côté qui est sur la jante. Mystère !


Demain, je devrais faire emplette dans un magasin de sport.

Coursegoules (tout ça pour ça !)



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