BIENVENUE SUR MON BLOG

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mardi 31 décembre 2013

UN DERNIER BILLET POUR 2013, EN ATTENDANT 2014

"Il était presque treize heures, le soleil d’automne était frais, c’était une période de l’année que j’aimais car octobre est le mois des châtaignes et des champignons. En réalité j’aimais tous les mois de l’année. En janvier les mimosas sont en fleurs sur les collines de l’Esterel, février est le meilleur moment pour faire de la raquette à neige, en mars les jours rallongent, en mai il y a les ponts, en juin les barbecues, en juillet et août les vacances et les cueillettes de mures, en septembre les vendanges et le vin nouveau, en novembre mon anniversaire et en décembre les cadeaux que l’on va faire aux gens qu’on aime. Et toute l’année on découvre des trésors de poésie cachés dans les bibliothèques, des ballades en VTT dans des sentiers inexplorés du Mercantour avec parfois même la chance de croiser un cerf ou une marmotte."

Ce n'est ni par narcissisme ni par mercantilisme que je m'auto-cite mais bien pour souhaiter à mes lecteurs et amis une année 2014 pleine de petits et grands bonheurs, de créations, de découvertes, de passions, de rires et d'affections.

Je ne me lasse pas de Geluck !



mardi 24 décembre 2013

samedi 21 décembre 2013

FIN DE PARTIE

Cette blessure à répétition porte finalement un nom : décollement myo-aponévrotique du vaste externe.

En mai, la cause en était attribuée à l’usure de mes semelles de courses que je changeais, en octobre je la liais au 100 km de Millau, mais mi-décembre il fallait bien se rendre à l’évidence qu’une troisième blessure identique en quelques mois devait trouver son origine ailleurs.

C’est sur une échographie de la zone douloureuse que l’origine de ce bobo est apparu clairement. Un hématome d’un demi-centimètre, séquelle d’un traumatisme ancien et dont la cause serait une mauvaise hydratation.

Nous y voilà ! Je savais pertinemment que je ne buvais pas assez (quoi qu’en disent certains esprits moqueurs) et me voilà puni de cette carence avec la pire sanction pour un coureur à pied : le repos !

Pas de footing pendant les vacances, pourtant bien utiles pour éliminer les calories en cette période. Pas de décrassage du réveillon le 1er janvier avec Thierry KERHORNOU (voir sur ce lien), pas de Prom Classic le 5 janvier non plus.

Et si je dois fermer le compteur 2013 avec deux semaines d’avance, l’année n’en est pas pour autant un mauvais cru et de loin.

- Record personnel sur 10 km le 6 janvier (40’52’’) à la Prom Classic.
- Record personnel sur marathon le 7 avril (3 h 26’ 55’’) à Milan
- Plus longue distance courue en une seule fois le 29 septembre (71 km) à Millau (même si l’objectif était de courir 100 km !)
- Record personnel sur le cross Amnesty de Valbonne le 15 décembre (53’19’’)

Avec à chaque fois des performances anciennes effacées des tablettes (de 2007 pour le 10 km, 2008 pour le marathon, 2009 pour la distance, et 2004 pour le cross Amnesty), ce qui est très rassurant à l’âge ou le cheveu se fait rare et gris !

Bien évidemment, ces résultats-là sont obtenus avec les conseils avisés de l’entraîneur de « Courir à Peillon », mon ami David LAROCHE.

Quinze courses « seulement » en 2013, dont sept premières participations, trois à l’étranger (Milan, Vintimille et Monaco) et une en relais pour un total de 273,325 kilomètres en 25 h 43’ 51’’.

Avec l’entraînement (dont celui de Millau particulièrement conséquent) le compteur est de 1 793 kilomètres en 168 heures et 127 sorties.


2014 se présente avec de nouveaux projets dont particulièrement deux me tiennent à cœur : la course du Viaduc de Millau en mai et le Marathon de Berlin en septembre pour les 25 ans de la chute du Mur.



lundi 16 décembre 2013

CROSS AMNESTY DE VALBONNE

Si l’on excepte la parenthèse monégasque de l’an dernier, il est devenu une tradition que je vienne courir le cross valbonnais  en compagnie de mon ami Patrick, accompagné cette fois par son épouse Dominique en supportrice.

