Deux contes de Le Clézio qui sont plutôt des récits d’enfance avec le regard et l’analyse de l’adulte.
Le premier texte n’est pas passionnant, l’auteur évoque ses
souvenirs, compare la campagne bretonne d’aujourd’hui à celle d’hier, avec, cela
va de soi, un brin de nostalgie.
Le second texte « L’enfant et la guerre » est plus
instructif car il évoque la vision de l’enfant pendant la guerre (JMG Le Clézio
est né en 1940), qui n’a donc connu que ça, ce qu’il en comprend, ce qu’il en
voit, des situations qui lui semblent normales -telles la confrontation à la
mort, la haine, l’héroïsme- puisqu’il n’en a pas connu d’autres.
JMG Le Clézio rejoindra son père en Afrique en 1947, c’est
là qu’il découvre la liberté et la quiétude de l’enfance. Sans aucun doute, ses
premières années de vie auront fait de l’auteur le grand observateur humaniste qu’il
est devenu.
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