Pour différentes raisons, j’aurai
parcouru vingt-quatre kilomètres sur ce semi-marathon au lieu des vingt et un réglementaires.
En pleine préparation marathon, je
ne tentais pas de réaliser une performance particulière et avais pris un
dossard avec ma casquette d’entraîneur tout en faisant ma sortie longue
dominicale.
Ainsi, j’accédais à la zone de
départ et au parcours et courais avec les uns et les autres quelques temps sans
me soucier de mon chronomètre.
Quelques temps accompagnant Sandrine,
puis Marie-Claude, ce n’est que vers le cinquième kilomètre que je rejoignais
Laëtitia sur sa première course sur route. Elle courait sans montre -ce qui est
devenu rare- je veillais donc à ce que son allure soit suffisante pour boucler
le dix kilomètres en moins d’une heure (les deux courses se disputaient en même
temps). Elle se débrouillait d’ailleurs fort bien et atteindra l’objectif malgré
un moment de faiblesse dans les deux derniers kilomètres.
Puis je repris ma course en
accélérant un peu afin d’atteindre mon allure marathon, courant parfois avec un
ami -plus souvent avec une amie d’ailleurs, puisque la délégation féminine du
club était venue en force.
Au seizième kilomètre, j’apprenais
que Carole avait fait un malaise ! Demi-tour immédiat évidemment pour la
rejoindre et savoir ce qui se passait (d’où ma rallonge de distance).
Le malaise était bien là mais il
n’est que digestif à cause d’une erreur d’alimentation. Elle était pourtant sur
un bon rythme jusqu’à ce que ces intestins se rebellent. Sa déception est aussi
grande que ses tripes en folie, elle s’arrête plusieurs fois tenue par la
douleur avant de repartir plus obstinée que jamais. Malgré la performance ratée
elle tenait à terminer courageusement la course et si j’ai tenté de l’en
dissuader un court moment j’ai vite compris que sa ténacité était la plus
forte.
Après avoir pris connaissance des
résultats de tout le monde, nous nous réjouissons ensemble de toutes ses performances
et de la nouvelle démonstration de volontarisme de Carole.
Et comme à chaque fois, nous n’avons
pas voulu nous quitter comme ça et sommes donc allé déjeuner ensemble.
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Déjà avant la course l'entraîneur est un homme heureux ! |
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Avec Carole |