Après les courses enfants et le 4 km où quelques peillonnais n’ont pas boudé les podiums, le 11 km conduisait les coureurs de la Ferme Bermond à Garbejaire au vieux village de Valbonne via le parc de la Brague mêlant route et sentier.

Le parcours vallonné obligeait les concurrents à maintes fois relancer sur ce tracé exigeant. Ainsi, à la sortie de Valbonne, après un escalier casse-patte, c’est Francis, sémillant équipier peillonnais, pas encore septuagénaire, qui accélérait et se plaçait à ma hauteur pour me remotiver.

Le chrono m’indiquait que mon précédent poussiéreux  record sur cette épreuve, datant de 2004, étant en passe d’être effacé des tablettes, ce genre d’information donne des ailes, et c’est d’une bonne minute que j’améliore ma marque (53’27’’ 59e/258) à quelque encablures de Francis (67e en 54’11’’ et premier de sa catégorie).


Quand à Patrick, je l’avais mis en compétition avec Sandrine, amie mouginoise, flanquée du dossard 69, chiffre mythique s’il en est. Bien que galant homme, Patrick (1 h 09’33’’) prendra le meilleur sur la jeune maman (1 h 12’04’’).


Francis (dossard 75) vainqueur V4
photo AMK


mardi 10 décembre 2013

LE SERMON SUR LA CHUTE DE ROME

En corse, dans un petit village, loin de tout, deux enfants du pays reprennent le bar. En quelques mois, l’affaire attire du monde des villages voisins.

Hélas, l’auteur, croit devoir justifier la généalogie des jeunes tenanciers et se perd dans des descriptions historiques dont le lien avec l’histoire paraît bien éloigné, parfois même on s’y ennuie au point d’éviter quelques pages tant on ne sait pas de qui il s’agit.

Pour le lecteur qui n’est pas agrégé de philosophie, la lecture des dix dernières pages de l’épilogue ne s’impose pas.

Pourquoi alors lire un tel livre jusqu’au bout (ou presque) ? Simplement parce qu’il est magnifiquement bien écrit et qu’il peut en être drôle.


 « L’employé portait une chemisette à rayures et une cravate hideuse et Aurélie comprit au bout de quelques minutes qu’elle n’obtiendrait pas les explications qu’elle était venue chercher, car il ne s’agissait que d’exercer avec une délectation répugnante un pouvoir qui ne se manifestait que dans les caprices de son arbitraire, le pouvoir des minables et des faibles, dont ce type en chemisette était le représentant parfait, avec le sourire idiot et suffisant qu’il lui adressait du haut de la citadelle imprenable de sa bêtise. »




LE SERMON SUR LA CHUTE DE ROME, de Jérôme FERRARI
Actes sud, ISBN 978-2-330-01259-5


dimanche 8 décembre 2013

SOUS LES ETOILES

Après les îles de Lérins dimanche dernier, ce sont les cimes de l’arrière-pays qui accueillaient ce samedi les adeptes de course à pied.

A l’occasion du téléthon, pas moins de trois courses sont proposés dans les Alpes-Maritimes : Dimanche à Valbonne, Samedi matin au parc du château de Nice et l’après-midi dans un trail nocturne à Blausasc de 8,4 km et 400 mètres de dénivelé. Les plus fervents projetant de réaliser le triptyque.

Les occasions de se tordre une cheville deux semaines avant Noël n’étant pas si fréquentes, j’ai choisi naturellement les pentes Blausascoises pour crapahuter à la lueur des lampes frontales sur des sentiers parfois boueux ce que, nocturne oblige, nous ne découvrions qu’au dernier instant.

Si l’ascension se fait le plus souvent en marchant, la descente empruntant une piste de VTT est beaucoup plus délicate à appréhender, et ce n’est pas les ampoules que je devinais naissantes sur mes orteils qui facilitèrent ma progression.

J’ai utilisé deux techniques dans les passages les plus pentus, la méthode « rattrapage à un arbre » qui ne doit pas se faire à grande vitesse, ou la méthode dite « sur le cul » guère plus esthétique mais permettant de franchir les obstacles en anticipant une éventuelle chute que par ailleurs je ne saurais éviter.

L’artisanat de l’organisation, et probablement le manque de bénévoles faisaient que les coureurs arrivaient par deux endroits différents –soit par le stade, soit par la route- ce qui ne variait les distances que d’une cinquantaine de mètres et ne provoqua pas la moindre réclamation d’arbitrage dans cette ambiance conviviale et bon enfant.

