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dimanche 19 mai 2019

J-7 A BLAUSASC



La pluie fine qui s’abattait sur la Côte d’Azur n’a pas empêché les sportifs de mettre le nez dehors, quelles que soient les distances. Certains sur 24 heures dans le Var, d’autres sur 10 kilomètres à Menton, ou encore sur les parcours forestiers de la vallée du Paillon.

Une semaine avant le marathon du Mont Saint-Michel, j’effectuais ma dernière sortie à Blausasc, avec une dizaine d’acolytes peillonnais, sur un parcours alternant sentiers, bosses, crêtes, forêts, devers ou pistes plus roulantes.

Après mon prudent abandon de l’Escarène, la course d’aujourd’hui était plus confiante et me rassurait sur ma forme pourtant aléatoire, mais l’important était aussi de se faire plaisir.

Mon résultat est honorable bien que secondaire et mes premières interrogations après avoir passé la ligne étaient pour prendre des nouvelles des autres concurrents.

Ainsi, dans le Var, aux 24 heures de Peynier, Carole dépassait amplement son objectif en parcourant 126,7 kilomètres, contribuant ainsi au podium de l’équipe et inscrivant son nom au palmarès des meilleures performances de Peillon, Hanane battait son propre record du 10 kilomètres ainsi que celui du club pour la troisième fois de l’année en 41’12’’ et à Blausasc, ce sont les filles qui récoltaient les principaux lauriers avec pas moins de trois podiums dont une victoire.

De quoi repartir serein pour ma dernière ligne droite d’un marathon particulier.


Jean-Claude et Carole aux 24 heures de Peynier

dimanche 5 mai 2019

TRAIL L’ESCARÈNOISE (ENFIN PRESQUE)

« Je ne suis pas au point ce matin ». C’est par ce commentaire laconique et prémonitoire de la suite des évènements que j’évaluais mon état de forme à l’échauffement où tout n’était pas à mettre sur le compte d’une nuit courte, même pas séquelle d’un lendemain de soirée tardive et arrosée. Un cumul de fatigue tout simplement.

Toujours est-il que je ne prenais pas le départ de ce trail de 18 kilomètres dans les meilleures dispositions ce que les premières pentes m’ont vite confirmé.

Je me posais alors la question de poursuivre la course ou de prendre la tangente. À trois semaines d’un marathon il me paraissait raisonnable d’alléger ma sortie et ne pas accumuler de fatigue, les jambes m’ont parlé et réclamé une pause qu’il m’était difficile de refuser. Ajoutant à cela que les orages de la veille et la nuit avaient ajouté de la difficulté au parcours nature et que la fatigue conduit à une baisse de la vigilance, je ne voulais pas prendre de risque.

Alors, à l’endroit où les deux parcours de courses (11 et 18 kilomètres) se séparaient, j’ai décroché mon dossard sans regret et poursuivi sur le « petit » parcours en footing, prenant le temps de quelques photos.

Une difficulté à gérer à laquelle je ne m’attendais pas, est que les premiers concurrents m’ont rejoint, soit après être partis une demi-heure plus tard pour les coureurs du 11 kilomètres, soit pour avoir parcouru 7 kilomètres de plus pour les autres ! Je veillais donc à m’écarter du parcours pour les laisser passer tout en observant la vitesse impressionnante à laquelle les plus rapides dévalaient les sentiers étroits et glissants.

Les copains de Peillon, quant à eux, réalisaient de belles performances et quelques podiums mérités et les nouvelles venant du semi-marathon de Nice étaient également satisfaisantes au niveau des résultats