Les 23,8 kilomètres séparant
Vintimille à Monaco est l’occasion annuelle d’une course généralement
préparatoire au marathon du mois suivant.
Ainsi, pour la quatrième année
consécutive je me suis rendu avec pas moins de dix comparses du club
peillonnais pour ce rendez-vous frontalier.
Après l’échauffement et quelques
conseils d’entraîneurs, je partais sagement en compagnie d’Elise, Valérie et Cyril
à l’assaut de la première ascension avant de rejoindre le duo formé par Thierry
et Séverine, fière de m’annoncer que cette côte était passée sans souffrance
contrairement à l’an dernier.
C’est avec un grand soleil que je
poursuis ma route jusqu’à Menton, puis Roquebrune Cap Martin où je choisis de
passer la côte d’un kilomètre et demi en allure accélérée avant de reprendre mon
rythme marathon.
Déjà, la descente vers Monaco se
profile avec les derniers kilomètres en Principauté. Les coureurs du club ayant
participé à la course de dix kilomètres ont finis depuis longtemps et sont là
désormais pour encourager les copains.
A cent mètres de la ligne, après
deux heures de course, je leur tape dans la main au passage avant de …. Faire
demi-tour à la surprise générale.
Je reviens sur mes pas sur un peu
plus d’un kilomètre, croise Séverine et Thierry que j’encourage, puis Elise,
avant de repartir à nouveau dans le bon sens de la course et franchir la ligne
deux heures et douze minutes avant le déclenchement du chronométrage.
Mais pourquoi donc ce, comment
dire, retournement de situation me direz-vous ?
Outre que ma facétie faisait son
effet auprès de mes amis-supporters, la course n’était pas un enjeu mais une
préparation marathon or mon plan d’entraînement prévoyait une sortie longue de
deux heures trente, avec l’échauffement à Vintimille le compte y est.
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Peillon, avant la course (photo : Claude) |
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Moi, à la fin de la course (photo : Claude) |
Deux cartons jaunes cependant !
- A la SNCF, sponsor de l'épreuve, qui profitant de la confusion sur la zone de gratuité du train faite aux coureurs (entre Monaco et Vintimille), a contrôlé et verbalisé à foison les coureurs qui de toute bonne foi n'avaient pas pris de billet avant Monaco.
- Aux autorités françaises qui pour cause d'état d'urgence ont exigés que tous les coureurs passant la frontière franco-italienne aient sur eux leurs carte d'identité pendant la course ! Aucun contrôle, bien évidemment n'a eu lieu.