Régis, autre représentant du club peillonnais, se classe brillamment 7e en 49 minutes, tandis que je passe la ligne modestement 35e  en 1 heures 2. (62 arrivants).


Convivialité du club faisant loi à Peillon, l’après course s’est terminé devant un apéro chez Régis.


samedi 7 décembre 2013

MADIBA

Depuis hier les témoignages ont été nombreux de personnalités courant les plateaux de télévisions pour raconter avec émotion leur rencontre avec Nelson Mandela.

Pour moi qui, comme la plupart, ne l’ai jamais rencontré, Nelson Mandela représentait le tout début de ma pensée politique. Près de trente ans plus tard, l’antiracisme demeure ma seule constante idéologique (et justifie à lui seul ma présence à une réunion publique demain à Nice).

Plutôt que de retracer une nouvelle biographie, d’expliquer à nouveau en quoi Mandela est une icône, de narrer derechef la force de la réconciliation, je vous propose la relecture d’INVICTUS, ce poème de William Henley (1843-1903), qui fut pour Nelson Mandela un soutien et une source d'inspiration durant sa longue captivité.

Dans les ténèbres qui m'enserrent
Noires comme un puits où l'on se noie
Je rends grâce aux dieux, quels qu'ils soient
Pour mon âme invincible et fière.

Dans de cruelles circonstances
Je n'ai ni gémi ni pleuré
Meurtri par cette existence
Je suis debout, bien que blessé.

En ce lieu de colère et de pleurs
Se profile l'ombre de la Mort
Je ne sais ce que me réserve le sort
Mais je suis, et je resterai sans peur.

Aussi étroit soit le chemin
Nombreux, les châtiments infâmes
Je suis le maître de mon destin
Je suis le capitaine de mon âme.


Parmi les témoignages parus hier, celui du poète Moktar El Amraoui est un des plus beaux que j’ai pu lire : sur ce lien-ci 

Autre signe que Mandela était un grand homme est que même l’ ami Franck 77 (auteur du blog de la déconnitude) en arrive à être gentil et compassionnel ! sur ce lien-là 

Et même en ch'ti, sur cet autre lien.

Nelson Mandela. avait reconnu le rôle pionnier du scoutisme dans l'intégration de la société sud-africaine. En effet, depuis 1977, l'association sud-africaine de scoutisme avait ouvert les portes à tous les jeunes Sud-Africains en une seule association unie, sans ségrégation






dimanche 1 décembre 2013

SUR UNE ÎLE


C’est une ballade traditionnelle
Quelques semaines avant Noël
Tous les crossmen Maralpins
Vont se défouler aux Lérins

La journée commence en bateau
On a scruté la météo
Les enfants courent en premier
En un tour la course et bouclée

Après une course sans faille
Ils auront tous une médaille
Même s’ils se sont bousculés
Parfois certains sont tombés

Et puis les courses s’enchainent
Les bénévoles se démènent
Après on pique-nique sur l’île
L’affaire se passe en famille

Les aînés vont en découdre
Feront-ils parler la poudre ?
Eviter les flaques, grimper les bosses
Relancer, puiser dans nos forces

Quand la ligne d’arrivée est passée,
Chacun raconte son épopée
Ses accélérations stratégiques
Ses grandes décisions tactiques

Puis l’on repart longeant la mer
Laissant l’île à sa vie, ses lumières
Reprenant le bateau par centaines
Promettant de revenir l’année prochaine


Une course enfant (photo Claude)



samedi 30 novembre 2013

LES LOUPS DU MERCANTOUR

Vaste débat entre éleveurs et écologistes qu’est le maintien de la faune sauvage dans nos forêts ! Cela est vrai dans le Parc du Mercantour ou dans les Cévennes avec le loup, ou dans les Pyrénées avec l’ours.

En passionné de la nature et randonneur aguerri, Ernest Di Grégorio pose le sujet de cette cohabitation à travers un roman.

