Il est depuis plusieurs années un
usage azuréen sportif permettant aux amateurs de course à pied de fouler le
bitume sur la Promenade des Anglais.
Pour des raisons que je ne partage
pas, la course, cette année, fut délocalisée sur la voie rapide et les dix
kilomètres rebaptisés « Prom’Classic Express » par les organisateurs
et « Voie Rapide Classic » par des participants un tantinet
sarcastique.
Le bord de mer fut ainsi remplacé
par une suite d’immeubles sans charme aux appartements doublements vitrés par
les habitants sur un parcours sans public possible (mais pourquoi ne pas avoir
fait un parcours en ville ?), des sas de départs désorganisés obligeant un
premier kilomètre en slalom pénible, un podium face à la ligne d’arrivée
empêchant le public de voir et applaudir les lauréats, et des mesures de
sécurité poussées à l’extrême allant jusqu’à restreindre la zone d’échauffement.
Mais la course clôturait aussi
une période d’entraînement permettant aux uns et aux autres de faire le point
sur leur état de forme. Pour ma part, je signe exactement le même temps qu’en
2016, j’en conclus par conséquent que je n’ai pas vieilli ce qui fait toujours
plaisir le jour de son anniversaire !
Les filles de Courir à Peillon (et Serge) dans le tunnel Malraux |
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