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mardi 11 septembre 2018

LA COURSE SANGUINOLANTE


Ah oui, dix jours se sont déjà écoulés depuis ! J’ai procrastiné un peu sur mon blog, « se repose sur ses lauriers » auraient commentés les enseignants en ces temps où l’on m’évaluait encore, ce en quoi ils n’avaient pas nécessairement tort.

La « Blood Run », doit son nom angliciste original à ce qu’elle est organisée au profit de la promotion du don du sang (allez-y, ça ne fait pas mal), elle a lieu dans le village varois de Solliès-Pont (la course, pas la collecte de sang).

Courte reprise de la saison, ce n’est qu’un parcours de 7,2 kilomètres, sur un circuit d’asphalte plutôt agréable. Dans les rues du village d’abord, puis en longeant brièvement autoroute et voie ferrée -moins sympa- avant de poursuivre sur les routes de campagnes étroites, entre vignes et vergers.

Quelques faux-plats mais dans l’ensemble un circuit rapide qui permet de se situer en début de saison. Trente-quatre minutes pour boucler l’affaire avec une douleur aux côtes, c’était correct, mais il y a du boulot pour revenir à un niveau convenable.

J’étais venu avec plusieurs amis de Courir à Peillon, la course faisant partie du challenge « Défi 6 », treize compétitions dans les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône et le Var entre septembre 2018 et février 2019, pour lequel le club a constitué une équipe. Franck, Dorothée et Carole, autres représentants du club, réalisant chacun des chronos instructifs pour l’entraîneur qui en prend bonne note.

Carole et Dorothée étant en préparation marathon, la récupération d’après course durera donc quarante-cinq minutes afin que le total corresponde au plan draconien d’un entraîneur sadique. Moi.

Et cette douleur aux côtes, vous entends-je circonspect ?

Deux jours avant de partir quelques jours à la fraîche (voir billet précédent), quelques semaines auparavant, j’avais fait une vilaine chute en vélo, pas grave, mais bon, ça pique un peu quand même.

Le lendemain, le radiologue urgentiste ne décelait rien et me laissait donc crapahuter quelques jours à la fraîche (voir billet précédent). Le bobo persistant, j’ai consulté un autre médecin qui, quant à lui, observait une jolie fracture sur une côte. Ah ben tu m’étonnes que ça faisait mal ! Cent kilomètres de treck et six-mille mètres de pente avec ça !

Donc depuis le verdict, lendemain de la Blood run, repos sportif obligatoire pendant deux à trois semaines. Pfffff, c’est long ! Forfait pour le trail urbain de Marseille (autre manche du Défi 6) dont le calendrier correspond aux Journées du Patrimoine, c’était l’occasion de joindre l’agréable à l’agréable.



Dorothée, Carole et Moi.
Courir à Peillon vaut bien un châtea
u.

Les mêmes, de prés.


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