BIENVENUE SUR MON BLOG

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samedi 28 juillet 2018

ELLES SONT LES CHAMPIONNES !!!!

Une quatrième équipe de France a été sacrée championne du monde ce mois de juillet, il s'agit des sabreuses, après les rugbywomen universitaires à VII, les triathlètes (en catégorie relais mixte) et les footballeurs. 

Félicitations à ces championnes, et soulignons que contrairement aux messieurs du ballon rond, ces dames ne sont pas des professionnelles, leur sport est une passion, pas un métier !

Le petit décalage médiatique méritait bien un rééquilibrage sur mon modeste blog.








lundi 16 juillet 2018

UNE DERNIÈRE MONTAGNARDE


Il faut savoir arrêter une saison sportive, et c’est donc en altitude que quelques irréductibles Peillonnaises, que j’accompagnais pour que la représentation ne soit pas exclusivement féminine, se sont retrouvées à Auron.

Ainsi, Carole, Véronique, Dorothée, Chantal, Sandrine, Élodie, Camille et moi nous sommes oxygénés en altitude pour une ultime compétition, enfin presque puisque Chantal relève le défi de l’ascension du Col de la Bonnette (27 kilomètres, 1700 mètres de dénivelé et une arrivée à 2 802 mètres d’altitude) dans deux semaines.

Mais que ce fut difficile aujourd’hui ! Si la fraîcheur de l’altitude était bienvenue, les 970 mètres de dénivelé étaient concentrés essentiellement sur les deux premières ascensions sur des sentiers étroits faisant souffrir de nombreuses paires de cuisses.

Les descentes obligeaient à une vigilance permanente tant elles étaient sinueuses et pentues. Sans courir avec Dorothée cette fois-ci, nous n’étions jamais loin l’un de l’autre, tandis que pour moi rien n’allait se passer correctement. Mon sac d’abord s’est déréglé et tandis que je tentais de corriger la situation, une des sangles me restait en main. Il me restait cinq kilomètres à courir avec un sac de travers, flottant d’un côté, me serrant le cou de l’autre !

Puis c’est une ampoule à l’orteil qui me fit pousser un nouveau juron.

Alors que nous quittions un étroit sentier pour rejoindre une piste, nous constatons dépités que la balise nous indiquant s’il fallait prendre à droite ou à gauche avait disparu. Sachant que peu après nous se trouvait un concurrent qui avait déjà fait la course l’an passé, nous l’attendons prudemment et repartons avec lui. Merci Philippe.

Dorothée, très agacée par ces deux minutes d’attente et sachant l’arrivée proche, accéléra avec la hargne que je lui connais en fin de course, faussant ainsi compagnie au petit groupe de concurrents qui s’était constitué dans l’incident. Il me sera impossible de la suivre, je n’avais à ce moment-là plus d’énergie, un sac branlant et une ampoule. J’ai fini ma course en footing.

Chantal me dépassera aussi, sa préparation au Col de la Bonette porte ses fruits (elle va faire une sacrée perf !). Puis viendra Camille, d’apparence nonchalante pour sa première course en montagne, Élodie, Sandrine faussement déçue, puis Carole et Véronique dans une course commune pleine de courage.

Cette fois-ci, nous repartons sans tarder pour ne pas rater la finale du foot bien que certains programmes de soirées seront notoirement contrariés par un abruti ayant garé son camion devant le parking où était stationnée une de nos voitures ! Comme disait Audiard : « les cons ça osent tout, c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnaît ».



Quelques photos de Carole

 


mardi 10 juillet 2018

DES DIFFÉRENTES FAÇONS DE S’EN LISSER LES BRETELLES (REDIFFUSION MISE À JOUR)

Rediffusion d'un billet de 2014, dont je parlais ce soir et qui m'amuse un peu de publier le soir ou "on est en finaaaaalllllle, on en est finaaaaaalllllle".

"La métaphore fait parfois ressortir des expressions plus ou moins poétiques et j’ai recensé moult façon d’exprimer son désintérêt.

Si certains s’en battent les couilles, et fort heureusement pour eux la métaphore les sauvent d’une atroce souffrance, d’autres préfèrent s’en battre les couettes ou les rouflaquettes ce qui, j’en conviens, est plus distingué.

