Une mauvaise nouvelle ce soir,
David vient de m’annoncer son forfait pour la course. Depuis plusieurs semaines
il était pris par un autre projet, bien différent, consistant en l’aménagement de
son nouveau foyer, chaleureux et protecteur, dans lequel sa petite famille
grandira et s’épanouira dans le bonheur. Ses enfants auront pour leur père un
regard admiratif. Quel héros au regard si doux, penseront-elles béates et les
yeux scintillants, il a fait seul tous les travaux de l’appartement.
Faute d’entrainement, donc, et de
jours de congés suffisants, il jette l’éponge pour cette année tout en me
faisant l’amitié d’être mon accompagnateur sur la course, puis mon chauffeur le
lendemain (après avoir couru un cent bornes, il n’est pas recommandé de prendre
le volant, mon ange gardien d’un jour s’en chargera bercé par mes ronflements).
Mais d’ores et déjà l’ami, je
prends l’option d’inverser les rôles la prochaine fois, toi coureur et moi accompagnateur !
Depuis plusieurs semaines, j’ai
passé le cap de la confiance en moi. C’est un seuil où l’on passe du « Je
n’y arriverais jamais » à « ça va bien se passer ». Les sorties
longues semble plus « faciles », les fractionnés et autres allures
marathon passent mieux. C’est l’entraînement qui commence à faire son effet.
Il faut dire qu’un entraînement
de centbornard est à la hauteur du projet, en août j’ai enchaîné 19 sorties (j’ai
dû « adapter » le plan les premiers jours) pour un total de 29 heures
et plus de 300 kilomètres, dont des sorties longues pouvant aller jusqu’à 3 heures !
A partir de la semaine prochaine,
je commence à réduire la voilure, pour arriver en pleine forme le 28 septembre.
Alors David, j’emmène une
bouteille de champagne dans ma valise et je te promets de faire sauter le
bouchon après les 12 heures de course !
Le programme des réjouissances, 1ère partie
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Le programme des réjouissances, 2e partie |
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