Ce matin à Cantaron, chacun s’accordait
à dire que le beau temps enfin revenu remettait du baume au cœur des athlètes.
« Courir à Peillon » était
venu en force, du cadet au vétéran 4, tant sur la marche de 8 kilomètres que
sur la course de 11,3 kilomètres ou, plus tard, sur les podiums.
C’était ma première course depuis
le marathon de Milan, j’avais plaisir à retrouver les copains, les habitués, et
de narrer encore mes prouesses milanaises au risque de lasser mes
interlocuteurs.
David, l’organisateur du trailLaïssa-couré, m’interpelle pour savoir si je serais sur sa course en septembre. Hélas non, je
serais à Millau, mais j’ai beaucoup aimé cette course et la recommande.
Les marcheurs s’élançaient en
premier, suivi de la Joëlette de l’association « Trail pour tous » et enfin les
coureurs.
Si les nostalgiques de la version
trail de la course, plus longue et plus dénivelée, maugréait sur le bitume, la
plupart partait le pied léger sur ce parcours de routes et de sentiers.
Un peu trop enthousiaste, je
partais à bonne allure, tel un débutant qui ne sait pas encore gérer son
départ. Ce genre d’erreur ne pardonne généralement pas et j’optais vite pour l’option
marche alternée dans les pentes raides du parcours.
Quel affront personnel de se voir
distancé par le drapois Stéphane, mon meilleur adversaire, qui fut très heureux
de me distancer dès la mi-course alors qu’il n’en demandait pas tant (on
se reverra à L’Escarène !)
Plus tard, sachant Michèle
proche, je l’attendais pensant qu’il serait plus motivant de courir entre
équipier peillonnais. Il n’en fut rien, je n’ai pu me maintenir près d’elle qu’une
centaine de mètres, peut-être deux, avant de ne plus la revoir. Ni de l’entendre,
puisqu’à vrai dire, si je l’ai su proche ce n’est pas que je l’ai vu (je ne
cours pas en marche arrière) mais bien que je l’ai entendu arriver ! (j’ai
honte d’avoir écrit cela, j’espère que le copier-coller ne fonctionnera pas
bien et que cette phrase ne paraîtra pas sur mon blog…)
Ainsi, ma fin de course fut un
long footing au cours duquel je profitais du paysage bucolique sur ces sentiers
forestiers bordés de maisons de pierre.
Antoine, Rassure-toi, je ne t'ai pas vu en course mais j'ai eu beaucoup de plaisir à te retrouver à l'arrivée et pour ta dédicace. Dès ce soir je te dévore...euh ! Rassure-toi encore : je dévore ton livre....Chantal
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