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samedi 16 novembre 2019

SALUT POUPOU



C’était un jour de juillet 1996 à Arc et Senans, au village départ du Tour de France. J’avais été invité par un sponsor fromager de la grande boucle.

Par timidité peut-être, intimidé sans doute, notre échange aura été très bref. Je l’ai salué sans oser dire « Poupou » et encore moins « Raymond », j’ai sans doute dit « Monsieur » avant de bafouiller quelques banalités quelconques, du style « Je suis très heureux de vous rencontrer » ou « vous êtes un grand champion ». Il m’a remercié en souriant, signé un autographe que j’ai toujours, je l’ai remercié à mon tour. C’est tout. J’avais rencontré Poupou.

J’aurais pu lui dire que cette image d’éternel second me paraissait injuste, car elle se limitait au Tour de France, or il a gagné bien d’autres courses et pas des moindres : Tour d’Espagne, Paris-Nice, Flèche Wallonne, Critérium du Dauphiné, Grand Prix des Nations, Critérium International….

Sur le Tour de France, il croisera la route de deux premiers quintuples vainqueurs de l’épreuve Jacques Anquetil et Eddy Merckx et le mano à mano dans le Puy de Dôme avec le normand est une des images de duel qui marque l’histoire de la grande boucle.

Poupou, c’était aussi un vainqueur.

Puy de Dôme, le 12 juillet 1964



dimanche 10 novembre 2019

SAINT-POL – MORLAIX



Cette grande classique finistérienne n’est pas un semi-marathon comme les autres. Avec presque un demi-siècle d’existence elle fait partie des grands rendez-vous de courses à pied de ville à ville, telles Sedan-Charleville, Marvejols-Mende ou la voisine Auray-Vannes.

Pour moi, elle représente bien autre chose qu’une course à pied. Saint Pol de Léon étant avant tout un souvenir familial de vacances d’enfant, il y a désormais quarante de cela, lorsqu’avec mon cousin nous avions l’immense responsabilité d’aller faire les courses quotidiennes au supermarché du haut de nos huit et onze ans respectifs. Le souvenir impressionné de voir le nom de mon oncle, notaire de la ville, sur les affiches des maisons à vendre, il y avait très peu d’agences immobilières à l’époque. Le souvenir aussi d’une marraine que j’aimais tant.

Alors quand cet été le cousin Yann m’a proposé de faire la course avec lui et un très grand nombre d’autres apparentés, j’ai dit oui sans hésiter. « Nous serons une quinzaine de la famille » m’avait-il assuré avant que les désistements successifs réduisent l’effectif à quatre.
Peu importe le nombre, la course était aussi un bon prétexte pour passer un week-end chaleureux en famille et de revoir avec plaisir un oncle que je n’avais pas revu depuis plus de vingt ans !

Malgré le vent et quelques averses, la météo dominicale était plus clémente en Bretagne que sur la Côte d’Azur où le départ du marathon Nice-Cannes était incertain jusqu’à la dernière minute, tempête Amélie oblige !

Quant à ma course, bien que la préparation fût contrariée par une nouvelle tendinite, je m’en sors plutôt bien. Prudence sur la première moitié jusqu’à la côte de Taulé, longue de deux kilomètres, avant d’accélérer ensuite pour finir dans un temps honorable d’une heure quarante-quatre.

Yann court le dix kilomètres en cinquante huit minutes, faute d’avoir eu le temps de s’entraîner convenablement (le temps ou la motivation ?). Les deux autres cousins au semi-marathon ont des résultats d’une heure cinquante pour Caroline, exactement son objectif, et deux heures pour Vincent.

A défaut de courir vite, Yann cuisine très bien le confit de canard pommes de terre salardaises qui s’ensuivit et cette qualité n’a rien de négligeable !


(c) photo : site web de l'organisateur


samedi 9 novembre 2019

9 NOVEMBRE 1989 - 9 NOVEMBRE 2019

Une chanson valant mieux qu'un long discours, je commémore à ma façon les trente ans de la chute du mur de Berlin.



pink floyd - another brick in the wall