Après une pause de plusieurs mois
pour cause de Coronavirus, le deuxième tour des élections municipales a eu lieu
aujourd’hui.
Pour moi, c’était une première candidature,
répondant à une préoccupation désormais prépondérante. Les constats sont catastrophiques,
la situation de la planète est un désastre et il est à craindre que cela ne s’arrange
pas si vite. Voir sur ce blog
Ce n’était pas pour autant mon premier
engagement, il y a plus de vingt ans déjà, alors que j’habitais à Roissy-en-France
dans le Val-d’Oise, je participais à la commission de l’environnement de la commune,
nous en étions au balbutiement du concret, la question tournait autour de la
mise en place du tri sélectif et de la communication pédagogique qu’il fallait
en faire pour sensibiliser les habitants.
Cette expérience électorale aura
été une expérience riche en rencontres, avec des colistiers très investis sur
les questions environnementales, notamment dans le milieu associatif, des
militants dont je me suis fais une autre idée, des citoyens préoccupés mais
convaincus de pouvoir faire bouger les lignes, des électeurs souvent attentifs,
parfois hostile ou désabusés.
Présenter un projet, l’argumenter,
le défendre rend l’aventure enrichissante.
En revanche, j’ai vécu sans enthousiasme
et même avec surprise dans certains cas, l’agressivité et l’aigreur qu’elles
soient clairement officielles par des communiqués de presse virulents de ceux
qui furent les concurrents du premier tour, ou par des commentaires sur les
réseaux sociaux, ou encore par des désinformations diffamatoires (on dit
aujourd’hui « fake-news ») venus d’on ne sait où mais projeté d’un
fond de caniveau.
Dés le début et jusqu’aux
dernières minutes de la campagne (le dernier commentaire Facebook reçu était
posté le vendredi soir à 23 heures 57, trois minutes seulement avant le silence
imposé) les attaques mesquines se sont multipliées.
Notre tête de liste en a été la cible
privilégiée bien entendue, allant de « personnalité controversée » à « opportuniste
surfant sur la vague des européennes » en passant par « si vous aviez
mieux choisi votre tête de liste vous ne seriez pas à la ramasse » venant parfois
de la part de soutiens de la liste socialiste qui n’a pas été qualifié pour le
second tour.
Cette campagne de dénigrement est
bien éloignée de la présentation d’un projet municipal.
Puis il y eut cette tentative de
fusion qui n’avait sans doute d’autre espoir que de légitimer ensuite une
victimisation de la gauche niçoise exsangue.
Tout ce que je déteste en politique,
tout ce qui fait que des électeurs fuient les urnes.
À l’heure où j’écris ces lignes
(nous sommes dimanche après-midi et je ne peux rien publier avant vingt heures),
j’ignore si les appels à voter blanc auront porté leurs fruits, espérons que
les électeurs auront plus de malice que les ex-candidats.
Pour autant, quel que soit le
nombre d’élus écologiques à Nice ce soir, le travail sera long, bon courage à
eux.
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