Quatre-vingts années précisément
la séparaient du jour de sa naissance. Pour l’occasion, son frère était arrivé
la veille et lui avait proposé de l’inviter à déjeuner au restaurant, elle envisageait
ce programme avec plaisir.
La matin de ce jour-là, elle
était allée chercher du pain frais pour le petit déjeuner, ainsi qu’elle le
faisait chaque fois qu’elle recevait quelqu’un. Elle préparait thé et café
lorsqu’elle entendit chanter dans la pièce d’à côté. En y prêtant attention il
lui sembla même que plusieurs personnes chantaient.
L’émotion se saisit d’elle
lorsque sur le pas de la porte elle vit la quasi-totalité de ses enfants et leurs
conjoints ainsi que quelques-uns de ses petits-enfants.
Bouche bée, les mains sur les
joues, les jambes tremblantes, elle réalisait la longueur du voyage effectué
par certains d’entre eux, les jours de congés sollicités parfois âprement.
En l’embrassant, je sentis ses
joues mouillées de larmes de joie.
Nous avions tout prévu plusieurs
semaines à l’avance pour cette journée, elle n’avait plus qu’à savourer et se laisser
emporter par le plaisir.
l'émotion mère-fille (photo EV) |
NB : Les plus cinéphiles de
mes lecteurs auront reconnus une référence en forme d’hommage à Ettore Scola
dans le titre de ce billet. Loin de moi l’idée d’un quelconque plagiat, cela va de soit.
Allé, allée, allez, quelle joi, ma foie !
RépondreSupprimerConnais pas la référence réservée aux cinéphiles, mais c'est cool, cette surprise !
RépondreSupprimerAutant pour l'héroïne du jour que ceux qui ont eu envie de la fêter ! Quelle chance vous avez de vous retrouver ainsi !!!
Your mother seems to be for your like the Queen Elisabeth. What's happen in 2026 ?
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