Le programme de la première randonnée de l'été me conduit à
Vence pour une sortie en VTT. Du col de Vence, je rejoindrais Saint-Barnabé,
puis Coursegoules et retour au col. Chemin faisant, je me dis que je pourrais
bien faire l’ascension. Dès que possible, je gare ma voiture et part à l’assaut
des six derniers kilomètres.
Pourquoi donc s’infliger cette
montée imprévue, me diriez-vous ? Pour le seul plaisir de le redescendre à
vive allure, tout simplement !
Le hameau de Saint-Barnabé se
rejoint par une petite route bitumée, la suite du parcours est sur sentiers et
pistes. Parfois, bien que les montées ne soient pas si raides, les cailloux et
racines sur le sol m’obligent à mettre pied à terre. Quelques doutes sur l’itinéraire
parfois, quelques demi-tours de temps en temps, font partie de jeu de piste
dans lequel je ne me sors pas mal.
Après la forêt de Garavagne, et
alors que je me disais que la prochaine zone ombragée pourrait-être le lieu
idéal pour mordre dans mon casse-croute, je sens un insecte dans mon casque. Je
prends peur, fais un geste incontrôlée pour retirer mon casque et c’est la
chute !
La surprise passée, et sans
piqure d’insecte, je repars sur mon chemin en restant prudent sur la descente
caillouteuse jusqu’à Coursegoules et ma pause déjeuner.
Le village reculée, vu de la
piste, mérite une photo. Je m’arrête pour immortaliser l’instant, cherche mon
téléphone, en vain. Je n’ai plus de téléphone.
Je reviens sur mes pas, surveillant
bien le sol pour tenter de voir l’indispensable appareil. Je le retrouve mille
trois cent mètres plus loin -et plus haut puisque la descente est devenue
montée- à l’endroit précis de mon gadin !
Enfin le cliché peut se faire, et
je poursuis mon périple par une petite route qui devient sentier avant de
rejoindre la départementale, quelques hectomètres avant le Col de Vence.
Puis c’est la descente asphaltée
jusqu’à ma voiture, une récompense après l’effort de la montée, six kilomètres avalés
en une poignée de minutes, juste pour le plaisir.
L'autre plaisir post-randonnée indispensable consiste à s'asseoir dans le premier bistrot venu pour se désaltérer d'une bonne pression bien fraîche.
Le lendemain soir, j’ai la surprise de retrouver un pneu de mon vélo à plat. Après
démontage, il y a un trou de quatre centimètres dans la chambre à air !
Pourtant, il n’y avait rien quand j’ai fini la randonnée de l’avant-veille,
aucun corps étranger dans le pneu, et la lacération est sur l’intérieur de la
chambre, du côté qui est sur la jante. Mystère !
Demain, je devrais faire emplette
dans un magasin de sport.
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Coursegoules (tout ça pour ça !) |