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mercredi 30 janvier 2019

LA MARIEE ÈTAIT EN BLANC ! (rediffusion)


La participation dimanche dernier de l'amie Angélique au trail des neiges de Casterino, ma conduit vers la salle d'archives avec nostalgie et je vous propose derechef mes prouesses de 2012 sur cette course atypique.


"De bon matin, ce dimanche, sans le récipiendaire prévu au covoiturage qui a finalement décliné l’invitation, je me suis rendu au Trail des neiges à Casterino.

Il va sans dire que mon inscription à cette course datait d’avant la vague de froid et que je scrute depuis huit jours tous les bulletins météo de la région.

Faisant fi des promesses météorologiques mais suffisamment couvert pour affronter cette course, je m’enthousiasmais d’avance en rejoignant la station, en regardant les blancs paysages qui m’entouraient.

Il faut dire que natif de Bretagne Sud, je n’ai découvert la neige qu’à l’adolescence bien avancée (mes maladresses en glisse à cet âge me valurent d’ailleurs quelques railleries attendries d’une jeune vacancière de Châtellerault. Moqueries amusées dont je ne sus, hélas, pas tiré profit mais c’est une autre histoire).

Ainsi, aujourd’hui encore lorsque je vais à la montagne en hiver, la blancheur des lieux provoque en moi une jubilation quasi infantile.

Il faisait -8° au départ ! Personne sur la ligne ne restait statique, les uns sautillaient, les autres s’échauffaient plus que de coutume.  L’occasion me fut donnée de faire (enfin) connaissance réelle avec Boris un ami facebookien. Voir des amis est par nature un agréable moment.

Je n’ai aucune idée de ce qui m’attend. Le trail blanc est pour moi une découverte, je ne sais pas comment courir, comment gérer, comment prendre un départ !

Le problème avec la neige est qu'il s'agit d'une matière instable, courir dessus constitue par  conséquent une sorte de chorégraphie fantaisiste permanente.

À chaque pas, il est indispensable de bien vérifier où l’on posera son pied, la trajectoire peut vite changer. Si l’on aperçoit un peu d’herbe sur le côté, c’est que la neige est moins épaisse et le passage plus facile. Mais plusieurs coureurs peuvent faire le même raisonnement au même moment, ou des raisonnements opposés ! Avec quelques 350 partants quelques bousculades arrivent vite.

Une erreur de jugement et la neige peut arriver au niveau du genou ralentissant notoirement la progression, une autre erreur et le coureur est à plat ventre dans la neige –je reconnais publiquement en avoir fait partie-. Mais qu’importe, les nombreux novices présents assument volontiers leurs difficultés à progresser dans la neige d’autant plus facilement qu’il n’y a pas de traileuse châtelleraudaise au départ !

Tant bien que mal, je boucle le parcours en 1 h 13’ pour 10 kilomètres, ce résultat est somme toute assez anecdotique comparé au plaisir de l’expérience et de la beauté des paysages.

Hélas, je n’ai toujours pas vu de dahut des montagnes…

Angélique, admirative face au blanc


mardi 29 janvier 2019

EN AVANT À DRAGUIGNAN


Quand le réveil sonne le dimanche matin plus tôt qu’en semaine, on s’interroge forcément sur ce petit truc en plus qui nous motive à partir faire du sport. Cinq heures du matin, c’est un peu tôt quand même, mais je me suis mollement assoupi dans le train qui me conduisait à Draguignan ce qui est toujours ça de pris.

Le site des championnats régionaux de cross-country -également nommés quarts de finale des championnats de France- était encore gelé à mon arrivée, une petite heure avant la première course de la journée.

Ma mission, je l’avais accepté, consistait à faire une reconnaissance du parcours à l’échauffement et en course pour donner toutes indications utiles sur le terrain aux cinq participantes du club, en commençant par Gabrielle, vice-championne départementale minime, qui à l’issue d’une course de haut niveau franchira la ligne en cinquième position, une place qui lui aura fallu disputer au sprint.

Puis vint ensuite l’équipe féminine sur le cross court avec Hanane, Élise, Mathilde et Dorothée qui se classeront dans cet ordre sur cette course menée tambour battant sur un parcours ne laissant aucun répit. Malgré les rhumes, malgré les emplois du temps chargés en semaine, l’équipe tenait à venir porter les couleurs du club en donnant le meilleur d’elle-même.

Quant à ma course, parce que je ne pas fais que de la reconnaissance de terrain, j’ai surtout retrouvé l’énergie et la motivation d’aller gagner une place après l’autre, dont deux dans le dernier kilomètre. Les jambes reviennent !

Finalement, nous avons eu de la chance avec la météo, la pluie ne fut que quelques gouttes, malgré les nuages et le vent un tantinet frisquet mais qui ne perturbera pas notre pique-nique.

J’ai quand même attrapé la crève….

Gabrielle

L'équipe avant l'effort

Hanane et Elise

Mathilde

Dorothée


lundi 21 janvier 2019

MARIA ET LE KIOSQUE À MUSIQUE


Après « Premier mai, Place Maurice Thorez » et « Le Christ rédempteur de Rauba Capeu », Patrick Mottard récidive en adaptant au théâtre une de ses nouvelles.

« Le Kiosque à Musique », était parue dans sa forme initiale en 2015 dans le recueil « Baie des songes » et c’est à nouveau son complice Bernard Gaigner qui la met en scène avec brio, surmontant la difficulté des unités de lieu et de temps dont le novelliste n’avait pas fait cas et c’est avec talent et enthousiasme que la troupe du petit Théâtre des affranchis interprète la pièce de Patrick sur le thème des choix de vies nous conduisant du Front Populaire à Mai 68 en passant par l’Espagne franquiste

Des réservations sont encore possibles pour les représentations du 24 au 27 janvier au Théâtre de l’Eau Vive, 10 Boulevard Carabacel à Nice




dimanche 20 janvier 2019

CROSS DÉPARTEMENTAL D’OPIO

Pour la troisième année consécutive les crossmen et crosswomen maralpins se rassemblaient à Opio, non loin du rond-point Coluche, lequel se demande bien ce qui se passe, à l’occasion des championnats départementaux de cross-country.

Un peu long à expliquer, mais la Fédération Française d’Athlétisme distingue deux types de licenciés dans ses rangs, ceux dits « loisirs » et ceux dits « compétitions ». Ma qualité d’athlète loisir me permet de me courir le cross d’ouverture de la journée, recueillant ainsi de précieuses informations pour les compétiteurs de l’après-midi sur les difficultés du terrain, son état et son niveau d’humidité.
Je me suis réjoui cette année d’être accompagné dans le Cross d’ouverture (nommé « Pour tous ») par quatre autres athlètes de Courir à Peillon, Jean-Claude accompagnant Camille, Carole et Véro courant en duo. Mes blessures à répétition et mon entraînement aléatoire (je vais me reprendre) se ressent dans le résultat, 35 minutes cette année, contre 34 l’an passé et 32 il y a deux ans pour 7,700 kilomètres.

L’importante délégation d’enfants de Courir à Peillon s’élançait ensuite sur les compétitions de leur âge.

Quant à notre équipe de choc, le meilleur du moment fut donné mais les disponibilités professionnelles, familiales ou personnelles ne sont pas toujours compatibles avec podiums et titres. Pas de regrets pour elles et des enseignements pour l’entraîneur, c’est l’essentiel.
Tout cela valait bien le pique-nique amical qui s’ensuivit.

Mathilde

Angélique

Dorothée

Hanane

Elise