Depuis hier les témoignages ont
été nombreux de personnalités courant les plateaux de télévisions pour raconter
avec émotion leur rencontre avec Nelson Mandela.
Pour moi qui, comme la plupart,
ne l’ai jamais rencontré, Nelson Mandela représentait le tout début de ma
pensée politique. Près de trente ans plus tard, l’antiracisme demeure ma seule
constante idéologique (et justifie à lui seul ma présence à une réunion
publique demain à Nice).
Plutôt que de retracer une
nouvelle biographie, d’expliquer à nouveau en quoi Mandela est une icône, de
narrer derechef la force de la réconciliation, je vous propose la relecture d’INVICTUS,
ce poème de William Henley (1843-1903), qui fut pour Nelson Mandela un soutien et une source d'inspiration durant sa
longue captivité.
Dans les ténèbres qui m'enserrent
Noires comme un puits où l'on se noie
Je rends grâce aux dieux, quels qu'ils
soient
Pour mon âme invincible et fière.
Dans de cruelles circonstances
Je n'ai ni gémi ni pleuré
Meurtri par cette existence
Je suis debout, bien que blessé.
En ce lieu de colère et de pleurs
Se profile l'ombre de la Mort
Je ne sais ce que me réserve le sort
Mais je suis, et je resterai sans peur.
Aussi étroit soit le chemin
Nombreux, les châtiments infâmes
Je suis le maître de mon destin
Je suis le capitaine de mon âme.
Parmi les témoignages parus hier, celui du
poète Moktar El Amraoui est un des plus beaux que j’ai pu lire : sur ce lien-ci
Autre
signe que Mandela était un grand homme est que même l’ ami Franck 77 (auteur du
blog de la déconnitude) en arrive à être gentil et compassionnel ! sur ce lien-là
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