BIENVENUE SUR MON BLOG

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dimanche 30 décembre 2018

CORRIDA DE SAINT-PAUL DE VENCE


Seul représentant de Courir à Peillon l’an passé, c’est accompagné de cinq acolytes dont une représentante, Mathilde, sur la course enfants, que je me suis rendu à la Corrida de Saint-Paul de Vence cette année. Il faut dire que j’avais présenté des arguments indiscutables : Un parcours très agréable avec une première partie dans les rues du village avant deux boucles à l’extérieur, vallonnées à souhait et une arrivée le long des remparts après une côte bien raide. Une organisation conviviale et sympathique. Sans compter une bière et une socca offerte à l’arrivée.

Le tout sous un soleil radieux comme la Côte d’Azur nous en réserve le 29 décembre.

Ainsi, J’ai couru avec Annabel la première boucle avant que l’ascension vers le village ait raison de notre duo et me laisse voir partir celle qui terminera la course en vainqueure de sa catégorie.

J’arriverai deux minutes plus tard, suivi d’Angélique, puis de Carole et Véronique qui ont privilégié la course en binôme et finissant ensemble.

Puis nous trinquons à la dernière course de 2018, à l’exception de Mathilde, un peu jeune à huit ans, et d’Annabel, jeune conductrice.

Auparavant en décembre, mais mon emploi du temps ne m’avait pas donné le loisir de vous narrer mes prouesses, c’est au traditionnel cross des îles de Lerins, au large de Cannes, que j’avais crapahuté avec une grande partie des membres de Courir à Peillon, adultes et enfants, et en duo pour moi avec Annabel déjà, mais sur toute la course cette fois !

Changement de décor au Giru di Natale deux semaines plus tard, dans les rues de Monaco, sur un parcours qui conduit les participants du port Hercule au Palais Princier avant de rejoindre le parcours du grand prix de Formule 1.





Photo de groupe : Gabriel
Autres photos : Angélique

mercredi 26 décembre 2018

CHANT DE LA MAGIE DE NOËL (4)

A la demande insistante de mon amie Anne-Gaëlle, voici le quatrième volet de ce triptyque, qui devient donc une sorte de quadriptyque

On sort un peu de la féerie magique, mais bon, pas grave.  




mardi 25 décembre 2018

CHANT DE LA MAGIE DE NOËL (3)

Toujours Pierre Perret, 30 ans plus tard (1994), plus revendicatif aussi si l'on prête attention aux paroles.

Je vous souhaite de bonne fêtes !





lundi 24 décembre 2018

dimanche 23 décembre 2018

CHANT DE LA MAGIE DE NOËL (1)

Youpi, c'est la joie, c'est Noël.

Je vous propose cette chanson de Renaud qui date de 1981.

Tiens d'ailleurs, à propos de Père Noël, j'en ai vu un hier soir devant le centre Leclerc, il avait pris une bonne cuite.




mercredi 5 décembre 2018

RENDEZ-VOUS, GRASSE

Le samedi 8 décembre, de 14 heures 30 à 18 heures 30, je dédicacerai mes livres et rencontrerai mes lecteurs au Petit Kiosque de Grasse, Place Maximilien ISNARD.

Venez nombreux.



mercredi 28 novembre 2018

Jacques Brel - Voir un ami pleurer


Quand un ami va mal,
Quand une amie souffre,
L'amitié est une bouée de sauvetage.
Tu te reconnaîtras.


mardi 27 novembre 2018

L’HOMME À L’ENVERS


Ce qui est bien avec Fred Vargas, c’est que ses romans ne sont pas que de polars mais un ensemble de personnages aux personnalités aussi mystérieuses que différents avec en point d’orgue, l’anti-héros Jean-Baptiste Ademsberg.

« L’homme à l’envers » débute dans le cœur du Mercantour, là où le loup fait débat et secoue l’imaginaire des hommes, avant que l’aventure ne se concentre entre un canadien spécialiste des grizzlys, une parisienne perdue et amoureuse, un berger taciturne et un fils adoptif inventant des légendes africaines. Adamsberg et son lieutenant Danglard étant relégués aux seconds rôles.

Vargas mêle encore une fois l’humour et l’intrigue tout en brisant les codes du polar classique.

