JK ROWLING, dans cet opus, nous
conduit dans un tout autre registre que celui du célèbre sorcier à lunettes.
L’histoire se déroule à Pagford,
Barry Fairbrother, l’un des notables de la bourgade, meurt subitement.
Aussitôt, une lutte pour sa succession se met en place.
Au fil des pages, nous découvrons
que le bon Barry avait quelques failles sous son apparence altruiste. Outre la
lutte politique, les prétendants dévoilent aussi leurs jusque boutisme, au
détriment parfois de leur propres familles, jusqu’à la tragédie qui conclura l’élection.
Les adolescents de la commune ne
sont pas en reste, dans leur quête d’identité mettant parfois des bâtons dans
les roues des adultes.
Ce sont quelques portraits au
vitriol dans un climat à la Claude Chabrol, le tout avec l’humour très britannique
dont l’auteur nous avait délectés dans les premiers tomes (en particulier) de
la saga Harry Potter.
Nombre de personnages sont notoirement
attachants entre le cynisme et le désespoir. L’issue du roman est particulièrement
émouvante.
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