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mardi 21 avril 2015

MARATHON DE NANTES

Mon dixième marathon ne pouvait avoir lieu que dans ma ville natale, accompagné de deux acolytes de club et non sans quelques déboires de transport que fût un avion raté pour l’un d’entre eux, mais l’accueil familial chaleureux dissipera vite ce malheureux contretemps.

Passage indispensable au village marathon pour le retrait du dossard, bavardages sur les stands, dégustation de vins de Loire ce qui n’est pas très sportif, j’en conviens, mais il fallait faire passer le goût infâme de la boisson énergétique du sponsor Etixx (nommons-le), que nous prendrons soin d’éviter sur les ravitaillements du lendemain sur la course.

La météo est une des préoccupations du marathonien, et si nous sommes satisfaits de la température comme de l’absence de pluie, le vent en revanche pourrait jouer les arbitres.

Sur le parvis de la cathédrale, ce dimanche matin, je dois courir à l’ancienne, c’est-à-dire sans montre GPS, oubliée à Nice. Je crains un peu cette contrainte de dernière minute mais il est trop tard pour se lamenter, je suis dans le sas de départ avec une pensée pour David et Jean-Claude.

Ce marathon se court en deux boucles, la première faisant une incursion à Trentemoult, pour le reste la visite marathonienne nous conduira sur le cours des 50 otages, Saint-Sébastien, les anciens chantiers navals habilement réaménagés, les machines de l’île et son célèbre éléphant, la place Royale, la place Maréchal Foch (dite place Louis XVI), Gambetta, le jardin des plantes. Les derniers kilomètres nous conduisant à la cité des congrès en longeant le canal Saint-Félix.

Comme prévu, le vent complique largement la tâche des presque 4 000 participants et les passages sur la Loire ne facilitent évidemment rien. Les quelques côtes du parcours semblent plus raides au deuxième passage.

Finalement, si je me suis bien débrouillé de cette course sans montre sophistiquée, le vent a bel et bien eu raison de moi au trente-sixième kilomètre, l’allure baisse sévèrement dans la deuxième montée de la rue Tournefort, si bien nommée quand on lutte contre Eole.

Je tenterais péniblement de relancer, mais la deuxième montée du jardin des plantes au trente-huitième kilomètre met un terme à l’idée de battre mon record milanais.

En 3 heures 28 minutes et 41 secondes, je signe cependant mon deuxième meilleur chrono sur marathon. Quand à mes deux camarades, Jean-Claude réalise son troisième meilleur temps depuis qu’il est vétéran en 3 heures 38 –ce qui est une satisfaction pour l’entraîneur que je suis désormais- et David termine en 4 heures 17 une course qu’il n’avait pas pu préparer.


L’après-midi fut consacré au farniente sous le soleil breton de la maison maternelle, tout en esquissant le projet du marathon 2016 ! 

Départ imminent (photo organisateur)

deuxième passage au Jardin des Plantes

Le long de la Loire


2 commentaires:

  1. Beau récit. Bravo. En suivant ta fin de course à distance, j'ai eu un peu peur... on ne t'arrêtait plus. Ils avaient oublié d'arrêter leur machine et je voyais la distance qui dépassait allègrement les les 43 km et le temps qui filait. Encore une histoire de Vins de Loire sans doute. Puis, la machine se fit raisonnable et revint en arrière.

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  2. Si après un tel récit l'ami italien ne se décide pas (enfin!), c'est à n'y rien comprendre!!! Bravo et merci Antoine.

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