Un savoureux moment de lecture.



lundi 26 novembre 2018

TOUR TRAIL DE CAP D'AIL


Cela devait être une petite escapade entre amis un dimanche matin, ce fut finalement un moment d’entraide sportive.

Une fois passé la déception que le final sur le sentier littoral soit escamoté en raison de récentes intempéries, nous sommes heureux de nous retrouver sous le soleil et de revoir quelques anciens (provisoires ?) de Courir à Peillon

Carole et Véronique avaient délibérément choisi de courir ensemble pour le plaisir, c’est en revanche par hasard qu’Angélique et moi avons formé un duo solidaire. Dans l’adversité des montées, les encouragements de l’autre permettent toujours d’avancer. Puis une lutte entre Angélique et une autre candidate au podium féminin s’était engagée, cette dernière sentant le danger de nous voir revenir sur elle dans les descentes. Finalement, le duel tournera court, la dame disparaitra de notre ligne de mire à trois kilomètres de l’arrivée et nos efforts ne parviendront qu’à limiter l’écart. Pour autant, le moment de partage sportif fut intense et nous nous classons honorablement, en cohérence avec nos niveaux de forme du moment.

Ce n’est que beaucoup plus tard en début de soirée et en sortant du cinéma que la pluie annoncée fit finalement son apparition.






Deux semaines plus tôt, mais ma vie sportive, littéraire et surtout nocturne ne m’avaient pas donné le temps de narrer cela sur ce modeste blogounet, c’est à l’occasion du relais du Pan Bagnat que je courrais, officiellement par équipe cette fois, dans un trio complété par Nathalie et Hanane, deux athlètes très différentes dans la façon d’aborder la compétition mais tout autant sympathique l’une que l’autre permettant au trio de prendre du plaisir en course.

Hanane satisfaite, Nathalie contente d'en finir, 
l'entraîneur-comptable regarde sa montre


mercredi 24 octobre 2018

LE JOUR D'AVANT


C’est dans les mines du Nord que Sorj Chalandon conduit cette fois le lecteur, avec pour cadre la catastrophe de Lièvin du 27 décembre 1974, d’où quarante-deux mineurs ne reviendront pas. Joseph Flavent est l’un d’entre eux, son frère Michel veut le venger. « Venge-nous de la mine » lui a écrit son père avant de mourir.

Avec son style simple, Sorj Chalandon décrit l’enfer de la mine, la vie des mineurs, des enfants, des femmes, des mères.

Ce n’est pas un Germinal des temps modernes, Michel Flavent n’est pas Etienne Lantier, il n'est jamais descendu au fond, il vit avec le souvenir d’un drame, d’un coup de grisou, d’un sacrifice humain sur l’autel de la rentabilité.

« Le jour d’avant » est un roman si bouleversant que le lecteur doit parfois interrompre sa lecture pour lever des yeux humides.






dimanche 21 octobre 2018

D’AMSTERDAM A SAINT-TROPEZ


Ce dimanche, les couleurs de Courir à Peillon voyageaient dans la capitale des Pays-Bas pour sept d’entre nous, et dans la célèbre cité varoise pour six autres et une fois encore les résultats furent, sinon atteints, au moins approchés sans regrets.

Au marathon d’Amsterdam, Sébastien courrait le marathon de ses quarante printemps, accompagné par quelques amateurs de la distance reine. En direct sur la ligne d’arrivée, nos envoyés spéciaux recueillaient les témoignages de chacun. (Les temps sont à confirmer par les chronométreurs officiels).

Sébastien, 3h06’ : « J’ai craqué mais super content ! Un bon retour après trois ans d’arrêts sur le marathon ». Souhaitons que ce retour lui donne envie de renouveler l’expérience.

Julien, 3h07’ : « Quand j’ai vu le meneur d’allure me distancer au vingt-sixième kilomètre, j’ai ralenti pour ne pas m’effondrer ». Bien vu Président, seulement sept minutes perdues en quinze kilomètres, c’est peu quand on est en difficulté sur un marathon.

Gregory, 3h10’ : « Craquage au trente-sixième kilomètre mais pas déçu, on ne peut pas battre son record à chaque fois ». Notons que le précédent record de 3h07’29’’ n’est ancien que de six mois (Brighton, 15 avril 2018).