« La révolte gronde chez les bergers et les propriétaires dont les troupeaux sont soumis à de fréquentes attaques de loups. Ceux-ci se livrent à de véritables carnages, réduisant à néant le travail des éleveurs. Certains d’entre eux, au bord du gouffre financier, las de combattre ce fléau, mettent un terme à leurs souffrances morales en se suicidant.
Marie et François mènent une belle relation amoureuse. François, guide de haute montagne, est un fervent défenseur des loups. Il veut protéger cette espèce animale, qui selon lui, fait partie intégrante de la nature et en garantie la biodiversité ».

Et puisqu’il s’agit d’un roman et pas d’un essai fastidieux, il est aussi question d’amour et d’intrigue pour le plus grand plaisir du lecteur.




LES LOUPS DU MERCANTOUR, de Ernest Di Grégorio,
Editions Baie des Anges, ISBN 978-2-917790-43-4


NB : Je ne parle pas habituellement des couvertures de livres, mais la photo de celle-ci étant l’œuvre de mon ami Louis-Paul Fallot je ne peux qu’en dire le plus grand bien !

lundi 25 novembre 2013

DANS UN MAGASIN DE PORCELAINE

Si les salons du livre sont l’occasion d’agréables rencontres, entre auteurs passionnés et lecteurs amoureux des livres, il peut aussi arriver de moins agréables rencontres, heureusement fort rare.

Ainsi, m’est-il arrivé d’avoir maille à partir avec une vilaine, dont le terme enfantin utilisé ici ne m’est pas venu spontanément à l’esprit mais je tenais à vous dispenser, chers lecteurs, d’un terme plus trivial.

Alors que je revenais de la buvette où j’avais fait l’emplette d’un copieux sandwich rôti de bœuf-tomate-salade-cornichons (mais pas assez de cornichons) en compagnie d’une charmante consœur et amie, je constatais avec agacement qu’une personne perchée sur sa prétention hautaine avait posé son sac SUR mes livres.

En garçon bien élevé, et pour éviter une altercation verbale qui aurait probablement desservi tant la bienséance que la courtoisie en général, je déplaçais le sac Ȧ CÔTÈS de mes livres, ce qui semblait plus respectueux de l’ouvrage, de celui qui l’a écrit et de ceux (nombreux ce jour-là espérais-je) qui vont en faire l’achat.

Sylvaine (appelons la vilaine ainsi) m’informa aussitôt que le sac lui appartenait sans pour autant présenter la moindre excuse, même furtive.

Puis, après avoir achevé ma collation par un café, je tentais de rejoindre ma place dont l’accès était empêché par Sylvaine et ses amis, qui comprit enfin être assise sur la table d’un auteur, certes méconnu, et repris son sac en précisant seulement le nom du journal local qu’elle représentait comme pour justifier au mieux son sans-gêne, au pire son mépris.

Puis elle s’en fut, me laissant à mon calme olympien… en apparence !

En dehors de cet incident que je vous narre avec humour et dérision, ce salon a été l’occasion de nouvelles rencontres, d’échanges d’idées, d’élaborations de projets en commun ce qui est somme toute plus important que le dédain de Sylvaine.

Un blogueur c'est malicieusement caché sur cette photo.
Saurez-vous le retrouver ? (Photo 1001 livres)

mardi 19 novembre 2013

RENDEZ-VOUS, FAYENCE

Les samedi 23 et dimanche 24 novembre, je participerais au salon des métiers du livre de Fayence (Var), de 10 heures à 19 heures, Espace culturel

Venez nombreux !



dimanche 17 novembre 2013

CROSS DE LEVENS

Le grand pré de Levens sera le théâtre, début 2014, des championnats départementaux et régionaux de cross-country où notre club avait brillé en 2013.

En guise de répétition générale, avait lieu ce matin le 1er cross de Levens sur le même site. La marche nordique ouvrait le bal avant les courses enfants et la course adultes.

Le parcours intégralement sur herbe était ponctué de quelques petites bosses, fossés, talus, et autres obstacles pimentant le circuit.

Avec « Courir à Peillon » je me devais d’être présent à cette nouvelle course, un mois et demi après Millau et une reprise de l’entraînement contrariée par des blessures.

Si le premier couvre la distance en 30 minutes seulement (pour 8, 5 à 8,7 kilomètres selon les GPS et non 9,4 comme annoncé), il m’en faudra dix de plus pour franchir la ligne en 50e position (40’21’’)

le plaisir de retrouver la compétition, les sensations, l’ambiance, les accélérations dans le final, les copains, ne sont pas de vains mots, ces petits plaisirs-là m’ont manqué !

