CHAMPAGNE : de Nicolas
Vannier, avec Elsa Zylberstein, François-Xavier Demaison, Stéphane De Groodt
Un groupe d’amis quinquagénaire
se retrouve en Champagne pour l’enterrement de vie de garçon de l’un d’entre
eux mais la future épouse ne fait pas l’unanimité. Il est vrai qu’elle est
gratinée au niveau de la nunucherie et il va de soi qu’elle est beaucoup plus
jeune que son futur époux.
Outre que le thème de l’amitié,
des disputes et des réconciliations d’une vieille bande de copains a été moult
fois abordée, on attendait de Nicolas Vannier, réalisateur naturaliste, qu’il
nous montre des images magnifiques de la région champenoise.
Décevant.
ELVIS : de Baz
Luhrmann, avec Austin Butler, Tom Hanks, Olivier Dejonge.
On ne présente plus Elvis !
Le biopic explore principalement les relations du King avec son manager le
Colonel Tom Parker. L’impresario opportuniste et beau parleur a flairé en
premier le bon filon en découvrant Elvis a ses débuts, le fera devenir une star
mais se préoccupera plus de ses dettes de jeux que de la carrière de son
poulain.
Un film émouvant où l’on (re)découvre
Elvis qui ne vivait que pour la scène et se voyait prescrire des médicaments
pour tenir, entouré de médecins peu scrupuleux.
Excellent.
AS BESTAS : de
Rodrigo Sorogoyen, avec Marina Foïs, Denis Ménochet, Luis Zahera
Antoine et Olga, couple de
français idéaliste s’installe en Galice pour faire de l’agriculture bio et restaurer
des maisons gratuitement dans l’idée de repeupler le village. Très rapidement
les relations de voisinage sont tendues sur fond de conflit d’éoliennes les
villageois n’apprécient pas l’arrivée de ce couple condescendant malgré eux.
Dés la première scène on ressent
de la tension entre les villageois menés par le glacial Xan. Les intimidations
et les coups bas vont s’accroître. Marina Foïs et Denis Ménochet sont excellents.
On déplore toutefois quelques
longueurs, le réalisateur aurait pu raccourcir d’au moins vingt minutes.
Troublant.
DODO : de Panos
Koutras, avec Smaragda Karydi, Akis Sakellariou, Natasa Exintaveloni
Le dodo (ou dronte de Maurice) est
un animal proche du pélican et endémique de l’île Maurice disparu depuis la fin
du XVIIe siècle, moins de cent ans après que l’homme l’ai découvert.
Dans « Alice au Pays des merveilles »,
le dodo apparait comme un personnage inutile dont les initiatives se soldent
par des échecs.
Le film est l’histoire compliquée
de gens compliqués qui sont dans des situations compliquées.
La veille d’un mariage d’intérêt,
le dodo arrive dans la maison des gens compliqués. On ne sait d’ailleurs ni
comment ni pourquoi.
Après avoir été à deux doigts de
succomber il ressuscite et disparait non sans avoir pondu un œuf.
Si on vous propose d’aller voir ce film dites que vous avez piscine ou aqua-poney mais si vous tenez vraiment à y
aller et que vous pipez quelque chose à cette salade, on boit un pot ensemble après
et vous me raconterez.
Incompréhensible.
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