Cette grande classique finistérienne
n’est pas un semi-marathon comme les autres. Avec presque un demi-siècle d’existence
elle fait partie des grands rendez-vous de courses à pied de ville à ville, telles
Sedan-Charleville, Marvejols-Mende ou la voisine Auray-Vannes.
Pour moi, elle représente bien
autre chose qu’une course à pied. Saint Pol de Léon étant avant tout un souvenir
familial de vacances d’enfant, il y a désormais quarante de cela, lorsqu’avec
mon cousin nous avions l’immense responsabilité d’aller faire les courses quotidiennes
au supermarché du haut de nos huit et onze ans respectifs. Le souvenir
impressionné de voir le nom de mon oncle, notaire de la ville, sur les affiches
des maisons à vendre, il y avait très peu d’agences immobilières à l’époque. Le
souvenir aussi d’une marraine que j’aimais tant.
Alors quand cet été le cousin
Yann m’a proposé de faire la course avec lui et un très grand nombre d’autres
apparentés, j’ai dit oui sans hésiter. « Nous serons une quinzaine de la
famille » m’avait-il assuré avant que les désistements successifs
réduisent l’effectif à quatre.
Peu importe le nombre, la course
était aussi un bon prétexte pour passer un week-end chaleureux en famille et de
revoir avec plaisir un oncle que je n’avais pas revu depuis plus de vingt ans !
Malgré le vent et quelques averses,
la météo dominicale était plus clémente en Bretagne que sur la Côte d’Azur où
le départ du marathon Nice-Cannes était incertain jusqu’à la dernière minute,
tempête Amélie oblige !
Quant à ma course, bien que la
préparation fût contrariée par une nouvelle tendinite, je m’en sors plutôt
bien. Prudence sur la première moitié jusqu’à la côte de Taulé, longue de deux
kilomètres, avant d’accélérer ensuite pour finir dans un temps honorable d’une
heure quarante-quatre.
Yann court le dix kilomètres en
cinquante huit minutes, faute d’avoir eu le temps de s’entraîner convenablement
(le temps ou la motivation ?). Les deux autres cousins au semi-marathon
ont des résultats d’une heure cinquante pour Caroline, exactement son objectif,
et deux heures pour Vincent.
A défaut de courir vite, Yann
cuisine très bien le confit de canard pommes de terre salardaises qui s’ensuivit
et cette qualité n’a rien de négligeable !
(c) photo : site web de l'organisateur |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire