Ô toi, petit chef ambitieux de
gravir lentement les échelons de l’entreprise ferroviaire qui t’emploie qui eut
la pitoyable idée d’envoyer ton équipe de contrôleurs assermentés faire leur
labeur aux heures de pointe le premier jour du mois dans une gare où tu savais pertinemment
que nombre de salariés n’aurait pas encore eu le temps de renouveler l’abonnement
mensuel échu depuis la veille au soir dans l’unique but de t’attirer la faveur
des statistiques et la gratitude de tes chefs, tu ne mérites que le mépris.
Le mépris de tous ceux qui, pris
en flagrant délit de fraude, et j’en fus, durent s’acquitter d’une majoration
substantielle et d’une amende pour avoir contrevenu aux règles relatives aux
titres de transports ferroviaires valides, mais aussi le mépris de tes collègues
dont tu savais sans nul doute que la plus grande partie des contrevenants s’agaçant
de ta médiocrité s’en prendraient à eux.
Les passagers grossiers, injurieux,
colériques ne valent certes pas mieux que toi, pour autant, tes collègues ont
fait leur boulot en allant à contre-cœur se faire vilipender pour ton seul carriérisme
et je salue leur calme, leur sérénité face aux grondements et l’agitation des
passagers.
Je te souhaite que les poils du
cul te poussent de façon permanente et ininterrompue jusqu’à ton pot de départ
en retraite et que tu ne puisses ni les couper, ni les raser de sorte qu’ils
soient suffisamment longs pour que tu te prennes les pieds dedans.
Juste courroux, Antoine
RépondreSupprimerAu moins, votre train n'a pas déraillé...
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