Il semble moins violent de s’en tamponner l’oreille avec une babouche, le coquillard avec des tibias de langouste ou la nouille avec une pelle (quoique, pour la nouille, je ne sois pas sûr).

Nombre aussi choisissent de n’en avoir rien à battre, à cirer, voire à branler, ce qui est surprenant dans le sens où il n’est pas très flatteur d’exprimer ne pas être doté d’un organe permettant cette activité manuelle. Mais je n’en ai cure (très chic).

On s’en soucie également comme de l’an quarante, de sa première chaussette, chemise, pantoufle ou culotte. N’importe quel vêtement fera l’affaire.

Dans la littérature Proust s’en fiche comme de colin-tampon : « Mais qu'il soit Dreyfusard ou non, cela m'est parfaitement égal puisqu'il est étranger. Je m'en fiche comme de colin-tampon. » (À la recherche du temps perdu), et à au moins deux reprises Georges Brassens reprenait l’expression, dans la chanson « Jeanne » (vidéo ci-dessous), mais aussi « Le vent s’en soucie, et c’est justice, comme de colin-tampon » (Le vent).

L’un de nos anciens présidents de la République avouait en privé que cela lui en touchait une sans faire bouger l’autre, mon frère ainé affirmant que notre daron avait fait usage de cette expression bien avant le successeur de Tonton.

Plus fréquemment, feu notre papa, s’en badigeonnait le nombril avec le pinceau de l’indifférence. J’ai relevé ici et là des expressions similaires en remplaçant le nombril par les testicules, qui sont décidément misent à l’épreuve dans le sujet du jour.

Récemment, mon ainé, avec qui je partage cette préoccupation sémantique, attribuait l’expression paternelle à Pierre Dac, des recherches sur la toile ne m’ont pas permis de confirmer cela, en l’attribuant, au contraire, à Achille Talon.

Ce passionnant sujet n’est par conséquent pas tranché.


Je conclurais par une expression qui s’applique volontiers au quotidien en général, cela étant valable de façon permanente et universelle : Le train de la connerie roule sur les rails de mon indifférence."


dimanche 8 juillet 2018

LES FOULÉES CONTOISES


Cette année encore, l’équipe de Courir à Peillon était venu en nombre à la course voisine et amie organisée avec brio par David et son équipe.

Un nouveau parcours était proposé aux quelque deux cents concurrents, avec un retour exclusivement sur bitume après une pause nature l’an passé.

Mes conseils d’entraîneur sur la prudence sous le soleil de l’été n’auront pas été utiles pour cette semi-nocturne, l’orage avait rafraichi l’asphalte pour la plus grande satisfaction des participants bien que cette nouvelle donne obligeait à la prudence sur certaines parties du terrain.

Comme la semaine dernière dans le Var, c’est avec Dorothée que j’aborde la première côte de la course qui nous mène une première fois dans le vieux village de Contes. À la fin de la première boucle nous nous élançons dans la longue ascension que ma binôme grimpe tout en gestion avant d’accélérer au sixième kilomètre non sans distancer quelques concurrents. Je lui ouvre la route, l’attend parfois mais elle a la force et l’esprit compétitif, ma présence n’est qu’un confort. Dans la dernière montée elle reprend encore quelques places avec courage. Prudente dans la dernière descente difficile elle termine avec une énergie admirable et franchissons la ligne main dans la main avant une accolade et un petit mot touchant qu’elle me murmure.

Quel plaisir de courir ainsi dans un duo complice avec le sentiment d'avoir été utile à une amie ! 




Dorothée

Julien

Carole

Fabrice

mardi 3 juillet 2018

L’UCI VAINQUEUR AU SPRINT


Sur ce blog j’ai déjà eu l’occasion de souligner l’habileté tactique de Christopher FROOME, voir sur ce lien, quadruple vainqueur du Tour de France (2013, 2015, 2016 et 2017), deuxième en 2012, ou de prendre sa défense dans la controverse, voir sur cet autre lien.

Le Tour de France n’a pas encore débuté que la polémique est déjà en place. Elle ressemble à une étape de plaine qui aurait débuté le 7 septembre dernier pendant le Tour d’Espagne, le peloton suit sa route et les téléspectateurs font autre choses. Ce jour-là, le contrôle antidopage de FROOME contient une concentration de salbutamol supérieure à la normale.