Annabel, 3h28’ : « Et voilà, c’est passé ». Et c’est même largement passé, son précédent record étant de 3h45’, une progression de dix-sept minutes en moins de deux ans !

Thomas, 3h28’ : « 535 kilomètres de préparation et 35 sorties plus tard ». Thomas était le seul néo-marathonien du jour.

Séverine, 3h42’ (nouveau record) : « P…, qui c’est qui a volé » notons que la syntaxe du propos est excusable après un tel effort. Un témoignage de Julien précisait « A l’arrivée elle sautait partout, c’était énorme », Sébastien nous précise « Je la vois, elle vole encore ».

Thierry, 3h49’ (nouveau record) : « J’ai épousé une championne ».

Séverine, contente, toute en modération et en retenue après avoir battu son record


Quant à Saint-Tropez, les six représentants noirs et verts étaient coureurs pour cinq d’entre eux et bénévole pour Jean-Claude B.

Tous inscrits sur la course de seize kilomètres, dans un parcours vallonné, trop étroit dans les premiers kilomètres pour mille deux cents coureurs, l’épreuve aurait mérité un départ différé pour chacune des distances (huit et seize kilomètres), au moins deux concurrents ayant été victimes de chute dans les premiers hectomètres, piégés par les trottoirs, ralentisseurs, chaînes ou bites d’amarrages.

Après ce début difficile, le parcours rejoignait la citadelle avant de redescendre vers le port en longeant la mer et les ruelles de la vielle ville puis s’évadait sur quelques routes de campagnes.

Franck en 58’44’’ se classe septième et deuxième sénior, satisfait d’avoir devancé dans les dernières longueurs quelques-uns de ses adversaires préférés.

Elise, 1 h 13’44’’ deuxième séniore (84e sur 666), achevait sa préparation au semi-marathon duo Nice-Cannes.

Dorothée, 1 h 26’48’’ (311e sur 666) et Carole, 1 h 34’56’’ (459e sur 666) s’accordaient la course en dernier test avant le marathon Nice-Cannes dans deux semaines. Elles sont au top !

Pour ma part, en 1 h 21’31’’ (217e sur 666), je me confirme les bonnes sensations en course après l’Urban trail de Hyères dimanche dernier.

Carole (photo Claude Eyraud)


dimanche 14 octobre 2018

TRAIL URBAIN ET TOURISTIQUE DE HYÈRES


Maintenant que je n’ai plus de côtes cassées, de muscles déchirés ni de tendons inflammés, j’ai pu retrouver ce matin, et souhaitons que ce soit pour longtemps, le plaisir d’accrocher un dossard à l’occasion d’une course à pied.

Cela s’est passé à Hyères, dans le Var, avec Jérémy accompagné de femme et enfant à l’occasion de l’Urban Trail de la ville.

Depuis plusieurs années, le concept du trail, originellement montagnard, s’est exporté en ville et les organisateurs rivalisent d’originalité pour faire passer les coureurs dans les sentiers, les parcs, les escaliers, les ruelles et tous autres passages méconnus.

Pour sa version hyèroise, le tourisme s’invitait à cette compétition atypique.

Jérémy, habitué de l’épreuve, m’en décrit les aspects techniques, me révélant les principales difficultés et particularités, à commencer par les deux cent cinquante marches montant vers la colline dite du paradis, qui n’en n’était pas vraiment un !

Puis le parcours alternera sentiers, routes, montées et descentes rendant cette compétition très éprouvante et nerveuse avec de très nombreuses relances.

Faute d’une préparation conséquente, je fais au mieux, ressent bien mes lacunes dans les montées, mais le plus important est de profiter du parcours longeant un castel néo roman, poursuivant par une porte médiévale, redescendant par des venelles fleuries, franchissant la porte Saint-Paul, avant d’escalader le sentier jusqu’aux remparts et vestiges de l’ancien château d’où un bref arrêt s’impose pour admirer le panorama sur la ville et la mer.

La redescente vers l’arrivée se fait par des ruelles étroites, ponctuée de nombreux virages
.
Un résultat plutôt satisfaisant finalement, loin de mon meilleur niveau, mais très motivant. Jérémy pour sa part, reprenant la compétition après une pause biberon, couches et Dolodent, se réjouit d’un classement plus qu’honorable.

