Outre le rendez-vous sportif du
marathon, devenu semi-marathon pour moi suite à mes récents bobos, le déplacement
en terres girondines fût l’occasion projetée de visites familiale et
touristique.
Vendredi soir nous rejoignons
notre hôtel de bord de rocade mal insonorisé et aux installations sanitaires très
originales (1) mais nous n’avions pas trouvé mieux en réservant l’avant-veille
en raison d’un malentendu fâcheux avec l’organisateur de l’hébergement initialement
prévu (lequel reste débiteur envers moi et mon amoureuse de quelques pintes de
bières blondes ou ambrées pour se faire pardonner, à bon entendeur…).
Samedi matin, après que mon aimée ait
fait son footing sous un léger crachin céleste dans un parc animalier où
quelques volatiles manifestaient bruyamment leur présence, notre première
visite fut réservée à quelques-uns de mes cousins girondins (ou presque). En
plus du très grand enthousiasme de les revoir, cela est si rare, ils
bénéficiaient de l’avant-première familiale de la rencontre avec ma moitié dans
un plaisir manifestement partagé.
Le sport n’étant pas une maladie
grave, j’ai pu boire quelques verres de vins (mais pas trop), ce qui d’ailleurs
aurait été dommage chez des connaisseurs. Avant la course nocturne, je trouvais
ainsi un avantage à la tendinite m’ayant fait renoncé au marathon, sur cette
distance je n’aurais bu que de l’eau avant et surtout pas mangé d’huîtres mais
nous y reviendrons.
Puis ce fut l’heure de regagner
Bordeaux dans l’après-midi. La course ayant occasionné plusieurs fermetures de
rues et quais, nous faisons stratégiquement deux équipes d’une personne, mon acompagnatrice ayant pour mission de garer la voiture tandis que j’allais chercher mon
dossard avant la fermeture de l’espace prévu à cet effet. Presque une heure
plus tard nous nous retrouvons missions accomplis, enfin prêts à retrouver le
groupe muni du précieux sésame à accrocher de quatre épingles.
Mais c’est avec une pâleur
nauséeuse que mon aimée me retrouve et nous nous précipitons dans la première
pharmacie faire l’achat d’une substance propice à soigner les troubles
digestifs ! Je fais publiquement sur ce blog le serment solennel de ne
plus jamais manger d’huître de toute ma vie, pourtant j’aime ça et ce midi je n’en
n’avais mangé que six (2).
Le médicament étant effervescent,
nous allons dans un bar (plus précisément en terrasse, le détail est important)
où je ne prends qu'un verre d’eau.
Et c’est le drame.
Sans rentrer dans des détails peu
ragoutant, disons que j’ai subi une réaction de refoulement gastrique que les
serveurs de bars voient plutôt en fin de nuit les soirs de matchs….
Ma participation à la course, pour
l’heure, est amplement compromise.
À suivre….
( (1) Une
seule arrivée d’eau dans la salle de bains, qu’à cela ne tienne, le flexible de
douche est branché dans le lavabo.
(2) Aucun
trouble de ce type jusqu’au 20 janvier de l’an passé, puis re-belotte au nouvel
an. Trois fois de suite, on peut conclure que j’ai désormais un problème digestif
avec le mollusque ostréidé.
Hé, dis, tu me donneras ta part d’huîtres à la prochaine réunion familiale ? avec muscadet et tartines de beurre, c'est HYPER digeste, n'importe quoi !!!
RépondreSupprimerC'est fou ce qu'UNE huître peut souvent te rendre malade. Heureusement qu'il y a des moules (au moins une) fraîches.
RépondreSupprimerBises