Nouveauté originale au calendrier
de course à pied, une nocturne en semaine était proposée cette année avec deux distances
de huit ou douze kilomètres au menu.
En cette période estivale, la
sortie relevait aussi du plaisir de se retrouver entre peillonnais où nous
étions cinq représentants.
Bien qu’arrivant une heure avant
le départ comme il est d’usage raisonnable, la file d’attente interminable ne nous
permettra pas un échauffement convenable, il faut dire que la course était le
fait des professionnels d’Azur Sport Organisation, ce que je n’ai vu qu’après
mon inscription. Coups de stress et d’énervement garantis, d’autant que Carole
avait purement et simplement disparu des listings, des situations que l’on ne
voit jamais avec les organisateurs bénévoles ou alors qui se gèrent avec calme
et courtoisie.
Tant bien que mal nous prenons le
départ de la course sans avoir revu Carole, où était-elle passée ? Mystère.
Je pars donc de loin sans taper dans la main des amis, rejoins d’abord Marie-Claude,
puis Carole (ouf) et enfin Dorothée avec un petit mot pour chacune -je n’ai pas
vu Alain.
Le parcours vallonné commence par
un mur dans lequel la plupart des concurrents alternent marche et course avant
quelques passages sur sentiers. La fatigue de fin de saison rend la tâche
difficile pour tout le monde.
Une crampe m’oblige à un arrêt
étirements à deux kilomètres de l’arrivée, juste avant une descente raide sur
sentier piégeux que tous abordent avec prudence pour éviter la chute dont le
risque est augmenté par la tombée de la nuit et tout simplement la fatigue de
fin de course accentuée par une journée de travail.
C’est dans l’une des dernières
montées que Dorothée me rejoint, elle m’avait vu de loin ce qui accroissait sa
motivation, nous courons ensuite ensemble pour se relancer mutuellement.
Chacun finalement est satisfait
de sa course dont nous reparlons autour d’une grillade et une bière après le
podium de Marie-Claude.
photos : Organisateur