Tiens, pensais-je, je devrais proposer cette course à mes athlètes tant elle résume le travail de début de saison…
  

samedi 13 octobre 2018

LE GRAND MARIN


« Il faudrait toujours être en route pour l’Alaska » est le préambule de Catherine Poulain dans ce roman. Une femme fuit son village du Sud de la France pour aller pêcher le flétan en Alaska. Tout y est rude, la vie au grand large au milieu d’hommes qui ne lui font pas de cadeau, elle lutte pour être traiter comme eux, être leur égal, surmonter les tempêtes. Les retours au port de Kodiak ne sont pas plus faciles, Lily doit se faire une place dans un village de misère ou règne la pauvreté, la difficulté de trouver un travail avant que n’ouvre une nouvelle période de pêche, l’alcool, le crack, le désœuvrement, les rêves anéantis.

Pour son premier roman, Catherine Poulain, nous ouvre les portes d’un monde lointain avec justesse, où tendresse et rudesse sont étrangement mêlées.




samedi 29 septembre 2018

J'AI PERDU ALBERT


En passant derrière la caméra, Didier Van Cauwelaert faisait le pari de transposer son univers imaginaire et insolite qui font le charme et l’humour de ses romans. Ce n’était pas gagné d’avance.

Chloé (Julie Ferrier) une voyante réputée doit son talent à Albert Einstein qui habite son cerveau et lui parle, jusqu’au jour où le célèbre Prix Nobel décide de déménager est rejoindre l’esprit de Zac (Stéphane Plaza) serveur dans un snack d’aéroport, idéaliste, plus préoccupé par le sort de ses abeilles que par la voyance.

Ajoutant à cela une Josiane Balasko en chef d’entreprise aussi aveugle en amour que dure en affaires, nous obtenons une comédie fraîche et drôle.

Mais bien au-delà, le thème du film est aussi une réflexion sur nos influences passées et notre histoire avec lesquels il est parfois difficile de se frayer un chemin.





mercredi 19 septembre 2018

RENDEZ-VOUS, SAINT-ROCH

Je dédicacerai mes livres et rencontrerai mes lecteurs, le samedi 22 septembre de 10 heures à 13 heures, Presse du Boulevard, 22 boulevard Saint-Roch à NICE.

Viviane, libraire indépendante et passionnée, accueillera plusieurs auteurs niçois à l'occasion de cette matinée conviviale, dont mon amie la poète Manon VERMERSCH.

Venez nombreux.




dimanche 16 septembre 2018

FENDRE L'ARMURE


Anna GAVALDA a prévenu d’emblée : « Ce ne sont pas des personnages, ce sont des gens, des vraies gens ».

A travers sept histoires, l’auteur nous confie sept réelles gens, avec leur fardeau, leur tristesse, leur victoire, leur rencontre.

FENDRE L’ARMURE est un recueil de nouvelles, pardon, d’histoires de vraies gens, sensible et réaliste. Émouvant et touchant.




  
PS : Merci Coralie pour ce petit cadeau, tu as vu juste.

mardi 11 septembre 2018

LA COURSE SANGUINOLANTE


Ah oui, dix jours se sont déjà écoulés depuis ! J’ai procrastiné un peu sur mon blog, « se repose sur ses lauriers » auraient commentés les enseignants en ces temps où l’on m’évaluait encore, ce en quoi ils n’avaient pas nécessairement tort.

La « Blood Run », doit son nom angliciste original à ce qu’elle est organisée au profit de la promotion du don du sang (allez-y, ça ne fait pas mal), elle a lieu dans le village varois de Solliès-Pont (la course, pas la collecte de sang).

Courte reprise de la saison, ce n’est qu’un parcours de 7,2 kilomètres, sur un circuit d’asphalte plutôt agréable. Dans les rues du village d’abord, puis en longeant brièvement autoroute et voie ferrée -moins sympa- avant de poursuivre sur les routes de campagnes étroites, entre vignes et vergers.

