Parmi les défis sportifs les plus
difficiles, le triathlon longue distance (dit « Ironman ») figure
sans conteste sur le podium.
Dimanche, à Nice, après des
semaines de préparation, près de 3 000 concurrents s’élançait dans la Méditerranée
pour 3,8 kilomètres de natation à l’heure où le jour est à peine levé. Pendant
plus d’une heure pour la plupart, les nageurs affrontent la première épreuve du
jour dans un balai de mouvements de crawl.
Une fois passé cette mise en
bouche, les athlètes partent ensuite pour un périple de 180 kilomètres dans l’arrière-pays
niçois notoirement vallonné.
Il s’en suivra un marathon.
Piètre nageur, je suis bien
incapable de participer à ce type d’épreuve… Pour l’instant ! Venir ici en
spectateur, pour le plaisir d’encourager l’exploit sportif, j’ai pensé que le
triathlon était une bonne raison pour moi de me mettre à apprendre à nager
correctement.
Grâce à Internet, j’ai pu suivre
en direct les temps intermédiaires de deux d’entre eux, Nicolas et Gaëtan qui
boucleront l’épreuve respectivement en 12 h 12’ et 11 h 8’ avant d’aller les
encourager de la voix sur le marathon.
Nicolas |
Nicolas me dira plus tard que les
encouragements lui étaient bien utiles et reconnaitra avoir marché un peu (on l’absout
volontiers). Gaëtan, que je connais très peu (c’est le compagnon d’une amie), a
probablement été surpris des encouragements de cet inconnu au chapeau.
Gaëtan |
Peu importe le temps du premier,
2 783 concurrents ont passés la ligne d’arrivée. 2 783 prouesses.
Photos : Emmanuel et Jean-Marc