Ah oui, dix jours se sont déjà
écoulés depuis ! J’ai procrastiné un peu sur mon blog, « se repose
sur ses lauriers » auraient commentés les enseignants en ces temps où l’on
m’évaluait encore, ce en quoi ils n’avaient pas nécessairement tort.
La « Blood Run », doit
son nom angliciste original à ce qu’elle est organisée au profit de la
promotion du don du sang (allez-y, ça ne fait pas mal), elle a lieu dans le
village varois de Solliès-Pont (la course, pas la collecte de sang).
Courte reprise de la saison, ce n’est
qu’un parcours de 7,2 kilomètres, sur un circuit d’asphalte plutôt agréable.
Dans les rues du village d’abord, puis en longeant brièvement autoroute et voie
ferrée -moins sympa- avant de poursuivre sur les routes de campagnes étroites, entre
vignes et vergers.
Quelques faux-plats mais dans l’ensemble
un circuit rapide qui permet de se situer en début de saison. Trente-quatre
minutes pour boucler l’affaire avec une douleur aux côtes, c’était correct,
mais il y a du boulot pour revenir à un niveau convenable.
J’étais venu avec plusieurs amis
de Courir à Peillon, la course faisant partie du challenge « Défi 6 »,
treize compétitions dans les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône et le Var
entre septembre 2018 et février 2019, pour lequel le club a constitué une
équipe. Franck, Dorothée et Carole, autres représentants du club, réalisant
chacun des chronos instructifs pour l’entraîneur qui en prend bonne note.
Carole et Dorothée étant en préparation
marathon, la récupération d’après course durera donc quarante-cinq minutes afin
que le total corresponde au plan draconien d’un entraîneur sadique. Moi.
Et cette douleur aux côtes, vous
entends-je circonspect ?
Deux jours avant de partir
quelques jours à la fraîche (voir billet précédent), quelques semaines
auparavant, j’avais fait une vilaine chute en vélo, pas grave, mais bon, ça
pique un peu quand même.
Le lendemain, le radiologue urgentiste
ne décelait rien et me laissait donc crapahuter quelques jours à la fraîche
(voir billet précédent). Le bobo persistant, j’ai consulté un autre médecin qui,
quant à lui, observait une jolie fracture sur une côte. Ah ben tu m’étonnes que
ça faisait mal ! Cent kilomètres de treck et six-mille mètres de pente
avec ça !
Donc depuis le verdict, lendemain
de la Blood run, repos sportif obligatoire pendant deux à trois semaines.
Pfffff, c’est long ! Forfait pour le trail urbain de Marseille (autre
manche du Défi 6) dont le calendrier correspond aux Journées du Patrimoine, c’était
l’occasion de joindre l’agréable à l’agréable.
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Dorothée, Carole et Moi. Courir à Peillon vaut bien un château. |
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