Quelques faux-plats mais dans l’ensemble un circuit rapide qui permet de se situer en début de saison. Trente-quatre minutes pour boucler l’affaire avec une douleur aux côtes, c’était correct, mais il y a du boulot pour revenir à un niveau convenable.

J’étais venu avec plusieurs amis de Courir à Peillon, la course faisant partie du challenge « Défi 6 », treize compétitions dans les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône et le Var entre septembre 2018 et février 2019, pour lequel le club a constitué une équipe. Franck, Dorothée et Carole, autres représentants du club, réalisant chacun des chronos instructifs pour l’entraîneur qui en prend bonne note.

Carole et Dorothée étant en préparation marathon, la récupération d’après course durera donc quarante-cinq minutes afin que le total corresponde au plan draconien d’un entraîneur sadique. Moi.

Et cette douleur aux côtes, vous entends-je circonspect ?

Deux jours avant de partir quelques jours à la fraîche (voir billet précédent), quelques semaines auparavant, j’avais fait une vilaine chute en vélo, pas grave, mais bon, ça pique un peu quand même.

Le lendemain, le radiologue urgentiste ne décelait rien et me laissait donc crapahuter quelques jours à la fraîche (voir billet précédent). Le bobo persistant, j’ai consulté un autre médecin qui, quant à lui, observait une jolie fracture sur une côte. Ah ben tu m’étonnes que ça faisait mal ! Cent kilomètres de treck et six-mille mètres de pente avec ça !

Donc depuis le verdict, lendemain de la Blood run, repos sportif obligatoire pendant deux à trois semaines. Pfffff, c’est long ! Forfait pour le trail urbain de Marseille (autre manche du Défi 6) dont le calendrier correspond aux Journées du Patrimoine, c’était l’occasion de joindre l’agréable à l’agréable.



Dorothée, Carole et Moi.
Courir à Peillon vaut bien un châtea
u.

Les mêmes, de prés.


mardi 28 août 2018

QUELQUES HAUTEURS A LA FRAÎCHE


Fort de l’expérience Corse de l’an passé, je suis reparti pour quelques jours de marche, cette fois dans les Dolomites, au Nord de l’Italie. Cette année encore, je dois bien dire que je n’ai pas été déçu.

Partir avec un groupe d’inconnus est toujours un peu risqué, mais en marchant les langues se délient vite, assez étrangement d’ailleurs puisque on devrait la tirer face à l’effort, mais le premier circuit était suffisamment court et facile pour faire connaissance. Puis le soir venu, au refuge, après une pinte ou un spritz, tout le monde est plus prolixe.

Nous logerons en refuges, si le premier semble un peu une grande usine les suivants seront souvent plus chaleureux et familiaux. A Auronzo, notre première étape, le maillot rose de Vincenzo Nibali est fièrement encadré dans l’entrée en souvenir du jour où il scella sa victoire ici lors du Tour d’Italie cycliste 2013 (pour la petite histoire).

Les paysages s’enchaînent, tous à plus de 2 000 mètres d’altitude, avec bonheur et plénitude. Qu’il est bon de sentir la quintessence du bien-être dans l’effort. Certes, quelques passages me paraissent un tantinet abrupts, mais mes acolytes ont vite compris que je n’étais pas franchement rassuré dans les passages à flancs de falaises et seront toujours aux petits soins pour moi, me demandant si ça va, m’accompagnant, m’entourant, m’aidant.

Ne croyez pas que j’ai écrit quintessence pour faire le malin, ce n’est qu’une blagounette à usage privé, fruit de nos soirées de jeux Time’s Up. A défaut de boîtes de jeux, nous avions inventé les mots nous-mêmes, un tordu avait trouvé « quintessence » ce qui est plus difficile à mimer que « fellation », fruit d’un autre tordu, et je ne vous dis pas comment on mime « Pavlova » !

La convivialité du groupe amènera quelques un(e)s à devenir des sans-culottes, mais je ne donnerai aucun détail ni ne publierai de photos par respect pour leurs familles.

La semaine fut vite finie, nous aurions tous bien rempilé malgré nos 6 000 mètres de dénivelés en 100 kilomètres (et quelques-uns à ras de falaise, mais je n’ai même pas eu peur, enfin si un peu, mais bon ça passe).

