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dimanche 25 août 2019

QUELQUES JOURS AU VAL D’AOSTE (première partie)


Pour la troisième année consécutive, mes vacances seront sportives et c’est à nouveau dans des montagnes italiennes que je vais marcher une semaine.

Le dimanche, j’ai rendez-vous à la gare de Chamonix pour rejoindre Pont-Valsavarenche le point de départ, où nous arrivons avec retard après une longue halte à la sortie du Tunnel du Mont-Blanc sur injonction de la douane italienne. Nous sommes quatorze dans le groupe, guidé par Ulrick.
Après la première marche où nous apprenons à nous connaître, c’est le premier refuge. L’apéro délie timidement les langues et nous (re)découvrons la copieuse cuisine italienne qui nous accompagnera toute la semaine.



Lundi matin, il ne faut pas partir trop tard car le ciel est menaçant et Ulrick souhaite passer le col du Rosset, à plus de 3000 mètres d’altitude, avant l’orage. Finalement nous nous en tirons plutôt bien puisque la pluie et le vent présents juste avant l’ascension cessent au pied du col avant de reprendre mollement après la descente sur l’autre versant. Fort heureusement, car cette descente nécessitait de la prudence et n’avait pas besoin d’une difficulté supplémentaire !

La récompense n’a pas été mince, un magnifique arc-en-ciel se dessinait devant nous avec l’apparition du soleil et nous observons ensuite notre premier chamois du séjour.



Sans doute mardi n’est pas l’étape la plus difficile, mais pas loin, en tout cas l’une des plus magnifiques. Après le col Bassac Dere à 3082 mètres d’altitude, nous grimpons jusqu’à la Becca Traversière à 3337 mètres d’altitude. Le jeu en vaut la chandelle car du sommet nous profitons d’une vue imprenable sur le Monte-Bianco (puisque c’est sur le versant italien).
Notre redescente longe le glacier de Goletta avant de rejoindre le refuge Bezzi.
Pour l’anecdote, j’observe que c’est toujours dans des moments très improbables, notamment dans l’ascension des cols que j’ai du réseau sur mon portable, je reçois donc des notifications qu’il m’est impossible de consulter. Je sais qui m’envoie des messages, mais ne peux les lire !



Les passages de cols et tout autant leurs descentes parfois ardues n’empêchent pas des vues époustouflantes sur la chaîne du Val d’Aoste, les passages par les pâturages sont aussi des moments d’une douceur montagnarde splendide. Nous longeons régulièrement prairies, lacs et rivières tandis que notre guide nous renseigne sur la faune et la flore. Bien entendu, on ne touche qu’avec les yeux comme disaient nos grands-mères, car le Grand Paradis est un parc naturel -ancienne réserve de chasse de Victor-Emmanuel II de Savoie- toute cueillette y est donc formellement prohibée.
Régulièrement, nous croisons chamois et marmottes. Les bouquetins sont également nombreux mais à des altitudes plus élevées.

Si le confort dans les refuges n’est pas toujours du même tenant, l’accueil en revanche est toujours chaleureux et convivial. « Una birra per favor » étant la phrase que j’aurais le plus souvent prononcée. La nourriture est copieuse, à l’italienne. Ce soir la serveuse nous demande si nous prendrons du vin et nous conseille le rouge sans attendre notre réponse, en raison du menu. Elle nous indique alors celui du soir : « Il y a de la soupe, des lasagnes, de la viande avec des légumes, du fromage et un dessert. Mais le dessert est très léger », précise-t-telle. Nous voilà rassurés !



(à suivre)

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