Cette course étant une première, nul doute que les organisateurs se pencheront dans les prochains jours sur les petits détails d’organisation afin de proposer un championnat départemental sans faille. 


Le groupe de tête (photo organisation)


dimanche 10 novembre 2013

NICE-CANNES EN EQUIPE

« Courir à Peillon » n’avait pas fait les choses à moitié pour ce 6e marathon Nice-Cannes. Le club le plus convivial de la Côte d’Azur avait fait de cette course son grand rendez-vous automnal et ce n’est pas moins de 21 peillonnais qui se sont retrouvés ce dimanche entre Nice et Cannes sur les différents formats de courses proposés. Quatre ont courus le marathon, un duo, deux relais de six coureurs sans oublier nos indispensables supporters.

Sans conteste, le héros du jour est Sébastien CHEVROLIER.

Sans conteste, le malveillant du jour fut Eole.

Sébastien, pour son deuxième marathon Nice-Cannes sous les couleurs peillonnaises, après un brillant chrono de 3 heures 16 en 2012, transforme largement l’essai cette année en passant sous la barre mythique des 3 heures, couvrant la distance en 2 heures 54 (classé 74e sur 6912) !

Quant aux souffles célestes, ils ne se contentèrent pas d’une simple présence sympathique, mais troublèrent en véritables bourrasques la progression des coureurs.

Je ne participais qu’au relais, le 6e et dernier de l’équipe à porter nos couleurs, j’ai vu des tables de ravitaillements se vider de leur contenu par le vent. Avec la sensation de courir à l’arrêt, la tête en avant pour mieux avancer, je pensais aux coureurs à mes côtés qui luttaient avec plus de 36 kilomètres derrière eux, tandis que je me contentais de 6 petits kilomètres.

Puis quelques gouttes de pluie ont fait leur apparition, pour clore la matinée en apothéose !

Forcément, cette météo n’a pas favorisé les chronomètres, mais l’exploit de notre ami Sébastien, les honorables performances des 3 autres marathoniens vert et blanc (Jean-Claude 3 h 43’, Stéphanie 4 h 29’, Marie-Josée  4 h 54’), et le sentiment de chaque relayeur d’avoir fait le maximum (les deux équipes se classent 6e et 18e sur 392 en respectivement 2 h 41’ et 3 h 05’), méritaient bien un réconfort autour d’une table de restaurant.


Pour ma part, mon temps de course (malgré le Mistral) et la disparition d’une vilaine douleur « post 100 km » ont fait de moi un coureur heureux.


vendredi 8 novembre 2013

RENDEZ-VOUS, VENCE

Je dédicacerais mon livre le samedi 16 novembre, à partir de 15 heures 30, à l'espace culturel Leclerc, 195 place du Grand Jardin, à Vence

Venez nombreux




mercredi 6 novembre 2013

DE LA PASSION A PIERREFEU

Que ce soit en visiteur ou comme auteur, je suis toujours impressionné de voir dans les salons la diversité des ouvrages présentés.

Tant de passions partagées, d’histoires racontées, de lieux visités, des styles, des combats, des souvenirs se côtoient sur des thèmes aussi vastes que le cyclisme, la mythologie, la guerre d’Algérie, l’Afrique, le monde carcéral, les îles méditerranéennes, la religion, la philosophie…

Cela est évidemment encore plus vrai dans les « petits » salons, ceux où il n’y a pas de vedette du livre, du sport ou du petit écran, seulement des auteurs et des passionnés de la vie de tous les jours.

A Pierrefeu du Var, mon tout premier salon ce dimanche, les auteurs sont accueillis avec enthousiasme et convivialité et à défaut d’être un record de vente il restera un souvenir de ces rencontres. Parmi elle, l’auteure Liliane CESARI présentant les deux premiers tomes des « Douze élus de Zeus » dont vous pouvez désormais suivre le blog en lien sur cette page (où en cliquant ICI).


Pierrefeu, dimanche 3 novembre (Photo Anne-Lise)


dimanche 3 novembre 2013

SEISME

L’un avait regardé la télévision, l’autre avait lu un livre. Peu avant vingt-trois heures ils avaient décidés sans se concerter, qu’il était temps d’aller dormir. Ils se sont embrassés et souhaités bonne nuit, leurs baisers se sont prolongés, ils y ont ajouté quelques caresses, se sont enlacés, leurs bouches et leurs mains parcouraient sensuellement le corps de l’autre.