Semaine de sport et de rencontres, que du bonheur autour de Vincent, un guide passionnant et sympa qui m’excusera de l’avoir appelé Julien une partie de la semaine. Julien c’était l’an passé en Corse. Peut-être appellerais-je Vincent le guide de l’an prochain, mais ce sera où ?



Quelques photos de Pascal T.









mercredi 8 août 2018

C'EST DINGUE

Ce n'est pour me vanter, mais le 8 août 2008, chez Huit à huit, j'ai eu un ticket de caisse de 8,88 €.

La preuve en image


Il faut vraiment être comptable pour : 

1) Se rappeler de cela
2) Avoir conservé le ticket de caisse
3) Le retrouver dans ses archives en moins de dix minutes

samedi 28 juillet 2018

ELLES SONT LES CHAMPIONNES !!!!

Une quatrième équipe de France a été sacrée championne du monde ce mois de juillet, il s'agit des sabreuses, après les rugbywomen universitaires à VII, les triathlètes (en catégorie relais mixte) et les footballeurs. 

Félicitations à ces championnes, et soulignons que contrairement aux messieurs du ballon rond, ces dames ne sont pas des professionnelles, leur sport est une passion, pas un métier !

Le petit décalage médiatique méritait bien un rééquilibrage sur mon modeste blog.








lundi 16 juillet 2018

UNE DERNIÈRE MONTAGNARDE


Il faut savoir arrêter une saison sportive, et c’est donc en altitude que quelques irréductibles Peillonnaises, que j’accompagnais pour que la représentation ne soit pas exclusivement féminine, se sont retrouvées à Auron.

Ainsi, Carole, Véronique, Dorothée, Chantal, Sandrine, Élodie, Camille et moi nous sommes oxygénés en altitude pour une ultime compétition, enfin presque puisque Chantal relève le défi de l’ascension du Col de la Bonnette (27 kilomètres, 1700 mètres de dénivelé et une arrivée à 2 802 mètres d’altitude) dans deux semaines.

Mais que ce fut difficile aujourd’hui ! Si la fraîcheur de l’altitude était bienvenue, les 970 mètres de dénivelé étaient concentrés essentiellement sur les deux premières ascensions sur des sentiers étroits faisant souffrir de nombreuses paires de cuisses.

Les descentes obligeaient à une vigilance permanente tant elles étaient sinueuses et pentues. Sans courir avec Dorothée cette fois-ci, nous n’étions jamais loin l’un de l’autre, tandis que pour moi rien n’allait se passer correctement. Mon sac d’abord s’est déréglé et tandis que je tentais de corriger la situation, une des sangles me restait en main. Il me restait cinq kilomètres à courir avec un sac de travers, flottant d’un côté, me serrant le cou de l’autre !

Puis c’est une ampoule à l’orteil qui me fit pousser un nouveau juron.

Alors que nous quittions un étroit sentier pour rejoindre une piste, nous constatons dépités que la balise nous indiquant s’il fallait prendre à droite ou à gauche avait disparu. Sachant que peu après nous se trouvait un concurrent qui avait déjà fait la course l’an passé, nous l’attendons prudemment et repartons avec lui. Merci Philippe.

Dorothée, très agacée par ces deux minutes d’attente et sachant l’arrivée proche, accéléra avec la hargne que je lui connais en fin de course, faussant ainsi compagnie au petit groupe de concurrents qui s’était constitué dans l’incident. Il me sera impossible de la suivre, je n’avais à ce moment-là plus d’énergie, un sac branlant et une ampoule. J’ai fini ma course en footing.

Chantal me dépassera aussi, sa préparation au Col de la Bonette porte ses fruits (elle va faire une sacrée perf !). Puis viendra Camille, d’apparence nonchalante pour sa première course en montagne, Élodie, Sandrine faussement déçue, puis Carole et Véronique dans une course commune pleine de courage.

Cette fois-ci, nous repartons sans tarder pour ne pas rater la finale du foot bien que certains programmes de soirées seront notoirement contrariés par un abruti ayant garé son camion devant le parking où était stationnée une de nos voitures ! Comme disait Audiard : « les cons ça osent tout, c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnaît ».



