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mardi 9 janvier 2018

À NICE EN VÉLO

Si à Paris en vélo on dépasse les autos à l’en croire une vieille chansonnette, à Nice, le plus difficile est de trouver un vélo libre-service, ici nommé Vélo Bleu, en bon état.

J’utilise très régulièrement ce service, plus écologique, propice à l’activité physique, moins coûteux que les transports en commun (vingt-cinq euros par an d’abonnement et des utilisations de moins de trente minutes gratuites).

Moins coûteux évidemment que la voiture pour qui n’a pas de parking si on tient compte des frais de carrosserie d’artistes anonymes et des multiples contraventions pour « stationnement très gênant », motif unique et systématique au tarif de cent trente-cinq euros, dont le quartier Saint-Roch est, dit-on, abonné grâce au zèle exagéré de quelques fonctionnaires de police.

Pourtant, j’ai constaté sur mes vingt-cinq dernières utilisations pas moins de seize dysfonctionnements du Vélo Bleu !

Le 15 août : Restitution rue Figheira, la première borne ne s’allume pas, la deuxième reste bloquée sur « chargement en cours », les autres bornes sont complètes. Stade Vauban, la clé n’entre pas dans la première borne.

Le 10 septembre : Place Masséna, la roue est voilée sur le premier vélo, le dérailleur saute sur le deuxième

Le 16 septembre : pas moins de trois stations pour trouver un vélo disponible et en bon état.

La liste est longue des bornes qui ne démarrent pas, des mentions « restitution impossible », « pas de réseau ». Des vélos cassés, abîmés, des pneus crevés, des freins cassés, des dérailleurs défaillants. Des stations pleines lors des restitutions ou à l’inverse des stations sans vélo disponible au moment des locations. De long temps d’attente de connexion des bornes.

Pour avoir utilisé où m’être renseigné sur les vélos libre-service d’autres grandes villes, il semble que le maintien en bon état d’un parc est possible. Probablement est-ce également moins onéreux que des décorations de Noël à Nice (pour mémoire une facture de 900 000 € en 2017, plus que Marseille et Paris) !


Dans les prochaines semaines, un service de scooter libre-service sera mis en place dans la Métropole azuréenne, encore faudrait-il que les deux roues non motorisés soient efficaces avant de proposer une nouvelle offre. 





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