Les murs ont tremblés une première fois sans qu’ils ne s’aperçoivent de rien, la première secousse était si faible et leur amour si fort.

Ils poursuivaient leur étreinte et se susurraient des mots d’amour à l’oreille quand les murs de la ville entière ont tremblés une seconde fois. La seconde secousse était si forte.

La nuit entière et les jours suivants les pompiers venus de toute la région et des régions voisines tentaient de dégager des survivants de la catastrophe, les associations humanitaires distribuaient vivres et couvertures, les caméras du monde entier envoyaient aux chaînes de télévision des images diffusées en boucle.

Quelques jours après ce que les sismologues qualifiaient déjà de plus grande catastrophe jamais enregistrée sur l’échelle de Richter, une petite fille de sept ans fut retirée vivante des décombres. Tout le monde se réjouissait de cette miraculée.

Le bilan humain était lourd, de nombreux disparus gisaient sous les gravats devenus des sarcophages de bêton.

Le séisme aurait eu lieu à dix-huit heures, que des hommes et des femmes auraient été surpris dans leurs voitures en rentrant du travail. A dix-neuf heures les familles auraient été réunis, certains dînant, d’autres écoutants leurs enfants réciter leurs leçons.

A Vingt-trois heures pour que la terre tremble c’est une bonne heure.

Les recherches se sont arrêtées sans que personne n’ait jamais retrouvé un homme et une femme dont la dernière action sur la terre fut de s’offrir mutuellement du plaisir en se parlant d’amour.


vendredi 1 novembre 2013

BERLIN 2014 !

Les organisateurs du marathon de Berlin ont modifié pour 2014 le mode d’attribution des 40 000 dossards, afin d’éviter une phase d’inscription éclair comme l’an passé où les précieux sésames sont partis en 3 heures et demie.

Place donc à un tirage au sort.

74 707 marathoniens ont tentés leur chance, le verdict tombait hier soir (31 octobre) et j’ai eu l’agréable surprise de faire partie des heureux élus. Désormais, j’ai jusqu’au 11 novembre pour confirmer mon inscription (en d’autres termes, pour payer), les dossards non confirmés après le 11 feront l’objet d’un deuxième tirage au sort.

Le club « Courir à Peillon » aura deux représentants à Berlin, puisque un autre sociétaire peillonnais a reçu la même bonne nouvelle que moi.

Ce sera la 41e édition du marathon de Berlin dont l’arrivée et jugée Porte de Brandebourg, et 2014 sera également le 25e  anniversaire de la chute du Mur.

Pour ma part, ce sera mon 9e marathon.

Ainsi, mon programme de course pour 2014, s’établit désormais comme ceci :

5 janvier              Prom Classic, Nice,                    10 kilomètres
23 février            Semi-Marathon, Cannes             21,1 kilomètres
6 avril                  Rondes des collines, Nice          17,5 kilomètres
18 mai                Course du Viaduc, Millau            23,7 kilomètres
28 septembre    Marathon, Berlin                           42,195 kilomètres

Sans oublier la pérégrination familiale sur le GR 65 qui aura lieu fin avril, départ de Moissac (Tarn et Garonne) pour traverser le département du Gers.

Pour le coup, ma seconde tentative au 100 km de Millau est reportée à 2015 !

Bon, allez hop, à l’entraînement maintenant !

Porte de Brandebourg, décembre 1989

Porte de Brandebourg, actuellement



dimanche 27 octobre 2013

DIX RÊVES DE PIERRE

Le thème semble un peu macabre et je craignais, de prime abord, une lecture de récits un peu sinistres.

Lors d’une visite au musée gallo-romain de Lyon, il y a plus de vingt ans, Blandine Le Callet est émue par une épitaphe comme un dernier message d’amour adressé à titre posthume. Puis, au hasard des visites, des rencontres, elle découvrira d’autres épitaphes troublantes.

Les dix nouvelles proposent l’histoire des derniers instants de ces défunts à qui sont adressées ces épitaphes étranges.