Or, « L'inhalation de salbutamol est autorisée jusqu'à une dose maximale de 1600 microgrammes par 24 heures, sans excéder 800 microgrammes toutes les 12 heures (utilisation autorisée), et qu'une concentration supérieure à 1000 ng / ml est un résultat non conforme qui est présumé ne pas résulter d'une utilisation autorisée. »

« L'UCI a engagé une procédure disciplinaire conformément au règlement antidopage de l'UCI » dixit le communiqué final de l’Union Cycliste Internationale (UCI). 

Le contrôle est révélé le 20 septembre 2017, la saison suit son cours, se termine, reprend en janvier, aucune décision, aucune avancée, FROOME court toujours, gagne le Tour d’Italie en mai 2018.

Le Tour de France approche, le monde du cyclisme s’échauffe, Bernard HINAULT appelle les coureurs à la grève, le Directeur du Tour, Christian PRUDHOMME déplore la situation.

C’est l’organisateur du Tour qui lance le sprint dimanche 2 juillet, après une étape longue de neuf mois, en annonçant Chris FROOME indésirable sur le Tour de France qui s’élance une semaine après.

Dès le lendemain, l’UCI prend le dessus dans ce sprint et publie un communiqué lavant Chris FROOME de tout soupçon.

Une chronologie qui surprend, dérange, choque, perturbe, sème le doute.

Cher Chris, si tu lis ces lignes (on ne sait jamais), je ne peux que te conseiller la prudence. Le dernier coureur à avoir réussi le doublé Tour d’Italie-Tour de France, comme tu l’ambitionnes, est Marco Pantani en 1998, il y a vingt ans, on sait dans quelles conditions, on sait comment son histoire s’est terminée. Paix à son âme.

Quant au triplé Tour de France, Tour d’Espagne, Tour d’Italie que tu viens de réaliser, c’est une première. Un quatrième grand tour consécutif dans ta besace serait alors surréaliste.

N’oublie pas que dans ce sport, la défaillance humanise, demande à Thibaud PINOT et Simon YATES !

Tiens, je ne vais pas t’inscrire dans le top dix de mon pronostic 2018, par sympathie pour toi.



dimanche 1 juillet 2018

LA CAMPSOISE


En ce premier jour de juillet, trois peillonnais ainsi que Thibault venu grossir les rangs s’étaient déplacés à l’aube pour parcourir les sentiers varois autour de Camps La Source.

Tandis que Thibault bataillait aux premiers postes de la course, Dorothée, Carole et moi courrions à nos cadences plus modestes non sans entrain.

C’est un parcours magnifique qui s’offrait à nous, petites routes, forêts, sentiers, pistes et des paysages superbes à tel point que nous nous arrêterons un instant pour savourer le lieu.

Après mon marathon tchèque je n’ai pas vraiment repris un entraînement digne de ce nom, ma saison sportive assidue étant terminée depuis et les courses ne sont plus là que pour le seul plaisir de courir entre amis.

Je cours avec Dorothée dès les premiers mètres mais elle a du mal à trouver sa cadence, je l’attends en haut des côtes bien raides comme nous le promettait le graphique d’avant course. Dorothée n’étant pas du genre à se laisser démoraliser, elle retrouve ses marques et repart plus combative que jamais au point que la situation s’inverse, j’ai du mal à suivre.

Le dernier kilomètre et demi se court sur route, elle ne lâche rien et accélère à nouveau pour prendre encore quatre places au classement, ainsi que quelques points précieux au challenge « Défi 5 » dont fait partie cette épreuve, là encore je m’accrocherai férocement pour rester dans sa foulée. 

Quelques rasades d’eau bien fraîche plus tard, chaleur oblige, nous partons rejoindre Carole, qui termine sa course le plus honorablement qui soit malgré une chute heureusement sans gravité. Carole est une battante courageuse qui ne se laisse pas impressionner par quelques égratignures.

Et en attendant l’apéro, notre préoccupation première fut de prendre des nouvelles de nos copains présents au triathlon de Cagnes-sur-Mer dont les résultats sont dans l’ensemble sévèrement atténué par l’élévation du niveau de mercure dans les thermomètres !  

le quatuor

l'arrivée de Dorothée, que je suis péniblement

A la rencontre de Carole sur les derniers hectomètres

Photos : Marie-Claude, venue en supportrice