Quelques photos de Carole

 


mardi 10 juillet 2018

DES DIFFÉRENTES FAÇONS DE S’EN LISSER LES BRETELLES (REDIFFUSION MISE À JOUR)

Rediffusion d'un billet de 2014, dont je parlais ce soir et qui m'amuse un peu de publier le soir ou "on est en finaaaaalllllle, on en est finaaaaaalllllle".

"La métaphore fait parfois ressortir des expressions plus ou moins poétiques et j’ai recensé moult façon d’exprimer son désintérêt.

Si certains s’en battent les couilles, et fort heureusement pour eux la métaphore les sauvent d’une atroce souffrance, d’autres préfèrent s’en battre les couettes ou les rouflaquettes ce qui, j’en conviens, est plus distingué.

Il semble moins violent de s’en tamponner l’oreille avec une babouche, le coquillard avec des tibias de langouste ou la nouille avec une pelle (quoique, pour la nouille, je ne sois pas sûr).

Nombre aussi choisissent de n’en avoir rien à battre, à cirer, voire à branler, ce qui est surprenant dans le sens où il n’est pas très flatteur d’exprimer ne pas être doté d’un organe permettant cette activité manuelle. Mais je n’en ai cure (très chic).

On s’en soucie également comme de l’an quarante, de sa première chaussette, chemise, pantoufle ou culotte. N’importe quel vêtement fera l’affaire.

Dans la littérature Proust s’en fiche comme de colin-tampon : « Mais qu'il soit Dreyfusard ou non, cela m'est parfaitement égal puisqu'il est étranger. Je m'en fiche comme de colin-tampon. » (À la recherche du temps perdu), et à au moins deux reprises Georges Brassens reprenait l’expression, dans la chanson « Jeanne » (vidéo ci-dessous), mais aussi « Le vent s’en soucie, et c’est justice, comme de colin-tampon » (Le vent).

L’un de nos anciens présidents de la République avouait en privé que cela lui en touchait une sans faire bouger l’autre, mon frère ainé affirmant que notre daron avait fait usage de cette expression bien avant le successeur de Tonton.

Plus fréquemment, feu notre papa, s’en badigeonnait le nombril avec le pinceau de l’indifférence. J’ai relevé ici et là des expressions similaires en remplaçant le nombril par les testicules, qui sont décidément misent à l’épreuve dans le sujet du jour.

Récemment, mon ainé, avec qui je partage cette préoccupation sémantique, attribuait l’expression paternelle à Pierre Dac, des recherches sur la toile ne m’ont pas permis de confirmer cela, en l’attribuant, au contraire, à Achille Talon.

Ce passionnant sujet n’est par conséquent pas tranché.


Je conclurais par une expression qui s’applique volontiers au quotidien en général, cela étant valable de façon permanente et universelle : Le train de la connerie roule sur les rails de mon indifférence."


dimanche 8 juillet 2018

LES FOULÉES CONTOISES


Cette année encore, l’équipe de Courir à Peillon était venu en nombre à la course voisine et amie organisée avec brio par David et son équipe.

Un nouveau parcours était proposé aux quelque deux cents concurrents, avec un retour exclusivement sur bitume après une pause nature l’an passé.

Mes conseils d’entraîneur sur la prudence sous le soleil de l’été n’auront pas été utiles pour cette semi-nocturne, l’orage avait rafraichi l’asphalte pour la plus grande satisfaction des participants bien que cette nouvelle donne obligeait à la prudence sur certaines parties du terrain.

Comme la semaine dernière dans le Var, c’est avec Dorothée que j’aborde la première côte de la course qui nous mène une première fois dans le vieux village de Contes. À la fin de la première boucle nous nous élançons dans la longue ascension que ma binôme grimpe tout en gestion avant d’accélérer au sixième kilomètre non sans distancer quelques concurrents. Je lui ouvre la route, l’attend parfois mais elle a la force et l’esprit compétitif, ma présence n’est qu’un confort. Dans la dernière montée elle reprend encore quelques places avec courage. Prudente dans la dernière descente difficile elle termine avec une énergie admirable et franchissons la ligne main dans la main avant une accolade et un petit mot touchant qu’elle me murmure.

Quel plaisir de courir ainsi dans un duo complice avec le sentiment d'avoir été utile à une amie ! 




Dorothée

Julien

Carole

Fabrice