Avec finesse, Blandine Le Callet, nous parle d’histoires d’amour souvent (Hermés, Place de Grève, …), de maladresses des sentiments parfois (les hortensias, les petits carnets) ou d’émotions (Quistinic), l’auteure nous perturbe aussi (Printemps) et ose nous faire sourire jaune (les petits carnets).


 Dix rêves de pierre, Blandine Le Callet

Editions Stock, ISBN : 978-2-234-07477-4

jeudi 24 octobre 2013

RENDEZ VOUS, PIERREFEU DU VAR


Le dimanche 3 novembre je participerais au salon du livre de Pierrefeu du Var, de de 9 heures 30 à 17 heures 30, Espace de la Bouchonnerie,

Venez nombreux !




dimanche 20 octobre 2013

JACQUOT SERA TOUJOURS JACQUOT, MAIS…

Un concert d’Higelin est toujours un évènement. Malgré ses 73 printemps au compteur, Jacques conserve sa présence chaleureuse sur scène, une grande complicité avec le public et une place magistrale laissé aux musiciens, dont la présentation hier soir au concert du Cannet a duré une bonne vingtaine de minutes, chacun s’exprimant dans un long solo (et en plus ce ne sont pas des manchots !).

Hélas, le temps fait son œuvre, et le grand Jacques a pris un sacré coup de vieux !

Si sa tonicité sur scène n’est certes plus ce qu’elle était c’est qu’un détail technique l’obligeait à chanter à peu près dans les deux mêmes zones, c’est-à-dire sur les espaces où il peut voir le prompteur. L’un était situé sur la scène, à sa droite, et ses coups d’œil fréquents au texte en était le plus flagrant, l’autre sur le piano en lieu et place d’une partition.

Malgré cela, « Champagne » fut amputée des premiers vers (La nuit promet d’être belle/Car voici qu’au fond du ciel/apparaît la lune rousse).

Quant à « Chanson » (c’est le titre), je n’ai pu la reconnaître tout de suite tant il chanta faux, une de ses plus belles mélodies pourtant.

A l’accordéon pour « La rousse au chocolat », il s’arrêtait plusieurs fois de jouer pour trouver ses touches.

Ainsi, la chaleur dégagée par cette bête de scène, pendant deux heures et quart (tout de même) en était quelque peu égratigné avec ces multitudes de petits détails et je sortais de la salle avec un enthousiasme très mitigé.


Higelin à Corbeil Essones en 2011
(photo : http://evry-daily-photo.blogspot.com)



« Allez, salut Monsieur Jones
Vous m’avez déçu Monsieur Jones

Je n’irais plus au match les champions sont tombés » 

samedi 19 octobre 2013

AU TEMPS POUR MOI (fantaisie homonymique)

C’était au temps de mes vingt ans.

Si autant de membre de l’Otan s’était réunis en conférence dans cette ville du Sud-Ouest dans laquelle j’ai vécu il y a longtemps, c’est que l’heure était grave.

Devant la salle municipale défilait autant de limousines officielles que de journalistes s’efforçant autant que possible de recueillir une information cruciale sur les pourparlers prétendument secrets.

Il soufflait dehors le vent d’Autan, venant des Pyrénées, dont on dit qu’il rend fou.

C’est surtout ce vent que me préoccupait, je pensais aux hortensias d’Hortense, dans son petit jardin, risquant d’être malmenés par les trépidations d’Eole.

Je savais qu’elle tenait à ses plantes et j’en étais d’autant plus heureux que je les lui avais offertes à son anniversaire (où peut être pour la Sainte-Hortense, oui c’est ça, c’était bien le cinq octobre, au temps pour moi)

Si les fleurs se cassaient, elle en serait triste et je n’aimais pas la savoir ainsi, d’autant que je pensais l’inviter à la cinémathèque où était programmé « Autant en emporte le vent » et un film de Claude Autant-Lara dont j’ai oublié le titre. Je maudissais ce vent ôtant à Hortense son sourire et sa bonne humeur que de coutume elle affichait ostensiblement.


Vers la fin de la journée, le vent s’était levé, les limousines officielles étaient reparties avec leurs occupants officiels, les journalistes avaient rejoint leurs rédactions, les fleurs étaient intactes, j’avais invité Hortense au cinéma, lui avait pris doucement la main et l’avait embrassé. Elle avait partagé ce baiser dont j’aurais voulu qu’il ne s’achève jamais. 

Ô temps, suspends ton vol.