Bien que ce soit un de mes
objectifs de l’année, je n’ai pas vraiment préparé ce semi-marathon varois et
cela pour de plus ou moins bonnes raisons, plus souvent des prétextes. L’endurance
était là sans problème mais le rythme, en tout cas mon rythme (je le précise
pour ne pas m’attirer les foudres de l’ami Patrick qui trouve que je ne devrais
pas marquer mes temps de courses estimés médiocres parce que cela le démoralise
quand il les compare à ces propres records (*)) ne pouvait pas être
exceptionnel.
Ajoutant à cela qu’à l’origine il
était prévu que nous soyons plusieurs coureurs du club à venir à Hyères pour le
dix kilomètres ou le semi-marathon mais que l’un était malade (je n’ai pas vu
le certificat médical…) l’autre n’était pas motivé et d’ailleurs ne s’était pas
encore inscrit et le troisième avait la flemme de se lever tôt mais n’avait pas
non plus voulu venir la veille.
Ajoutant à cela qu’un évènement dans
la famille de ma bien-aimée occupait mon esprit pendant la course.
Alors j’ai couru sans penser que
j’excellerais dans l’exercice tout en tâchant de courir à une allure à peu près
raisonnable mais que je ne tiendrais jamais véritablement avant de réduire la
voilure plus nettement sur le dernier tiers de la course.
En mode mauvaise humeur je me
plaignais du parcours sur des grands axes routiers ou sur pistes cyclables mal
entretenues et des coureurs qui me gênaient dans les premiers kilomètres.
En mode bonne humeur je me
satisfais de la météo parfaite et me réjouis de rejoindre l'amie Carine au sixième kilomètre. Elle s’étonne ne me voir courir sans le maillot
du club : « Non, je boude » ai-je répondu simplement.
Je termine finalement ce semi à
oublier (pour les circonstances, pas pour l’organisation) en 1 h. 38’ 30’’ sous
les couleurs associatives du Sport Antipolis Marathon. Quand à Carine, partie un
peu trop vite, elle boucle la course en 1 h. 44’.
C’est bien entendu avec plaisir
que j’ai déjeuné avec elle et son compagnon (qui courait le dix kilomètres),
mais à Hyères nous n’avons trouvé qu’un Mac Do ouvert le dimanche midi. Pfffffff.
Bon la prochaine course c’est le
viaduc de Millau, je me concentre là-dessus maintenant !
(*) Patrick, quel que soit ta
vitesse, tu seras toujours plus rapide que celui qui ne bouge pas de son
canapé. (Proverbe marathonien)
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