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mardi 18 avril 2017

QUELQUES JOURS À BORDEAUX (1)

Outre le rendez-vous sportif du marathon, devenu semi-marathon pour moi suite à mes récents bobos, le déplacement en terres girondines fût l’occasion projetée de visites familiale et touristique.

Vendredi soir nous rejoignons notre hôtel de bord de rocade mal insonorisé et aux installations sanitaires très originales (1) mais nous n’avions pas trouvé mieux en réservant l’avant-veille en raison d’un malentendu fâcheux avec l’organisateur de l’hébergement initialement prévu (lequel reste débiteur envers moi et mon amoureuse de quelques pintes de bières blondes ou ambrées pour se faire pardonner, à bon entendeur…).

Samedi matin, après que mon aimée ait fait son footing sous un léger crachin céleste dans un parc animalier où quelques volatiles manifestaient bruyamment leur présence, notre première visite fut réservée à quelques-uns de mes cousins girondins (ou presque). En plus du très grand enthousiasme de les revoir, cela est si rare, ils bénéficiaient de l’avant-première familiale de la rencontre avec ma moitié dans un plaisir manifestement partagé.

Le sport n’étant pas une maladie grave, j’ai pu boire quelques verres de vins (mais pas trop), ce qui d’ailleurs aurait été dommage chez des connaisseurs. Avant la course nocturne, je trouvais ainsi un avantage à la tendinite m’ayant fait renoncé au marathon, sur cette distance je n’aurais bu que de l’eau avant et surtout pas mangé d’huîtres mais nous y reviendrons.

Puis ce fut l’heure de regagner Bordeaux dans l’après-midi. La course ayant occasionné plusieurs fermetures de rues et quais, nous faisons stratégiquement deux équipes d’une personne, mon acompagnatrice ayant pour mission de garer la voiture tandis que j’allais chercher mon dossard avant la fermeture de l’espace prévu à cet effet. Presque une heure plus tard nous nous retrouvons missions accomplis, enfin prêts à retrouver le groupe muni du précieux sésame à accrocher de quatre épingles.

Mais c’est avec une pâleur nauséeuse que mon aimée me retrouve et nous nous précipitons dans la première pharmacie faire l’achat d’une substance propice à soigner les troubles digestifs ! Je fais publiquement sur ce blog le serment solennel de ne plus jamais manger d’huître de toute ma vie, pourtant j’aime ça et ce midi je n’en n’avais mangé que six (2).

Le médicament étant effervescent, nous allons dans un bar (plus précisément en terrasse, le détail est important) où je ne prends qu'un verre d’eau.

Et c’est le drame.

Sans rentrer dans des détails peu ragoutant, disons que j’ai subi une réaction de refoulement gastrique que les serveurs de bars voient plutôt en fin de nuit les soirs de matchs….

Ma participation à la course, pour l’heure, est amplement compromise.

                                                               À suivre….

( (1) Une seule arrivée d’eau dans la salle de bains, qu’à cela ne tienne, le flexible de douche est branché dans le lavabo.


 (2) Aucun trouble de ce type jusqu’au 20 janvier de l’an passé, puis re-belotte au nouvel an. Trois fois de suite, on peut conclure que j’ai désormais un problème digestif avec le mollusque ostréidé.



2 commentaires:

  1. Hé, dis, tu me donneras ta part d’huîtres à la prochaine réunion familiale ? avec muscadet et tartines de beurre, c'est HYPER digeste, n'importe quoi !!!

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  2. C'est fou ce qu'UNE huître peut souvent te rendre malade. Heureusement qu'il y a des moules (au moins une) fraîches.

    Bises

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