Ce roman de Karine Giebel est tout simplement
addictif, j’en ai dévoré les 800 pages en quelques jours à peine, tant l’envie
de savoir la suite est plus forte que l’envie d’aller dormir même s’il est tard
et que demain le réveil sonne !
Outre le style du roman, un thriller, qui le rend
forcément haletant, L’auteure pose également le problème de l’esclavage moderne
avec un travail de recherche important (plus d’informations sur ce lien).
L’histoire : Tama est une jeune marocaine enlevée
(ou achetée) à sa famille et conduite en France sans papiers, elle vivra dans
une riche famille parisienne, travaillant du matin au soir, maltraitée,
violentée, dormant dans une buanderie. Mais un enfer en cachera un autre.
Parallèlement, Gabriel est un homme solitaire,
vivant dans les fins fonds de la Lozère avec ses démons et ses blessures, il
découvre un jour une jeune femme amnésique et armée. Qui est-elle ?
Le titre est issu d'un proverbe latin : «
Vulnerant Omnes Ultima Necat ». Toutes blessent, la dernière tue.
Inscription forte et cruelle de vérité gravée sur les cadrans solaires en
référence aux heures qui passent et nous tuent chaque jour.
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